Leiris Rêve Haut Mal

de syncrétisme, existent bel et bien dans ce texte étonnant de 1931.     Entre 1928 et 1937, les années de Valence, R. Bastide écrit 97 textes : 2 livres, 33 articles, 62 recensions, soit une moyenne de 9 articles par an, ce qui n'est déjà pas si mal. Il traite principalement de littérature (Gide, Mauriac, André Chamson, P-J. Jouve), de sociologie générale (en particulier 3 textes sur G. Richard), de sociologie religieuse et du mysticisme, thème qui semble le hanter et imprègne tous ses textes,

racine de mes cheveux ». Le petit cadeau précieux qu’elle lui fait confirme le grand intérêt qu’elle lui porte, de même que l’acceptation immédiate du mariage. 5. Lorsqu’il constate que tout est fini entre eux, le jeune homme est triste : « j’étais très mal- heureux », « terriblement déçu ». Il s’en veut de s’être absenté et s’attribue les torts de la sépa- ration : « c’était bien ma faute : il ne faut jamais quitter une femme qu’on aime ». 6. Il pense qu’en cas d’absence de l’être aimé, une femme peut

attention : le sacrifice et l’érotisme. Ces deux notions ont ceci en commun, qu’elles ont toutes les deux à voir avec le sacré puisqu’elles sont radicalement séparées du cours habituel - profane - de l’existence. La scission se réalise à la fois par le haut et par le bas : dans l’érotisme comme dans le sacrifice, l’homme obéit simultanément à un mouvement ascendant qui le met en rapport avec un ordre supérieur (le divin, la sainteté, l’amour et la mort idéalisée) et à un mouvement descendant qui le

ordinaire de la bourgeoisie française : « Je ne reconnais plus les hommes blancs, mes frères, comme ce soir au cinéma, perdus qu'ils étaient au-delà du vide fait autour de ma peau », écrira-t-il des années plus tard. Senghor accepte d'autant plus mal le rejet dont il est parfois l'objet qu'il est devenu citoyen français, en 1933, pour pouvoir se présenter à l'agrégation. « Simple formalité », dit-il. Il n'empêche. Sous l'influence de son camarade de khâgne, Georges Pompidou, le jeune Sénégalais

littéraire », il faut commencer par rappeler ce qu'on définissait scien tifiquement comme « mythe », quitte à s'interroger ensuite sur ce qui a pu conduire à user d'un même terme pour certaines productions des peuples sans écriture et pour les plus hautes réussites de la littérature. Ensuite, après un rapide examen de tout ce que la littérature comparée a généreusement intronisé « mythe littéraire », se présenteront quelques critères de délimitation. I. Le mythe ethno-religieux A beaucoup les Mythologiques

de Braque pour lesquels les « nègres », les « fétiches » n’étaient que de bonnes sculptures…comme les autres », que les masques étaient d’abord « des choses magiques », des médiateurs, des « intercesseurs » entre les hommes et les forces obscures du mal. Et (dit-il) « Les Demoiselles d’Avignon ont dû arriver ce jour-là mais pas du tout à cause des formes : parce que c’était ma première toile d’exorcisme… » Il semble erroné d’attribuer au primitivisme des artistes d’avant-garde un sentiment humaniste

simultanéïsme, le cubisme, l’orphisme, le futurisme, l’expressionnisme, le purisme, Dada, etc. » [7]. Il aura également pour mission de répondre aux questions : « l’esprit dit moderne a-t-il toujours existé ? » et « Entre les objets dits modernes, un chapeau haut de forme est-il plus ou moins moderne qu’une locomotive ? ». Ce projet peut s’expliquer par un mouvement de réaction qui se fait jour depuis la fin de la guerre. De Chirico a renoncé à sa peinture métaphysique pour revenir à un certain néo-classicisme

Musafar, que l’on peut rapprocher de cet état de transe. A ce propos, Louis Vincent Thomas, commentera la transe comme un discours du corps et citera dans l’un de ses ouvrages, l’exemple d’une initiée d’origine éthiopienne, dont M. Leiris a observé que « dans l’existence quotidienne, elle semble disposer d’une sorte de vestiaires de personnalités,… lui offrant des comportements et des attitudes toutes faites, à mi-chemin de la vie et du théâtre »[5]. L’artiste va donc se saisir du

sa future autobiograpbie. Supports : *Un groupement de texi:es autobiographiques : Pourquoi écrire son autobiographie? Extrait 1 : Rousseau, Lg.r C4ssions (1765-1770) p. 20 Extrait 2 : Sand, Hùtoire de ma vie (1847) p. 24 Extrait 3 : Leiris, LAy dhomme (1939) p. 26. Extrait 4 : Marjane Satrapi, Per4o1is (2000-2003) p. 32. * Reproductions de différents autoportraits. @ Avisionnerchezsoi:Pgr4b/i.rréaliséen2007parVincentParonnaudetMarjaneSatrapi. %l- Lectutecursive:Uneautobiograpieauchoix(saufLaPrbmg

..................................................................................... Sujet 10. Objet d’étude : Le biographique....................................................................................................... Texte A. Michel Leiris, L’Âge d’homme................................................................................................................... Texte B. François de La Rochefoucauld, Recueil des portraits et éloges .............................................