Les Chants de Maldoror

les qualités de quelque chose, elle loue quelque chose. Une partie très importante de la poésie universelle, d’ailleurs, fait l’éloge de quelque chose (cf. St John Perse, prix Nobel de littérature, et ses Éloges). L’élégie est un chant de louange et un chant de deuil. Porter le deuil de quelque chose, c’est la chose la plus difficile qui soit pour l’homme (comme le prouve l’histoire de l’art ou de la religion). Essayer de vivre la mort est très difficile. L’élégie est aussi pensée de la mort

pour créer un seul et même objet. L’association d’objet se fait par la libre association de mots ou d’idées, par connotation : l’inconscience onirique surgit. Nous pouvons citer le poète français surréaliste Lautréamont dans son ouvrage Les chants de Maldoror qui illustre ces rencontres inattendues, insolites, invraisemblables : « Beau comme la rencontre fortuite d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection ». Ces objets s’appuient entièrement sur la force de la métaphore

jouisseurs « au groin de porc ». Pour fuir la complaisance le raisonnement absurde trouve alors le renoncement. Il refuse la dispersion et débouche dans un dénuement arbitraire, un parti pris de silence, l’étrange ascèse de la révolte. Rimbaud, qui chante « le joli crime piaulant dans la boue de la rue », court à Harrar pour se plaindre seulement d’y vivre sans famille. La vie était pour lui « une farce à mener par tous ». Mais, à l’heure de la mort, le voilà qui crie vers sa sœur : « J’irai sous la

Caractère de ce qui demeure identique ou égal à soi-même dans le temps (identité personnelle). Synon : permanence. Ex : Vieil océan, tu es le symbole de l'identité : toujours égal à toi-même. Tu ne varies pas d'une manière essentielle (Lautréam., Chants Maldoror, 1869, p. 137). Le ruisseau garde son identité dans la diversité de sa forme. Il peut devenir lac ou torrent. La personnalité persiste dans le flux de la matière (Carrel, L'Homme, 1935, p. 227) : D. − PSYCHOL. Conscience de la persistance du

de René Ghil précédé d'un Avant-dire de Mallarmé. - Un Manifeste littéraire de Jean Moréas dans le Figaro littéraire du 18 septembre 1886. Des tendances diverses se font jour. Elles vont tantôt : - vers la révolte : Lautréamont et Les Chants de Maldoror. - vers l'hermétisme : Mallarmé - vers la voyance : Rimbaud. Le symbolisme subit des influences : - La peinture impressionniste ( celle de Degas, Sisley, Renoir, Monet ) - La musique wagnérienne Une double idée-force anime les

Documents Complémentaires Séquence n°1 Des Monstres Texte A : Homère, L’Odyssée, Chant XII, VIIIe siècle av JC (les monstres Scylla et Charybde) Tels sont ces deux écueils. L’un, de son faîte aigu, atteint le haut Ouranos, et une nuée bleue l’environne sans cesse, et jamais la sérénité ne baigne son sommet, ni en été, ni en automne ; et jamais aucun homme mortel ne pourrait y monter ou en descendre, quand il aurait vingt bras et vingt pieds, tant la roche est haute et semblable à une pierre

esthétique, moteur de l’épopée, de la prophétie comme du fantastique. Déjà saluée par La Mettrie et Diderot comme fécondation de l’intelligence, elle a suscité l’enthousiasme de Madame de Staël, de Rimbaud (Illuminations, 1874) et de Lautréamont (Les Chants de Maldoror, 1874). Sartre et André Breton y ont vu l’expression même de la liberté : « Ce n’est pas la crainte de la folie qui nous forcera à laisser en berne le drapeau de l’imagination. » (Manifeste du surréalisme, 1924). L’imagination : sujets de

superstitions de l'enfance que la raison des peuples perfectionnés a réduites aux proportions du ridicule. » Ainsi voit-on à l'œuvre, dans Smarra ou les Démons de la nuit, une sombre poésie, qui n'est peut-être pas sans préluder à celle des Chants de Maldoror, de Lautréamont, au service d'une écriture traversée d'angoisses et de cauchemars. Trilby ou le Lutin d'Argail (1822) En 1822, au retour d'un voyage en Écosse, Nodier publie un conte qui lui vaudra une certaine notoriété : Trilby ou

verbe de René Ghil précédé d'un Avant-dire de Mallarmé. - Un Manifeste littéraire de Jean Moréas dans le Figaro littéraire du 18 septembre 1886. Des tendances diverses se font jour. Elles vont tantôt : - vers la révolte : Lautréamont et Les Chants de Maldoror. - vers l'hermétisme : Mallarmé - vers la voyance : Rimbaud. Le symbolisme subit des influences : - La peinture impressionniste (Celle de Degas, Sisley, Renoir, Monet) - La musique wagnérienne Une double idée-force anime les symbolistes

latin ballare, qui signifie "danser". Elle constitue une forme de chanson à refrain, très en vogue aux XIVe et XVe siècles (Guillaume de Machaut, Jean Froissart, Christine de Pisan, Eustache Deschamps…). Son origine lyrique prédispose la ballade à chanter l’ amour, mais le genre s’ empare également de sujets religieux et philosophiques. Sa structure la dispose en effet à interroger la destinée humaine. Les caractéristiques de la ballade • Trois strophes de huit octosyllabes ou décasyllabes (huitains)