Les Diaboliques Narration

récit et qui inviterait le lecteur à une relecture et à une réinterprétation du texte. Ainsi, toute la narration serait construite en fonction de ce « coup de théâtre » final, préparé tout au long du récit. Cependant, force est de constater que toutes les nouvelles ne respectent pas ce critère et que pour certaines, la conclusion n’a pas une place prépondérante par rapport au reste de la narration. C’est dire si la nouvelle est un genre vaste, rétif à une définition par trop restrictive. On peut

indéfini et précis en même temps. Le merveilleux païen est issu du folklore celte, où les êtres surnaturels interviennent sans cesse dans le quotidien.» Cette définition marque bien le caractère du merveilleux qui a le pouvoir de surgir dans la narration sans perturber la cohérence du texte. Le merveilleux a donc la capacité d’émerveiller le lecteur ou l’auditeur par divers moyens sans que ces derniers aient la possibilité de s’y opposer. Mais pourquoi ce merveilleux ne choque-t-il pas le lecteur

métamorphose du personnage. Il y a un fil rouge, progressivement elle se bestialise. Au départ on nous la présente comme la naissance de Vénus, mais plus on avance dans la narration plus le tableau se transforme en une vision infernale. Sur le plan de l’esthétique du nu du portrait féminin on passe à une vision diabolique. Par rapport à nana il y a deux femmes qui jouent le rôle de double, elles représentent un devenir possible de Nana : Irma : qui représenterait Nana qui a réussit La reine

style indirect libre permet ainsi à l’auteur d’insérer de nombreuses exclamations dans son récit, ce qui contribue également à sa vivacité, à son expressivité et à son réalisme. De cette façon, le lecteur perçoit directement à l’intérieur de la narration, les points de vue des personnages à travers leur langage: « Quant au vitriol, à l’absinthe et autres cochonneries, bonsoir ! Il n’en fallait pas. », illustre les pensées de Coupeau, tandis que le point de vue de Mes-Bottes face à l’alambic, la

L’utilisation  du  passé  simple  et  de  l’imparfait  (ligne  1)  marque  et  décrit  les  faits  référent   à  l’histoire  de  Pyrot  alors  que  l’utilisation  du  présent  de  narration  réfère  aux  opinions  et   aux  convictions  de  l’auteur  (ligne  5)     Aux   lignes   5   à   7   France   insinue   que   si   la   foule   ne   doute   pas   c’est

siècle des lumières qui a fait et fait toujours scandale. Dans ce roman épistolaire intemporel, nous assistons au duel pervers de deux dignes représentants des libertins du 18eme siècle : Mme de Merteuil et Valmont. Le roman repose sur la double narration de leurs intrigues. À travers les confidences des personnages, nous assistons en premières loges au récit de leurs aventures libertines respectives, nous voyons leurs stratégies et leurs péripéties. Nous verrons dans un premier temps que la perversité

Echapper à soi-même : le leurre de la fuite a) Se fuir, un personnage double et antithétique La fuite première se redouble d’une fuite seconde signalée principalement par le changement des temps verbaux, on est passé en effet à l’imparfait de narration. La dynamique de la course autorise le retour du refoulé, libère le double caché et sauvage. Elle laisse émerger la folie. Aussi assiste-t-on à une fuite en avant vaine : " son unique pensée était d’aller tout droit, plus loin, toujours plus loin

exclamations de la lamentation, interrogations oratoires, métonymie du cœur aux v. 16 à 18 qui concrétise le sentiment à travers l’organe, dénigrement de la raison d’État à travers l’hyperbole des complots autour du pouvoir (v.19). Qui plus est, la narration de Bérénice cède la place à une forme de confirmation rhétorique (formulation d’arguments pour modifier le point de vue de Titus) : Bérénice reproche à Titus ce qu’il n’a pas fait, en imaginant ce qu’il aurait pu lui dire (usage de l’irréel du

plus complexe qu’un roman polyphonique cette complexité est due entre autres au fait qu’il s’agit d’une dialogue entre une voix transparente et une voix opaque Quelques éléments de narratologie La narratologie est l’étude de la narration. On peut discerner 2 types : 1) LA NARRATOLOGIE DU CONTENU = étude de l’organisation du contenu cfr. A. GREIMAS, Sémiotique narrative → ‘schéma actantiel’ o part de l’idée que les personnages définissent

mondes possibles ». Cette phrase représente l’antithèse de l’optimisme modéré de « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » de Voltaire dans Candide. Il utilise pour ce : - en premier lieu, le sujet lui-même de la narration qui par définition est imaginaire. Mais les éléments qui vont suivre majorent ce contexte. - un lieu : « enfer » et des personnages :(Diable et son Majordome) eux-mêmes irréels. - un champ lexical de la guerre