Lecteur Vorace

parle seul, perd le contrôle de lui-même et craint de s’être trahi lorsqu’il revient à lui. Ainsi ne cesse-t-il de répéter son « dix mille écus », véritable ivresse par les chiffres. Ces répétitions compulsives traduisent à merveille l’intempérance vorace qui rappelle celle du Gnathon de La Bruyère. UN DISCOURS PARANOÏAQUE D’abord Harpagon se manifeste par l’abus de pouvoir « cette tyrannie où nous tient depuis si longtemps son avarice insupportable. » Lors de sa première apparition sur scène, le ton

.. (21) » (20) Cf. l'article de Jean Frappier, supra, p. 134. (21) Tel qu'en songe : « Quelqu'un songe de soir et d'espoir. GUY MICHAUD 207 C'est aussi dans un vrai miroir que le malade de Rodenbach mire ses mains qu'il voit sombrer : O vorace fontaine, obstinée et maigrie, Où le malade suit ses mains, dans quel recul ! Couple blanc qui s'enfonce et de plus en plus nul Jusqu'à ce que l'eau du miroir se soit tarie. Il songe alors qu'il va bientôt ne plus pouvoir Les suivre, quand sera total

de donner à la fable une dimension ludique aussi bien que didactique. Décrits comme des animaux, les acteurs des deux coqs sont avant tout des personnages allégoriques et le poète maintient sans cesse cette ambigüité pour le plus grand plaisir du lecteur. En quoi le comique participe-t-il à l’enseignement moral ? Plan I. Dimension parodique de la fable II. Volonté didactique du texte I. Dimension parodique de la fable A/ Traitement de l’action On a ici un véritable récit qui

Empire. Ce récit n’étudie pas l’argent comme un métal monétaire que l’on thésaurise, contemple et adore. Zola se livre à l’étude des mécanismes spéculatifs. Ce roman aurait pu s’intituler plus justement la Bourse. Pourtant son auteur ne rebute pas le lecteur par des considérations techniques arides. Il a su avec beaucoup d’habileté dramatiser sa fiction inspirée d’événements réels en la transformant en un combat épique. * Résumé du roman : grandeur et décadence de la Banque Universelle *

employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la Nature ». La formule de Descartes : « nous rendre comme maîtres et possesseurs de la Nature » peut sonner aux oreilles du lecteur comme une affirmation sans restriction de la domination de l’homme sur la nature et comme l’annonce de toutes les agressions que l’activité scientifique et technique fera subir au cours de l’époque moderne et contemporaine à l’environnement. En effet

dos, Se traîne et va, moins pour chauffer sa pourriture Que pour voir du soleil sur les pierres, coller Les poils blancs et les os de la maigre figure Aux fenêtres qu’un beau rayon clair veut hâler, Et la bouche, fiévreuse et d’azur bleu vorace, Telle, jeune, elle alla respirer son trésor, Une peau virginale et de jadis! encrasse D’un long baiser amer les tièdes carreaux d’or. Ivre, il vit, oubliant l’horreur des saintes huiles, Les tisanes, l’horloge et le lit infligé, La toux;

de certaines scènes. Chez Perrault, Le Petit Chaperon rouge est devenu un conte de mise en garde avec une morale explicite à la fin. Toute la subtilité du conte s’évapore au profit d’allusions directes, ne laissant plus de place à l’imaginaire du lecteur ou de l’auditeur. Mais pourquoi ne pas lire la version de Perrault après celle de Grimm et vous forger une opinion ? Il y avait une fois une bonne petite fille, aimée de tous ceux qui la voyaient, mais surtout de sa grand-mère, qui ne savait rien

entre 1881 et 1883. Entre deux épisodes, il pouvait se passer plusieurs mois : Collodi avait laissé Pinocchio mort ou presque mort, et l’histoire lui semblait terminée. On sait qu’il se remettait à écrire, peut-être malgré lui, parce que ses jeunes lecteurs se plaignaient auprès de l’éditeur. Pour les petits Italiens, indique Marc Soriano (1985, p. 106), Pinocchio a représenté d’emblée un chefd’œuvre, alors que son importance fut plus tardive en France où l’original fut longtemps confondu avec la version

Empire. Ce récit n’étudie pas l’argent comme un métal monétaire que l’on thésaurise, contemple et adore. Zola se livre à l’étude des mécanismes spéculatifs. Ce roman aurait pu s’intituler plus justement la Bourse. Pourtant son auteur ne rebute pas le lecteur par des considérations techniques arides. Il a su avec beaucoup d’habileté dramatiser sa fiction inspirée d’événements réels en la transformant en un combat épique. Résumé du roman : grandeur et décadence de la Banque Universelle Les titres donnés

Les poètes cherchent une musicalité dans leurs vers et les textes sont plus longs, parfois en prose. La génération d'aprés va trouver ce genre pesant mais ceratins de ces poèmes constituent cependant des pièces de référence qui touchent encore le lecteur aujourd'hui. Lamartine (1790-1869) entre dans les gardes du corps de Louis XVIII aprés avoir achevé ses études au collège des Jésuites en 1814. Très vite, il s'ennuit mais s'adonne à l'écriture, en 1820 grâce à ses textes, il est considéré comme