Le Vieux Saltimbanque

"Voyage autour de ma chambre" (1795). Mais là encore déception, c'est la réalité grise du spleen qui a le dernier mot. Le dernier voyage : la mort vécue comme un voyage en bateau (le bateau de Charon, le passeur des morts dans l'Antiquité) "O mort vieux capitaine", "levons l'ancre"... Mais toujours le même doute. L'exotisme, c'est le rêve de pays lointains, différents de la grisaille parisienne. Étudie les rapports entre exotisme et parfums, exotisme et voyage, exotisme et amour sensuel par exemple

méthode avec « le bon sens est la chose la mieux partager ». L’homme raisonnable n’est pas le fou. L’Etat enferme au 17e toute personne susceptible d’être fou : les hôpitaux généraux pour se débarrasser de tous les gens qui dérangent (vieux, prostitué, saltimbanque, les gens atteint de maladie vénériennes (sexe)…). On ne s’en occupe pas, on ne les soigne pas, on les nourrit juste. On les écarte justes du corps social. 1789 : on libère les prisonniers de la bastille ainsi que ceux dans les hôpitaux

méprisable |FIGURE DE STYLE |DEFINITION |EXEMPLE | |ALLEGORIE n.f. |Personnification d'une idée abstraite |- Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! | |ALLITERATION n.f. |Répétition d'une ou de plusieurs consonnes dans |Allitération en [s] dans Colombine de Verlaine :| | |un groupe de mots

pendant de longues heures une vieille affligée de cette espèce; celle-là roide, droite, sous un petit châle usé, portait dans tout son être une fierté de stoïcienne. Elle était évidemment condamnée, par une absolue solitude, à des habitudes de vieux célibataire, et le caractère masculin de ses moeurs ajoutait un piquant mystérieux à leur austérité. Je ne sais dans quel misérable café et de quelle façon elle déjeuna. Je la suivis au cabinet de lecture; et je l'épiai longtemps pendant qu'elle

pendant de longues heures une vieille affl igée de cette espèce ; celle-là roide, droite, sous un petit châle usé, portait dans tout son être une fi erté de stoïcienne. Elle était évidemment condamnée, par une absolue solitude, à des habitudes de vieux célibataire, et le caractère masculin de ses moeurs ajoutait un piquant mystérieux à leur austérité. Je ne sais dans quel misérable café et de quelle façon elle déjeuna. Je 14 Le Spleen de Paris Collections Litteratura.com la suivis au cabinet

lyrique Tonalité affective marqué par le pronom «  tu » et l’allitération en M « ô muse de mon cœur amante des palais » La figure féminine glisse vers une représentation masculine «  un enfant de chœur » «  un saltimbanque » = superposition de la figure de la Muse et du poète, métaphore du saltimbanque souvent utilisé chez Baudelaire pour représenter le poète ( le spleen de Paris) C. L’inspiration du spleen La fonction traditionnelle de la muse est d’inspirer le chant poétique «  Faire épanouir la rate

l’Espace Libre occupé « Parce que… » Parce qu’ils endurent parfois des décennies durant le statut précaire de même pas intermittents, les fins de mois difficiles à la merci du doute permanent, les 9 à 5 alimentaires à des années-lumière de leurs vieux rêves d’enfants et l’étiquette de « béesses de luxe » que leur collent sur le dos les discours méprisants. Parce qu’ils sont prêts à jouer les clowns tristes sur un plateau de télévision en attendant que le rôle qui les motive à poursuivre leur vocation

les habitantes. Comme beaucoup d'entre elles, Justine a échoué dans le milieu de la nuit pour assurer ses fins de mois. Comme pour beaucoup d'entre elles, son enfance n'a pas été très joyeuse. Seule des vacances d'été passées avec un groupe de saltimbanques fut un tant soit peu agréable. C'est à cette occasion qu'elle apprit à danser et à cracher du feu. Et c'est pour ces talents qu'elle fut embauchée par le "Red Devil", un établissement qui montait un spectacle pyrotechnique "Hot". Et entre deux

déserts. D'un point de l'horizon, comme des masses brunes, Ils viennent, soulevant la poussière, et l'on voit, Pour ne point dévier du chemin le plus droit, Sous leur pied large et sûr crouler au loin les dunes. Celui qui tient la tête est un vieux chef. Son corps Est gercé comme un tronc que le temps ronge et mine Sa tête est comme un roc, et l'arc de son échine Se voûte puissamment à ses moindres efforts. Sans ralentir jamais et sans hâter sa marche, Il guide au but certain ses compagnons

prendre pour un insensé, mais on l'avait relâché, s'apercevant qu'il n'était qu'un poëte. Cette histoire n'était probablement pas vraie; nous avons tous de ces légendes que nous subissons. La réalité est qu'Ursus était savantasse, homme de goût, et vieux poëte latin. Il était docte sous les deux espèces, il hippocralisait et il pindarisait. Il eût concouru en phébus avec Rapin et Vida. Il eût composé d'une façon non moins triomphante que le Père Bouhours des tragédies jésuites. Il résultait de sa