Le Tyran Est Il Un Homme Libre

réussite, la gloire et donc le bonheur. Il faudrait alors tout faire pour être au pouvoir et le rester. C’est ainsi que des hommes tyranniques, a la tête d’un état seraient heureux. Mais nous pouvons nous demander s’il y a vraiment des tyrans heureux. Tout d’abord ces tyrans sont des hommes qui s’emparent illégalement du pouvoir, le mépris des lois et règne par la force et la peur en ne recherchant que le bien personnel, leurs propres intérêts. La question est de savoir si ces hommes ont réellement atteint

assujettis et votre malheur s’en retrouvera également multiplié. Comment une population peut-elle accepté de se soumettre à un Tyran qui n’a que de puissance (légitimité) celle que lui donne le peuple ? La Boétie nous parle de million de million d’hommes qui sont opprimés non pas par une force majeur mais par leur fascination et leur crainte pour le nom d’un seul homme.  Ils ne devraient pourtant pas le redouter car il est seul et ils sont une foule.  Ils ne devraient pourtant pas le chérir car

- Peut-on vouloir ne pas être libre ? Remarques d'introduction :
  -          La difficulté tient à ce que vouloir est le fait d'un homme libre. Du coup, « vouloir ne pas être libre » = le fait d'un être libre qui cesse de l'être par choix) %u2192 est-ce possible ? -          A priori, ça l'est : l'absence de liberté est confortable car elle nous évite d'être responsable (« ce n'est pas ma faute » = je ne l'ai pas voulu, je n'ai pas choisi = je ne suis pas libre). -          Cependant, y a-t-il

la soumission ? Comment des populations entières sont-elles soumises au bon vouloir d’un seul homme ? Comment l’homme peut accepter de se faire piller, voler son travail, ses cultures ? ses biens ?La réflexion de la Boétie réside sur le paradoxe même du titre de son œuvre : nous acceptons, de bon gré, de nous soumettre. La thèse qu’il défend est que la soumission des peuples à l’autorité d’un seul homme est en fait volontaire. Il n’y a pour lui aucun doute possible.Il sort volontairement du débat

Le Discours de la servitude volontaire constitue une remise en cause de la légitimité des gouvernants, que La Boétie appelle « maîtres » ou « tyrans ». Quelle que soit la manière dont un tyran s'est hissé au pouvoir (élections, violence, succession), ce n'est jamais son bon gouvernement qui explique sa domination et le fait que celle-ci perdure. Pour La Boétie, les gouvernants ont plutôt tendance à se distinguer par leur impéritie. Plus que la peur de la sanction, c'est d'abord l'habitude qu'a le

la population contre le tyran. Thèse: Le tyran n'est qu'un homme, ce sont ses sujets soumis qui lui offrent ses pouvoirs (constat accusateur) 1° Plan : Le tyran, un chef violent et destructeur A. Pouvoir et domination (indicat° d'autorité) B. Tyran domine = violence et destruction C. Chef profite des biens et des gens (convoitises et plaisirs se limite) D. Tyran = homme ou monstre ? La Boétie dénonce la soumission de tous au tyran A. Un monstre ? Un homme comme les autres ? B.

donne l’illusion de la puissance. (466a – 471d) La puissance du tyran (466b – 472c) La toute puissance : Parvenu à ce stade, on peut dire que le thème de la rhétorique est pratiquement épuisé et qu’on entrevoit, au-delà de ce qui pouvait n’être au départ qu’une simple question de définition, ce que devient la vraie préoccupation du dialogue : une réflexion sur la justice et la puissance. Le quiproquo sur la puissance du tyran entre Socrate et Polos fait naître une scène comique savamment entretenu

Plagiat = Zéro.Plagiat = Zéro. Plagiat = Zéro. Plagiat = Zéro.Questions au choix (il s’agit de reprendre les arguments de l’auteur sur ce sujet précisément):1) L’obéissance aux parents est-elle naturelle selon La Boétie?2) Par quels moyens le tyran conserve-t-il son pouvoir?3) Pourquoi l’habitude maintient-elle l’état de servitude?4) En quoi la fable du lion et du renard illustre-t-elle une partie de la thèse de La Boétie?Remise du travail : À remettre en classe au début

de la servitude volontaire s’ouvre sur une question tout aussi énigmatique que son titre : comment est-il possible que « tant d’hommes, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois tout d’un Tyran seul » ? En d’autres termes, comment se peut-il que le plus grand nombre obéisse à un seul homme ? La Boétie présente ainsi la domination d’un seul sur la multitude comme une énigme scandaleuse : « mais, ô grand Dieu ! qu’est donc cela ? Comment appellerons-nous ce vice, cet horrible vice ? »

pourquoi les hommes acceptent de servir et d'être tyranisés par un seul homme. La boétie amorce une première approche importante. En effet, il explique que les hommes ont une certaine fascination pour les chefs charismatiques ce qui induit que le tyran n'est pas obligé d'employer la force pour se faire respecter. On se retrouve donc avec une "servitude volontaire" qui puise sa force dans la fascination de l'homme envers son tyran. Il va de soi alors de se demander si l'homme a un penchant naturel à