Les Amants du Flore

des hivers ? Jasmins dont un air doux s'exhale, Fleurs que les vents n'ont pu ternir, Aminte en blancheur vous égale, Et vous m'en faites souvenir. Orangers, arbres que j'adore, Que vos parfums me semblent doux ! Est-il dans l'empire de Flore Rien d'agréable comme vous ? Vos fruits aux écorces solides Sont un véritable trésor ; Et le jardin des Hespérides N'avait point d'autres pommes d'or. Lorsque votre automne s'avance, On voit encor votre printemps ; L'espoir avec la

direct, qui va parfois jusqu’à l’obscenité. On critique la tartu�erie, la pruderie, celui qui a�che une grande vertue morale et qui se choque facilement. Il ne parle pas de Tartu�e, mais de Caton. En gros, les Floralia, c’est des fleurs en l’honneur de Flore, où on conviait sur la scène des comédiennes qui tapait des strip tease pour honorer la déesse et les spectateurs honoraient la déesse en regardant. Caton, à l’époque de César, était venu au théâtre le jour des Floralia, et les gens n’osaient pas commencer

parfois un avant-goût du ciel : (13) Verhaeren, Les Campagnes hallucinées : Le donneur de mauvais conseils. (14) Cf. André Fontainas, Les Estuaires d'ombre. (15) Les Flambeaux Noirs : Le roc. 204 GUY MICHAUD Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants, De purs miroirs qui font toutes choses plus belles : Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles (16) ! Mais, plus souvent, le miroir laisse Baudelaire face à face avec lui-même. Au lieu de voir dans les yeux le reflet du ciel, il voit alors

Ne…. » André Spire - « le droit le devoir de vivre » Paul Eluard - « la rose et le réséda », « Est-ce ainsi que les hommes vivent » Louis Aragon - « page d’écriture » Jaques Prévert POESIE APOLLONIAQUE, POESIE ESTHETIQUE - « la pluie » saint amant - « les papillon » Gérard de Nerval - « le Hareng saur » Charles Cros - « les cheveux » Rémy de Gourmont - « le chasseur d’images » Jules Renard - « l’albatros » Charles Baudelaire - « apparition » Stéphane Mallarmé - « la colombe poignardée

debout devant le zinc d’un bar crapuleux Tu prends un café à deux sous parmi les malheureux Tu es la nuit dans un grand restaurant Ces femmes ne sont pas méchantes elles ont des soucis cependant Toutes même la plus laide a fait souffrir son amant 140 Elle est la fille d'un sergent de ville de Jersey Ses mains que je n'avais pas vues sont dures et gercées J'ai une pitié immense pour les coutures de son ventre J'humilie maintenant à une pauvre fille au rire horrible ma bouche Tu es seul

Tu es debout devant le zinc dun bar crapuleux Tu prends un caf deux sous parmi les malheureux Tu es la nuit dans un grand restaurant Ces femmes ne sont pas mchantes elles ont des soucis cependant Toutes mme la plus laide a fait souffrir son amant 140 Elle est la fille dun sergent de ville de Jersey Ses mains que je navais pas vues sont dures et gerces Jai une piti immense pour les coutures de son ventre Jhumilie maintenant une pauvre fille au rire horrible ma bouche Tu es seul le matin

qu'avait détruit la nature. Ces deux Veuves, en badinant, En riant, en lui faisant fête, L'allaient quelquefois testonnant, C'est-à-dire ajustant sa tête. La Vieille à tous moments de sa part emportait Un peu du poil noir qui restait, Afin que son amant en fût plus à sa guise. La Jeune saccageait les poils blancs à son tour. Toutes deux firent tant, que notre tête grise Demeura sans cheveux, et se douta du tour. Je vous rends, leur dit-il, mille grâces, les Belles, Qui m'avez si bien tondu;

debout devant le zinc d’un bar crapuleux Tu prends un café à deux sous parmi les malheureux Tu es la nuit dans un grand restaurant Ces femmes ne sont pas méchantes elles ont des soucis cependant Toutes même la plus laide a fait souffrir son amant 140 Elle est la fille d'un sergent de ville de Jersey Ses mains que je n'avais pas vues sont dures et gercées J'ai une pitié immense pour les coutures de son ventre J'humilie maintenant à une pauvre fille au rire horrible ma bouche

gentille… Je vous demande pardon, je suis si nerveuse… – Pauvre gosse ! Vous ne voulez rien me dire ? – Oh ! Dieu si. Ce n’est pas compliqué, allez. Il ne m’aime plus. Il… son amant ! Je n’y avais pas songé. Un amant, elle ? et quand ? et où ? et qui ? Cet idéal mannequin se dévêtait, l’après-midi, pour un amant ? Un tas d’images saugrenues se levèrent, – se couchèrent – devant moi, que je chassai en m’écriant : – Il ne vous aime plus ? Ce n’est pas possible ! – Oh ! si… Une scène terrible…

gardes, se délectent dans leur acharnement violent sur les nègres. La torture atteint son paroxysme dans l’interrogatoire de Toundi, accusé de complicité avec Sophie qui a disparu en emportant par devers elle l’argent de l’ingénieur agricole, son amant : je m’étendis à plat ventre devant le garde, Gosierd’oiseau lui tendit le nerf d’hippopotame…Le garde le fit siffler vingt-cinq fois sur mes fesses. Au début je ne voulais pas…je serrais les dents tout en m’efforçant de penser à autre chose. -Passe-moi