Légitimation

considéré ainsi pendant plusieurs siècles que la filiation normale était la filiation légitime. On souhaitait la protection de l’institution matrimoniale et par principe les enfants naturels étaient marginalisés. Leur seule échappatoire était la légitimation par mariage. Leurs droits restaient limités. Cette inégalité des statuts des enfants provenait de cette inégalité des filiations et commandait de se référer à des fictions juridiques s’éloignant de la vérité pour le législateur. L’essentiel des

de ce titre reposait sur la distinction entre la filiation légitime et naturelle. L’abolition de la distinction entre ces 2 filiations a eu une autre conséquence : la disparition de la légitimation. Elle permettait de donner à un enfant naturel, le statut d’enfant légitime. Il y avait deux formes de légitimation : par mariage, par autorité de justice (prononcée par le TGI quand le mariage entre les parents était impossible). Elle ne présentait déjà plus aucun intérêt concret depuis l’ordonnance

ORDRE POLITIQUE et LEGITIMATION I. Justification et formes institutionnelles de l’ordre politique A. Etat, Etat-Nation et souveraineté 1) L’Etat selon Max Weber 1) Quelles sont les caractéristiques de l’Etat selon Weber ? 2) L’Etat détient-il dans tous les pays le monopole de la violence légitime ? 2) Les deux conceptions de la Nation 1) Quelles sont les deux conceptions de la Nation présentées ici ? 2) En 1882, Renan déclare : « L’existence d’une nation est un plébiscite de tous les

Journal des anthropologues, 104-105 | 2006Journal des anthropologues Association française des anthropologues 104-105 | 2006 Anthropologie et Histoire face aux légitimations politiques Le processus traditionnel de légitimation du pouvoir royal dans les pays de bouddhisme theravâda The Traditional Process of the Legitimisation of Royal Power in the Theravada Buddhism Countries (Thailand, Cambodia) Alain Forest Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/jda/496 DOI : 10.4000/jda.496

est entourée. En d’autres termes, les vertus de la règle de droit rejaillissent sur ceux qui sont chargés de l’appliquer, c’est-à-dire les dirigeants politiques. La mystification du droit aboutit ainsi à la mystification du pouvoir. Le mode de légitimation « légal-rationnel », théorisé par Max Weber et dans lequel l’autorité des dépositaires du pouvoir trouve sa source dans un statut légal ; peut ainsi servir à qualifier l’Etat de droit. Au fond l’Etat de droit n’est utilisé que dans une substance

La légitimation et l'adoption de l'enfant hors du mariageTous droits réservés © Université Laval, 1960 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université

La fonction califale et sa légitimation (Xe-XIIe) Les événements survenus au cours du Xe siècle marquent un changement profond dans l’évolution du monde arabo musulman. Le calife, étant le successeur du prophète, réunit le pouvoir temporel au pouvoir spirituel. Son autorité s’étend sur le califat, ou il doit garder l’unité de l’islam. À la base le calife a la fonction religieuse d’imam, d’être celui qui guide la prière du vendredi ainsi que celui qui guide le pèlerinage. C’est le calife qui doit

L’élection : acte de légitimation, de délégation ou d’usurpation ? A propos de l’élection, Philippe Braud écrit : « Les choix opérés par le Peuple s’exerçant sous contrainte. Ils sont d’abord soumis à des règles juridiques qui prévoient les procédures selon lesquelles il est appelé à voter (…) Les choix sont conditionnés politiquement par les termes du débat qui se construit au fil d’une campagne électorale, les stratégies d’alliance entre les partis (…) » Le peuple aurait ainsi une « marge effective

étudions, cohabiter avec des modèles de légitimation traditionnels. La superposition de ces différentes pratiques donnent ainsi lieu à des systèmes singuliers. L’Histoire et l’ethnologie fournissent des explications à l’émergence ou au maintien des acteurs au pouvoir et nous aident à déterminer les sources de la légitimité politique et les processus de légitimation. Les processus de légitimité sont diversifiés et articulent plusieurs sources de légitimation, qu’elles puisent dans les institutions

“Livres de conduite et tactiques de légitimation au dix-huitième siècle.” “Légitimer” est selon le grand Robert “rendre légitime, faire admettre comme juste, acceptable, excusable”. Légitimer présuppose le passage de l’illétigime et donc de l’inacceptable au legitime. Un des utilisations les plus répandues du terme concerne les enfants nés hors du mariage. Mais l’absence de légitimité s’applique a bien d’autres domains. Parmi lesquels le domaine littéraire. Qu’on se souvienne par exemple des