Les Ambassadeurs Holbein

tenir aux thèmes, des moralistes comme La Fontaine ou comme Montaigne sont bien plus proches de l'épicurisme que d'un souci apologétique. On a même prétendu que cette mode trouva des encouragements dans les fameuses Relazioni vénitiennes, où les ambassadeurs s'appliquaient à décrire les traits des personnages les plus importants de la cour du royaume de France. C'est la fameuse hypothèse des « clés », appliquées notamment aux Caractères de La Bruyère : il y aurait un personnage réel contemporain caché

accomplit des taches militaires, comme le siège de Mirandole (1511). En 1513, il rédige un Prologue pour La Calandria (une comédie de Bernardo Dovizi appelé Bibbiena). La même année, le duc d'Urbino le fait compte de Novellara et l'envoie comme ambassadeur à Rome ou il noue de nombreuses relations littéraires et artistiques. Mais, lorsqu'en 1516 , le pape Léon X aide son neveu, Laurent II de Médicis, à s'emparer du duché d'Urbino, Castiglione, fidèle della Rovere, est contraint de quitter Rome.

d’envoyer dans les principales cours d’Europe des représentants permanents se répand peu à peu, même si la vieille coutume des ambassades « solennelles » ne disparaît pas. Si les ambassadeurs vénitiens sont, grâce à leurs « relazioni », une de nos meilleures sources d’information sur l’Europe du temps, inversement, les ambassadeurs étrangers, ou les hommes qui accompagnent leurs souverains en Italie, ne manquent pas de décrire ce qu’ils y voient (ex. Commynes), et se joignent sur place aux groupes humanistes

composition rigoureuse et la symétrie ; tons chauds et coloris lumineux venant de Venise. Pas de mièvrerie, mais sentiment de puissance, fréquent chez Dürer. _ Hans HOLBEIN (1497-1543) En Allemagne, à cause de la Réforme, les représentations religieuses (images des saints et de la Vierge) sont presque exclues. Trouvant les arts trop figés, Holbein s’exile en Angleterre où il peut peindre des œuvres religieuses, puis se spécialise dans le portrait. Ses peintures sont précises et son travail méticuleux. _

chanson de Roland" * Le résumé: Charlemagne combat depuis 7 ans en Espagne. Il ne lui reste qu'à prendre Saragosse (Cap Aragon) dont le roi Marsile demande la paix. Sur le conseil de son neveu Roland, il envoi Ganelon comme ambassadeur. La mission est dangereuse et Ganelon, jaloux et rancunier, combine avec le roi Sarasin une embuscade où Roland périra. Pendant la bataille, tous les amis de Roland sont tués sauf l'archevêque Turpin qui a le temps de bénir les corps avant de mourir

l’invisibilité : il ne vole que la nuit, est peint en noir, et a été créé pour ne pas être repéré par les radars. Il devient alors aussi fascinant qu’un trompe-l’œil : noir sur la nuit noire. L’auteur rappelle ici que « dans son tableau Les Ambassadeurs (1533), Hans Holbein Le Jeune a représenté une forme allongée, pâle, étrange qui ne devient lisible qu’à l’aide d’un miroir cylindrique posé sur la toile ; et l’on découvre alors qu’il s’agit d’un crâne de mort… » « Le « Furtif » incarne ici un mythe vieux

APOLLINAIRE, Alcools, « Le Pont Mirabeau », 1913. Prolongement : La fuite du temps, thème pictural : les vanités. – Antonio de PEREDA, Le Rêve du Chevalier (1650). – Antonio de PEREDA, L'allégorie de la caducité (1640). – Hans HOLBEIN, Les Ambassadeurs (1533). Etudes d'ensemble : – Eléments de versification. – Reconnaître les formes poétiques : le sonnet, le poème en vers libres. – Reconnaître les registres littéraires : lyrique, élégiaque, tragique. SEQUENCE 2

joue-t-il avec les moyens du langage, à l’opposé de sa fonction utilitaire ou référentielle ? Séquence A Interrogation 2 Peut-on jouer avec les mots et avec les images ? 28-29 1. Jastrow, Raetz, Pignon-Ernest, Borrel de Caso, Cabanès, Holbein le jeune 2. MC Solaar, R. Devos, Magritte, Prévert 3. Pérec, Lescure, Apollinaire • Évaluation Merian, Apollinaire Séquence b Parlez-moi d’amour… surréaliste ? 30-36 1. Breton, Miró 2. Éluard, Aragon, Ernst 3. Péret, Desnos, Hugnet, Chirico

les lignes d’une restitution en apparence 2 « textuelle » de certaines scènes très simples de la réalité, se manifestent, comme dans Le Vendeur d’eau de Séville, une poésie et un mystère ne dépendant pas du seul métier du peintre. Holbein (Les Ambassadeurs, par exemple) et Dürer ont poussé la figuration au paroxysme dans le moindre des éléments de leurs œuvres par une intensité expressive dont la force vient du dépouillement du style, frôlant « avant l’heure » une intention qui confine à l’expressionnisme

l’autre : l’angoisse surgit spécifiquement dans la clinique (dans la vie de tous les jours) quand le sujet se trouve devant le vide de signification face au désir de l’Autre et quand le sujet ne sait plus ce que dit l’Autre. Peinture de Holbein : « Les ambassadeurs » avec en son centre une anamorphose. L’anamorphose : La perspective est ailleurs – signification au XVII : la vanité de la vie, donc son éphémère : message religieux : Prenez la bonne direction puisque la vie est éphémère. Un objet qui