Lecteur Vorace

créatures dont une seule coûte souvent plus de la valeur de cent chapons » et « appellent cela […]se mortifier ». On ne saurait s’empêcher de sourire à la lecture de ces propos, quand on comprend que Voltaire veut faire passer les hommes pour de voraces créatures affamées de viande, pour qui le seul fait de s’en priver devient une véritable torture ! D’autant plus que cette loi, qui veut leur faire manger des « habitants des eaux », est issue de la religion ou de l’« infâme » que le philosophe veut

sable » (vers 1) ( Le cadre imprécis vise à donner une portée universelle à l’apologue. -Les personnages : anonymat des « deux pèlerins »( v.1), « Perrin Dandin » non décrit physiquement, portrait moral seulement. L’art de suggérer, de laisser le lecteur imaginer les personnages. Portée universelle encore, volonté de généraliser la situation ds laquelle se trouvent les personnages. -Un récit vivant : le récit est rendu vivant non seulement par l’échange entre les personnages rapportés directement

Bio: W.Morris est Britannique, né à Walthamstow le 24 mars 1834, fils d’un agent de change et d’un professeur de musique, il est issu de la bourgeoisie moyenne. Il apprend à lire très jeune et devient un lecteur vorace déjà attiré par le moyen âge. Il suit ensuite l’enseignement d’une gouvernante et profite de la vie en plein air. Elève dans une école préparatoire puis à Malborough collège ses résultats sont médiocres, il s’intéresse surtout à l’architecture et pense devenir prêtre. Il suit ensuite

qui insiste sur les parties inférieures du corps On peut noter l’importance donnée au corps et aux basses parties de celui-ci. Les noms sont des caractérisations métonymiques des personnages : Grandgousier (grand gosier), Gargamelle, Gargantua (vorace). Ils viennent de sobriquets populaires. Le passage constitue une glorification des appétits naturels de l’homme et de la femme, dans une exaltation joyeuse. Il s’agit du « bas corporel » selon l’expression de Mikhaïl Bakhtine. Les bas instincts

avait rassemblé et de publier, dans la seule langue française, cet ensemble de quatre-vingt-quatre contes. On y découvre une profusion de personnages hauts en couleurs, d’aventures bondissantes peuplées de créatures et d’animaux fantastiques. Le lecteur est entraîné dans un univers rempli de cette fantaisie et de ce sens du merveilleux qui donnent à l’imaginaire celte son charme si particulier. Il y a toujours un château quelque part, une porte qu’il ne fallait pas ouvrir, un talisman qui triomphera

Dissertation Dans la Grèce antique, les premiers poèmes mis par écrit avaient pour sujet la célébration de dieux et de héros. Le premier rapport de l’homme à un texte contribuait donc à former de ces personnages, dans l’esprit du public lecteur ou auditeur, l’image de modèles ou de sources d’admiration. Par la suite, certains écrivains de l’Antiquité, puis leurs successeurs, ont continué d’utiliser dans leurs textes des images connues et conventionnelles de dieux, héros, ainsi que d’hommes

compère le Bouc pour parvenir à ses fins nous fait penser aux propos de Denis BOISSEAU qui nous explique que l'homme est contraint de suivre une idéologie mercantile. En effet c'est un réflexe presque naturel le Renard est rusé de nature, l'homme est vorace. Georges BALANDIER en nous décrivant la Chine ancienne tente de prouver que la ruse et la stratégie sont positives et permettent d'éviter la violence. Jacques ATTALI fait une distinction entre intuition et ruse. Il pense en prenant l'exemple du labyrinthe

dans la neige, puis, il finit par se faire dévorer par des corbeaux. Maupassant utilise une métonymie (l72) « longs becs voraces », pour décrire les corbeaux affamés, dans le but d’appuyer sur la violence de la mort de l’aveugle. De plus, l’auteur emploie le champ lexical de la mort « déchiqueté, corp raidi » pour décrire la longue agonie du gueux afin de provoquer la pitié du lecteur. Aussi, Maupassant se sert d’un euphémisme (l64) « il ne se releva point » dans le but d’atténuer la mort tragique de

carcasse du gibier abattu ; que l’on jette en pâture (à la fin d’une chasse à courre) à la meute de chiens. Ce terme désigne aussi l’action de partage de cette viande entre les chiens. D’une manière plus figurée, une curée désigne la lutte violente et vorace entre des personnes pour obtenir un avantage par exemple. C’est l’interprétation relative à la chasse que Zola utilise pour désigner la brutalité et l’avidité de ces spéculateurs ; qui deviennent alors exactement comme des animaux. L’interprétation

du personnage puisque la focalisation est interne. Ainsi en A1 et A2 le lecteur apprend que le garçon n’a jamais quitté la France et qu’il ne connaît rien de la Bavière où il se rend avec son père. Ces informations textuelles permettent de comprendre la raison pour laquelle il se trouve dans un train selon un rapport de complémentarité texte/image. A la case A2 on remarque une volonté de créer de confidentialité avec le lecteur. D’une part on passe d’un plan américain en A1, qui a classiquement une