Les Amours jaunes

un prêtre aux prises avec son pot de chambre, dans son intimité la plus sinistre. Les hommes sont prisonniers de leurs corps et des besoins matériels. • L'écart entre réalité et idéal est sans cesse souligné : « Vos omoplates se déboîtent, O mes amours ! Une étoile à vos reins qui boitent Tournez vos tours ! » « Mes Petites Amoureuses » 4. Le libre voyage • Le poète aspire à explorer un monde nouveau, merveilleux : « J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies Baiser montant aux yeux des

printanières! [50] Ils ont shako, sabre et tam-tam, Non la vieille boîte à bougies; Et des yoles qui n'ont jam... jam... Fendent le lac aux eaux rougies. Plus que jamais nous bambochons Quand arrivent sur nos tanières Crouler les jaunes cabochons Dans des aubes particulières. Thiers et Picard sont des Eros, Des enleveurs d'héliotropes; Au pétrole ils font des Corots. Voici hannetonner leurs tropes. Ils sont familiers du grand turc... Et, couché dans les glaïeuls

construction (deux quatrains/ deux tercets) et l’usage de l’alexandrin amplifiant la musicalité lyrique du lexique utilisé ; font de ce poème un sonnet "parfaitement conforme" aux règles définies par Boileau. Dans sa forme, le poème extrait des Amours jaunes écrit par Tristan Corbière au XIXème siècle obéit aux règles du sonnet : métaphores classiques « Tenons Pégase raide », formules lyriques « Ô », deux quatrains suivis de deux tercets, usage de l’alexandrin. Cependant, le poète détourne le genre

RECAPITULATIF PARCOURS, TEXTES, PROBLEMATIQUES ET MOUVEMENTS ANALYSES LINEAIRES Parcours I : L’alchimie poétique, la boue et l’or « L’albatros » (Les Fleurs du Mal) – Charles Baudelaire, 1859 « Le crapaud » (Les Amours Jaunes) – Tristan Corbière, 1973 « Le Lombric » (Les animaux de tout le monde) – Jacques Roubaud, 1981 Quelle image le poète donne-t-il de lui à travers ces allégories animalières ? I – L’albatros, un oiseau majestueux (strophe 1) II – La déchéance de l’albatros (strophes

Poésie à ne pas prendre au sérieux Langage proche du langage parlé Variété des rimes dans ses poèmes, il ne respecte pas les règles Ponctuation très présente qui rend le texte plus rapide Le titre même de son recueil, Les Amours jaunes, est ironique (le titre faisant référence au "rire jaune", rire grinçant, sinistre, désabusé). Il y pratique l'autodérision, cultivant les images du laid et le goût du paradoxe. I. Un univers proche du romantisme noir (Le romantisme noir est

Question de corpus : Comment se définit le poète maudit ? Nous allons étudier dans ce corpus l’extrait du texte de Baudelaire, Les Fleurs du Mal (1861) intitulé « L’albatros », « Le crapaud » de Tristan Corbière (extrait de Les Amours Jaunes écrit en 1873), un extrait de Poèsies (1845) de Edgar Allan Poe « Le corbeau » et finalement un extrait des Chants de Maldoror (1869) écrit par Lautréamont. Les poètes maudits sont des auteurs torturés, malheureux dans leur vie artistique et personnelle,

compassion mais aussi d’humilité devant les êtres misérables et rejetés. L’auteur vient donc ébranler les préjugés et pousser à la réflexion. Dans une démarche semblable mais plus personnelle, Tristan Corbière consacrera en 1873 dans son recueil Les Amours Jaunes un poème au crapaud qu’il décrira comme un être injustement incompris et qui inspire du dégoût. Mais Corbière va plus spécifiquement parler de la figure du poète maudit.

recueil les Fleurs du Mal écrit en 1857 par celui-ci, le deuxième poème s’intitule Le Pin des Landes appartenant au recueil Espana écrit par Théophile Gautier en 1845, le troisième poème s’appelle Le crapaud appartenant au recueil de poèmes Les Amours jaunes écrit par Tristan Corbière en 1873, le quatrième poème s’intitule Le Lombric appartenant au recueil de poème Les Animaux de tout le monde écrit par Jacques Roubaud en 1990, le cinquième et dernier poème s’intitule La Colombe poignardée écrit par

 Anthologie Poétique Sommaire : Préface Thèmes et poèmes : Le pouvoir de la Poésie « La Fonction de Poète », Victor Hugo, Les Rayons et les ombres « Le crapaud », Tristan Corbière, Les amours jaunes « Alchimie du verbe », Arthur Rimbaud, Une saison en enfer « Le Cageot », Francis Ponge, Le Parti pris des choses La Fuite du temps « Soleils couchants », Victor Hugo, Les Feuilles d’Automne « Le Lac », Leconte de Lisle, Derniers poèmes « LXXVI – Spleen », Charles Baudelaire, Les Fleurs du

décadents et symbolistes, écrit par Paul Adam et Félix Fénéon sous le nom de Jacques Plowert. Parmi les œuvres les plus importantes du courant, on peut dire A rebours de Huysmans, mais aussi Les Diaboliques de Jules Barbey d’Aurevilly ou les Amours Jaunes, recueil de Tristan Corbière.  Le symbolisme est un mouvement littéraire de la seconde moitié du XIXème siècle et du début de XXème siècle avec des écrivains comme Rimbaud, Verlaine, Mallarmé... Commençons par une définition : le symbole est