Le Travail Pénal Foucault

Paroles de taulards, Éditions Delcourt, 1999. Document 5 : Jean DANIEL, Les prisons de la honte , Le Nouvel Observateur, 20-26 janvier 2001. La prison actuelle correspond-elle aux objectifs pour lesquelles elle a été instaurée en tant que sanction pénale? Comment faire pour adapter cette institution à l'évolution de la société? I -Constat: des conditions qui ne se sont pas améliorées depuis le XIX ème siècle De la description de V. Hugo dans le Dernier jour d'un condamné à la mise en scène du premier

Le travail, au delà de son aspect contraignant, possède tout de mêmes des vertus positives pour l'Homme. En effet, l'Homme est tout de même contraint au travail, l'employeur délimite souvent les règles et non le travailleur, il va donc être reglementé contre sa volonté. On peut donc se demander alors d'où vient la nécessité du travail. Tout d'abord, le travail pourrait être perçu comme un moyen pour l'Homme de se découvrir soi-même, de prendre conscience, c'est à dire le fait de percevoir ce qu'on

Fox Piven (sur l’aide sociale), Michel Foucault (sur la prison et la « société disciplinaire »), David Garland (sur la « culture du contrôle ») et David Harvey (sur le néolibéralisme économique) pour développer une théorie de l’État néolibéral qui insère la police, la prison et la justice comme éléments de la « main droite » de l’État. Selon cette théorie, les programmes dits d’activation de l’aide sociale (« workfare ») et les politiques policières et pénales expansives et agressives qui émergent

DoSurveiller et punir Michel Foucault Résumé Le livre s’ouvre sur la description de l’exécution de Damiens (2 mars 1757 pour tentative d’assassinat sur Louis XV). Il avait été condamné au bûcher après écartèlement. Aujourd’hui, dit Foucault, « a disparu le corps comme cible majeure de la répression pénale». Peu à peu, à la fin du XVIIIe et au cours du XIXe siècle, la punition cesse aussi d’être montrée aux foules ; elle n’est plus spectacle. Dans le « châtiment-spectacle », l’horreur était

dit au public qu’il serait souhaitable que les femmes restent à la maison et ne cherchent pas de travail. L’identité sexuelle est construit très différemment en Corée de ce que de l’occident. Afin d’expliquer cet aspect, nous allons voir les rôles de la construction sociale de la sexualité des deux courants de pensée : le confucianisme et le boudhisme, Les arguments de Judith Butler et de Michel Foucault sont pertinants pour expliquer la construction de la sexualité en Occident, mais pour l’Asie de

https://www.cairn.info/revue-de-science-criminelle-et-de-droit-penal-compare-2015-2-page-257.htm· Nécessité de punir fondé sur le contrat social e lien entre nécessité et droit de punir résulte du « contrat social » conceptualisé par Rousseau selon lequel le droit de punir est fondé sur le « don » d'une portion de sa liberté individuelle par chaque citoyen au souverain afin de garantir la sécurité collective des biens et des personnes et ainsi de satisfaire le bien commun. C'est donc l'ensemble de

carcérale aborde différents aspects de la condition carcérale et propose une analyse sociohistorique et sociologique. Cet ouvrage est le fruit d’observation, de recherche et de multiples témoignages de situations vécues par les acteurs de la chaîne pénale (détenus, surveillant, magistrats, conseillers). Il découpe son « développement » en 15 parties avec chacune un titre et où il aborde une dimension soit historique, soit sociale, soit juste de l’observation, de la condition carcérale. Afin de rendre

et humain des personnes ? En effet la plupart des espaces publics ont des organisations basés sur un mode disciplinaire et restrictif, on peut parfaitement illustré cette exemple par le modèle dit du panoptique en référence à Bentham, critiqué par Foucault dans 'surveiller et punir'. Voici une définition de ce qu’est le panoptique : Le panoptique est un type d'architecture carcérale imaginée par le philosophe utilitariste Jeremy Bentham à la fin du XVIIIe siècle. L'objectif de la structure panoptique

A. Les prémisses du droit de la sanction pénale Histoire du droit pénal – doyen Carbasse. Les premières études intéressantes sont apparues à la fin du XVIIème siècle et concerne plus particulièrement le système pénitentiaire. En général, on considère que le père de la science pénitentiaire est Mabillon, moine bénédictin, plus connu comme étant le fondateur de la diplomatie. En 1690, il publie un ouvrage intitulé « Réflexion sur les prisons des ordres religieux ». Il s’agit d’un ouvrage qui

de prison du condamné jusqu’à son arrivée devant la guillotine. Quand le passeur ne passe pas De prime abord, la structure narrative en trois parties se prête bien à une lecture ethnocritique qui se pencherait sur les pratiques culturelles que travaille le récit. Or, l’intérêt de cette étude se révèle autrement. En effet, la réappropriation hugolienne du rite de passage soulève ici un paradoxe sémantique. Le rite que nous donne à lire la séquence textuelle du Dernier Jour constitue d’emblée une