Le Verbe Aimer Dans Phedre

figure de l’aristocratie pervertie, don Salluste , « ou l’égoïsme absolu et le souci sans repos » (préface), s’oppose à don César , « ou le désintéressement et l’insouciance » (préface), prince du verbe, poète du grotesque, déclassé ayant conservé le sens de l’honneur et frère d’élection de Ruy Blas. Le troisième aristocrate, don Guritan , grotesque par l’âge et le ridicule, chevalier et matamore à la fois, est voué à jouer

dominer les éléments et de les faire servir à sa présence, c’est lui qui s’y accroche pour tenter de ne pas sombrer. Pire, l. 35, il « [se range] », comme une marionnette dans sa boîte, avec la nuance supplémentaire qu’introduit la forme pronominale du verbe : il s’isole de son propre chef du mouvement général. Il semble incapable de s’intégrer, il reste en marge, en marge de la pièce, « contre le mur » (l. 35). Puis il refuse l’invitation de Rosanette (l. 63), bien que celle-ci, insistante, redemande

récurrence de l’adjectif « doux » désignant allusivement le désir ; le jeu des antithèses (la dame, source de douleur, mais aussi remède ; l’amant qui attire alors même que la dame souhaite le repousser) et la métaphore du combat chevaleresque dans le verbe « se rendre ». 2. La personnification d’Amour Amour est un auxiliaire pour l’amant (« Amour s’est affairé pour me porter secours ») ; un assaillant irrésistible pour la dame. Le rapport de force entre les deux amants est à l’avantage de l’homme

l'univers à cet instant-ci, puis tout ce qui est en voie d'accomplissement ou destiné à s'accomplir plus tard hors de notre portée. Dans ce domaine tout ce qui se produit en fait est la volonté de Dieu, sans aucune exception. Il faut donc dans ce domaine aimer absolument tout, dans l'ensemble et dans chaque détail, y compris le mal sous toutes ses formes ; notamment ses propres péchés passés pour autant qu'ils sont passés (car il faut les haïr pour autant que leur racine est encore présente), ses propres

l'univers à cet instant-ci, puis tout ce qui est en voie d'accomplissement ou destiné à s'accomplir plus tard hors de notre portée. Dans ce domaine tout ce qui se produit en fait est la volonté de Dieu, sans aucune exception. Il faut donc dans ce domaine aimer absolument tout, dans l'ensemble et dans chaque détail, y compris le mal sous toutes ses formes ; notamment ses propres péchés passés pour autant qu'ils sont passés (car il faut les haïr pour autant que leur racine est encore présente), ses propres

Iseut était assise, Iseut le vit s’approcher et lui dit humblement : « Entrez, seigneur. – Reine, dit Tristan, pourquoi m’avoir appelé seigneur ? Ne suis-je pas votre homme lige, au contraire, et votre vassal, pour vous révérer, vous servir et vous aimer comme ma reine et ma dame ? » Iseut répondit : « Non, tu le sais, que tu es mon seigneur et mon maître ! Tu le sais, que ta force me domine et que je suis ta serve ! » (p. 61-62). Cette filiation de leur relation à l’amour courtois permet de mieux

apposition, relatives déterminatives et explicatives) ; – fonctions par rapport à l’adjectif (le groupe adjectival) ; – fonctions par rapport au verbe (approfondissements) ; – fonctions par rapport à la phrase (approfondissements) ; 16 Le programme officiel – Coordination et subordination (étude des diverses subordonnées, notamment conjonctives). • Étude du verbe : – aspect verbal ; – forme pronominale ; – conjugaison : modes et temps des verbes du premier et du deuxième groupes et des verbes usuels

contrepoint, comparaisons des mises en scènes et des choix d’interprétation (Cyrano joué par Daniel Sorano puis par Gérard Depardieu). Lectures et activités personnelles (exposés, recherches...) : Suggestions : Corneille, Le Menteur ; Racine, Phèdre ; Victor Hugo, Ruy Blas. CYRANO DE BERGERAC, D’Edmond ROSTAND (1897) ENTRÉE DANS L’ŒUVRE Cyrano de Bergerac, comédie héroïque, en cinq actes, en vers… Première piste : Titre et horizon d’attente La comédie héroïque, Robert Abichared,

- La mention d’«Aricie, Ia princesse athénienne douce, timide et tendre, rêveuse et crédule», qui se voit entourée de «requins» (page 371) et celle d’«Hippolyte» et d’«Aricie» (page 372) sont des souvenirs des personnages de la pièce de Racine ‘’Phèdre’’. - La Fontaine et ses fables sont particulièrement mis à contribution. «Rien ne sert de ramper. Il faut partir à poings.» (page 57) est une déformation plaisante du premier vers de ‘’Le lièvre et la tortue’’ : «Rien ne sert de courir ; il faut

mais  aussi,  très  souvent,  je  fais la lecture à  mes  clients.  Dur  à  croire,  n’est  ce  pas,  et  pourtant,  si  vous  savez  à  quel  point  mes  petits  vieux  aiment  que  je  leur  lise  de  la  poésie.  Des  fables,  aussi.  Beaucoup.  Phèdre,  Esope,  Faërne, La Fontaine… Beaucoup de  fables,  oui.  Peut­être  la  réalité  est­t­elle  devenue  insupportable  à  mes  clients,  qui  ont  besoin  qu’on  leur  raconte  des  histoires.  Bref,  tout  cela,  cela  me  permet  de  payer  mes