Les Damnés de la Terre

traductions de la Bible, qui elles-mêmes sont déterminés par l’esprit du traducteur. Mot employé pour la première fois dans la traduction de Luther. Estimer que le devoir s’accomplit dans le travail temporel et que c’est l’activité morale la + haute sur Terre(idée nouvelle issue du dogme protestant. Etre agréable à Dieu ≠ ascèse monastique, accomplir les tâches terrestres avec assiduité. Vie monastique soustrait l’homme aux devoirs de ce monde = égoïsme ≠ accomplissement de sa besogne professionnelle(expression

punition frappe voleur comme volé. Donc que pouvaient bien justifier au Lager des mot comme « bien » et « mal », « juste » et « injuste » ? A chacun de nous dire ce qui pouvait bien subsister de notre monde moral en deça des barbelés. LES ELUS ET LES Damnés Le chapitre neuf, central pour le livre, constitue l’épicentre d’une réflexion sur la nature humaine qui traverse l’œuvre, à partir de l’expérience concentrationnaire d’Auschwitz. L’auteur y entreprend une observation qui emprunte à la démarche scientifique

philosophes et intellectuels ayant travaillé sur le concept de violence. Nombre d’auteurs font l’apologie de la violence comme instrument de résolution des conflits. C’est ainsi que Sartre, s’inscrivant dans la même lignée que Frantz Fanon (dans les damnés de la terre), prône de manière ouverte l’utilisation des moyens violents pour venir à bout du système de domination mis en place par l’oppresseur occidental. Adoptant une franche rupture avec la position de ces auteurs (Sartre,Fanon ou Sorel), Hannah Arendt

Décolonisation : Schoelcher Victor, Esclavage et colonisation, introduction d’Aimé Césaire, Paris, PUF, 2007. Fanon Franz, Peau noire et masques blancs, Seuil 1975. Fanon Franz, Pour la révolution africaine, La Découverte, 2006. Fanon Franz, Les Damnés de la terre, avec préface de Sartre (1961), La Découverte, 2002. Fanon Joly, Franz Fanon : de la Martinique à l’Algérie et à l’Afrique, préface de R. Suvélor, L’Harmattan, 2001. Guérin Daniel, Les Antilles décolonisées, Présence africaine, préface de

d’un festival littéraire à Kigali « le deuil tardif Cependant, une seule voix s’est élevée lors du génocide, celle de Wole Soyinka qui a élaboré une pensée africaine du tragique. Nganang fait allusion à une autre catastrophe : le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 qui a entraîné la réaction d’écrivains et philosophes de l’époque tels que : Voltaire, Kant, Rousseau. Au XXème siècle, avec la Shoah, massacre des juifs par Hitler en Allemagne, Adorno, rescapé d’Auschwitz découvre une nouvelle

concupiscence. Ils vous demandent les biens de la concupiscence ; c’est la concupiscence qui les attache à vous. Vous êtes donc proprement un roi de concupiscence. Votre royaume est de peu d’étendue ; mais vous êtes égal en cela aux plus grands rois de la terre ; ils sont comme vous des rois de concupiscence. C’est la concupiscence qui fait leur force, c’est-à-dire la possession des choses que la cupidité des hommes désire. Mais en connaissant votre condition naturelle, usez des moyens qu’elle vous donne

renouvellent : la mort et l'espoir des renaissances. C'est aussi l'attribut de la mort et du temps qui détruisent tout. Elle symbolise la mort et la moisson. La moisson s’obtient en tranchant la tige qui relie, comme un cordon ombilical, le grain à la terre nourricière. La moisson c’est le grain condamné à mort comme nourriture ou comme semence. La vie après la mort et la résurrection des morts Chez les catholiques, la mort signifie l’entrée dans la plénitude de la vie nouvelle du royaume de Dieu

anticolonialistes. * Une opinion publique de plus en plus anticolonialiste Il n’y a guère de grands intellectuels pour la défendre. Beaucoup, au contraire la condamnent (voir la préface de J.P Sartre au livre de Franz Fanon, «  Les Damnés de la Terre »). L’église catholique, avec beaucoup de prudence, prône une nécessaire évolution conforme à son universalisme. Elle a d’ailleurs, beaucoup mieux que les autorités politiques et civiles, encouragé la formation de clergé indigène et autochtone

choisi car je trouve une certaine magie dans l'évocation du ciel étoilé en poésie. Un ciel d'été, plein d'étoiles, sans aucun nuage est d'ailleurs empli de cette magie. Se perdre dans l'immensité terrorisante de l'univers, se rendre compte que la Terre elle-même n'est absolument rien à l'échelle universelle, regarder ces étoiles, dont certaines sont plusieurs milliers de fois plus grosses que le Soleil, lui-même géant à côté de notre planète bleue, et s'imaginer l'énergie colossale développée par

pas omettre l'aspect parodique de la religion dans les deux œuvres. * * * Les interrogations et la désillusion de Beckett par rapport à la religion et à Dieu se transposent sur ses personnages. De fait, ni vivants, ni morts, ni sauvés, ni damnés les personnages des deux pièces se font les observateurs d'un processus qui les dépasse. Et c'est cette position d'observateurs qui amène l'image désillusionnée d'un Dieu indifférent, cruel, impuissant et par-dessus tout incompréhensible. Les personnages