Le Voreux

vie, pour finalement devenir un monstre. Zola transfigure le réel, il fait de cette simple machine un phénomène fantastique. Il ne reproduit donc pas le réel. Cependant, Zola est connu pour donner vie à de nombreux objets inanimés, comme la mine du Voreux dans Germinal qui se nourrit de chair.

l'avarice de Grandet, l'ambition de Rastignac. Meursault dans L'Étranger, de Camus. 3. Un personnage peut être un outil au service d'une œuvre d'art. Zola peut transformer des objets, des machines, des bâtiments en personnages mythologiques (Exemples : Le Voreux dans Germinal, la Lison, la locomotive de La Bête humaine, l'alambic de L'Assommoir…). Gervaise, l'héroïne de L'Assommoir, de Zola, donne un festin au cours duquel les convives dévorent une oie, et le lecteur comprend que cette oie représente, symboliquement

revêche maintenant, en femme vieillie dont un coup de froid a détruit la poitrine ». L’épisode est donc décisif.  Notons enfin que Zola a utilisé de nombreuses personnifications épiques dans les Rougon-Macquart, à part celle de la Lison, Le Voreux dans Germinal, l’Alambic dans l’Assommoir, Les grands magasins dans le Bonheur des Dames. 

Germinal Partie 1 : 1/ Le livre Germinal, d’Emile Zola a été publié en 1885, c’est le treizième roman de la série Rougon-Macquart. Cela ce passe pendant le second Empire. Les lieux décrits sont, la mine Le Voreux, le village, chez les Maheu et chez les Grégoire, c’est un roman avec un aspect documentaire, Emile Zola s’étant beaucoup documenté pour rendre son roman le plus réaliste possible. Ce livre appartient au courant littéraire du Naturalisme. 2 / Les ouvriers vivent dans le village à cote

hommage et de revaloriser le travail des ouvriers. Tout d’abord, par le détail de leurs descriptions - narrative pour l’un et picturale pour l’autre - ils se mettent au même niveau que leurs personnages. Zola rentre dans la peau des mineurs du Voreux et raconte leur vie et leurs misères comme s’il les vivait. Dans son tableau, le regard de Caillebotte est au niveau du sol soit au même niveau que celui des raboteurs. Dans les deux cas, les artistes parviennent à immerger de façon très réaliste

vent le fouette . Par ailleurs des le début du roman, le décor est sombre et peu engageant cela laisse rien sembler de m=bon pour la suite de l'histoire. III- Une vision fantastique - Le personnage découvre un mine de charbon , La fosse du Voreux. Il a pas pu identifier le site minier «  devant lui, il ne voyait même pas le sol noir », « la palissade »15  « le chemin creux s'enfonçait » 15. Pour le lecteur, le paysage apparaît progressivement ( point de vue interne au personnage ) ce qui

ancien mineur encore au travail, du moins au début du roman, âgé de 58 ans, est la vivante antithèse de M. Grégoire, âgé de 60 ans. Signe distinctif de Bonnemort: il crache régulièrement du charbon. Bavard avec Etienne, quand celui-ci arrive au Voreux, Bonnemort se montrera beaucoup plus réservé par la suite. Bonnemort est conçu par Zola comme étant "le produit de la mine": il est atteint de bronchite, voire de silicose, mais il a réchappé par trois fois à la mort, comme l'indique son surnom

contribue aux images mentales du lecteur, qui apprend tout d’une scène particulière. Si bien les descriptions peuvent voir un rôle esthétique, elles peuvent jouer un rôle dramatique aussi, comme dans « Germinal », d’Emile Zola. Les puits de la mine, Le Voreux, participent au drame de la grève. Cette description est un sort de préambule à l’action. Pourtant plusieurs auteurs ne se contentent pas de faire une description objective, ils s’en servent d’un point de vue subjectif pour illustrer le monde à travers

café-concert à la Degas, elle est grandie jusqu’ au mythe, c’est l’idole du sexe : son lit est « un trône, un autel» où Paris vient l’adorer. La Lison, emblème du progrès technique, remplace la femme aimée que Jacques ne peut tenir dans ses bras. Le Voreux ou la maison ouvrière sont des ogres qui disent la pitié de Zola pour les damnés de la mine ou du faubourg... Pour conclure la dissertation : L’affirmation de Zola est donc dictée par une intention polémique. Fort heureusement, le naturalisme

métaphore qu’il fait naître un monde irréel du monde réel, comme le magicien fait naître une colombe d’un foulard. La métaphore est en effet l’art des métamorphoses : la maison de la Goutte-d’or ouvre des mâchoires d’ogre qui mangeront Gervaise, le Voreux jette son haleine de bête mauvaise tapie au fond d’un trou et la Lison expire comme une femme aimée. En guise de conclusion de la dissertation Le paradoxe de Maupassant n’est donc qu’ apparent, c’est bien en effet par l’illusion, par les choix