Les Colloques Sentimental

l’art, de la poésie, au langage de l’amour et pourquoi pas au langage de la mystique de la spiritualité, de la religion. » C’est donc à l’Unesco, à la Sorbonne et à l’Institut de France que les participants se retrouveront pour suivre les trois colloques prévus durant ces deux jours sur le thème « Lumières, religions, raison commune ». Lesdébats setiendront autour d’intellectuels athées, agnostiques et croyants, comme Jean-Luc Marion, Mgr Claude Dagens, Julia Kristeva ou Axel Kahn. Vendredi soir

RJC ED268 ‘Langage et Langues’, Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, 30-31 mai 2008, pp. 27-31. (http://rjced268.c.la) — (à paraître a) Considérations sur la notion d’identification dans une perspective sémanticoargumentative, dans Les Actes du Colloque international Construction d’identité et processus d’identification, Tours, 29-30 novembre 2007. — (à paraître b) "Trop femme pour ne pas plaire" et "trop femme pour être mère". L’intensité dans la perspective de la SPA, dans O. Galatanu (éd.), Les

Dieulefit –, je conçois une cité posée sur un piton escarpé, dominant la campagne. Lorsque j'approche une ville, j'ai d'abord rendez-vous avec un nom. J'avais toujours rêvé d'Ostende. J'aurais pu me contenter de la rêver sans y aller si une rupture sentimentale ne m'avait jeté sur les routes. Partir ! Quitter ce Paris trop imprégné des souvenirs d'un amour qui n'était plus. Vite, changer d'air, de climat… Le Nord m'apparut une issue car nous n'y étions jamais passés ensemble. En dépliant une carte,

sublimation. Le deuxième cycle est celui de l’amour spirituel, inspiré par Mme Sabatier. Comprenant neuf textes traitant de la passion sublime et l’amour spiritualisé, ce deuxième cycle fait entendre la quête ardente et nostalgique d’un au-delà sentimental et l’aspiration à une mystique de l’amour. Et le troisième cycle tourne autour de l’amour artiste qui commence par « Le poison » pour finir avec « Une gravure fantastique », poèmes principalement inspirés par Marie Daubrun, mettant en place une

mal - du moins en 1878 - comment il pourrait rester vraisemblable en s'écartant de la Normandie, terre de Flaubert qu'il suit si étroitement ici ("Une vie" combine visiblement la formule et la tonalité d'"Un coeur simple" et celle de l'"Education sentimentale", réduite à l'élément strictement individuel, à l'exclusion de toute préoccupation historique", écrit André Vial). En 1881 et 1882 il aura été conquis par la Méditerranée et l'Auvergne, ce qui explique les changements, de décor de Rencontre et

menée au Vietnam par mon propre pays. Mais à mes yeux, il est toujours légitime de dire que le régime de Vichy aura été de bout en bout souillé par son péché originel de juin 1940… » Quant à Klarsfeld, c’est pendant son intervention lors d’un colloque dans la Creuse les 29 et 30 mai 1996 qu’il explique que, s’il est revenu à l’Histoire (après une carrière d’avocat), « c’est pour que l’on ne dise pas un jour que Vichy avait sauvé des Juifs ». Ces deux interventions éclairantes sont rappelées

morosité. Pourtant, ces rencontres lui permettent de forger sa propre identité. Et il a la chance de tomber assez rapidement amoureux d'Odile. Mais il ne veut pas l'admettre, car il lui convient d'échouer dans tous les domaines, et notamment dans le sentimental, puisqu'il sait bien que c'est l'essentiel. C'est Odile, cependant, qui lui rend finalement le goût de vivre. Parti en Grèce pour s'éloigner d'elle, il écourte son séjour et revient en France «non pour y subir une existence vidée de toute réalité

cf. ibid., p. 785; le Salon de 1859, Pl. II, p. 624, 681. 25. Sur les sens complexes et fluctuants de ce mot, emprunté à Heine, voir Cl. Pichois, "La littérature française à la lumière du surnaturalisme", dans Le Surnaturalisme français, actes du colloque de l'Université Vanderbilt [1978], Neuchâtel, La Baconnière, 1979, p. 19 et suiv. 26. Salon de 1846, Pl. II, p. 431, 421, 440. Sur Baudelaire et Delacroix, voir L. Horner, Baudelaire critique de Delacroix, Genève, Droz, 1956; A. Moss, Baudelaire

l’action. C’est ce qui fait l’action elle-même. A l’acte III, plaintes de Titus, désarroi d’Antiochus, trouble puis froide violence de Bérénice cherchant à masquer la perte de ses moyens, et, pour finir, fuite d’Antiochus devant le désastre sentimental et psychologique dont il est le témoin impuissant et la victime. Les effets purement théâtraux sont délaissés dans cet acte : tout ce qui arrive découle de la décision de Titus annoncée un acte plus tôt ; tout espoir, toute incertitude même sont

délibérément en français, car cette langue, selon ses dires, l'aurait libéré des mythes de la tribu. Par ailleurs, mis à part ses blasphèmes dans Le Passé simple, dès Les Boucs, il accorde une valeur sacrale au Coran et manifeste un attachement sentimental à la langue arabe, tout en lui attribuant «des possibilités d’élévation mystiques»[40]. D’ailleurs, ses personnages ne peuvent pas réprimer leurs émotions devant «l’incantatoire koranique» et «le cantique des morts» respectivement dans Les Boucs