Les Enfants Sauvages Malson

vie du "moi". Hors de la société, l'homme se déshumanise, perd son moi, comme le décrit Michel Tournier dans Robinson ou les Limbes du Pacifique. Grandir sans les autres est ne jamais l’acquérir, prenons l'exemple des enfants sauvages, décris par Lucien Malson dans Les enfants sauvages, qui grandissent hors de la société humaine et ne sont ni des hommes, ni des animaux, car ils ne possèdent ni la pensée, ni l'instinct de l'animal qui a été élevé' par sa horde. Les autres apprennent donc à l'Homme à

C’est ce à quoi nous initie l’éducation, qui a pour but de nous ouvrir au monde humain, à nous rapprocher de la notion de civilisation. La culture est par définition à l’opposition de la nature, comme la civilisation est à l’opposition de l’état sauvage. La culture est ce qui nous différencie des animaux, c’est la différence entre ce qui est naturel et inné et ce qui est acquis. L’homme est-il devenu meilleur grâce à la culture au fil des siècles qui passent ? Oui grâce aux différents moyens

nature est soit « bon », c'est pour l'homme un état d'innocence, de bonheur relativement à cette origine bienfaisante , cette mère nourricière appelée Nature. Ce premier sens est illustré par des mythes, des légendes, des représentations (« le bon sauvage », « l'âge d'or », « le paradis... ») qui eux, paradoxalement sont transmis par la culture. Le deuxième sens de la dénaturation comprendrait la nature comme foncièrement mauvaise pour l'homme, hostile, violente, il devrait recourir à la ruse comme

contingentes : sa famille, son milieu social, sa langue, sa culture. Peut-être reconnaissons-nous dans un homme d'abord ces traits singuliers, avant de le reconnaître dans son “ humanité ”. L'homme est donc un produit de sa culture. Lucien Malson, dans son livre les Enfants sauvages6, a bien mis ce fait en évidence : les déterminants culturels sont primordiaux dans la formation de l'enfant. L'identité de chaque homme est donc avant tout constituée par des éléments singuliers, liés à sa culture singulière

valeurs et des normes. Nous pouvons parler des « enfants sauvages », thème qui a inspiré Lucien Malson avec son œuvre Les enfants sauvages. Ces enfants en rupture total avec la société se retrouvent livrés à eux-mêmes dans un monde souvent animal, c’est le cas avec Victor de l’Aveyron, qui a été retrouvé à l’âge de 11-12ans après avoir vécu une bonne partie de sa vie dans la forêt. On remarque cependant que chez tous les cas d’enfants sauvages il existe de fortes similitudes. Si l’apparence générale

nature peut être « bon », c’est pour l’homme un état d’innocence, de bonheur relativement à cette origine bienfaisante, cette mère nourricière appelée Nature. Ce premier sens est illustré par des mythes, des légendes, des représentations  (« le bon sauvage », « l’âge d’or », « le paradis… ») qui eux, paradoxalement sont transmis par la culture. Dans un deuxième sens,  la dénaturation comprendrait la nature comme foncièrement mauvaise pour l’homme, hostile, violente, il devrait recourir à la ruse comme

l'article de Kant (1784) du même titre. Freud., 1909, Cinq leçons sur la psychanalyse. Vercors, H., 1952, Les animaux dénaturés. Foucault M., 1961, Histoire de la folie (extraits). Foucault M., 1963, Naissance de la clinique (extraits). Malson, L., 1963, Les enfants sauvages. Deleuze, 1967, À quoi reconnaît-on le structuralisme ? 

nature peut être « bon », c’est pour l’homme un état d’innocence, de bonheur relativement à cette origine bienfaisante, cette mère nourricière appelée Nature. Ce premier sens est illustré par des mythes, des légendes, des représentations (« le bon sauvage », « l’âge d’or », « le paradis… ») qui eux, paradoxalement sont transmis par la culture. Dans un deuxième sens, la dénaturation comprendrait la nature comme foncièrement mauvaise pour l’homme, hostile, violente, il devrait recourir à la ruse comme

seraientpréiudiciables, en empêchantles autres de songer à I'assister et, abandonnéà lui; même,il mourrait misèreavantd'avoirconnu ses besoins. se olaint de On de l'état de I'enfance;on ne voit pas que la race humaineeût péri, si I'hommen'eût commencépar être enfant. Nous naissonsfaibles,nous avons besoin de force; nous naissons dépourvusde tout, nous avons besoind'assistance;nous naissons stupides,nous avons besoinde jugement.Tout ce que nous n'avonspas à notre naissanceet dont nous avons besoin étant grands

de l’essence, étude de ce qui est propre à une chose : connaître ce qui est propre à l’homme. François TRUFFAUT : L’enfant sauvage  enfant trouvé dans un environnement naturel, isolé de toute présence humaine, donc de toute culture, de toute possibilité d’éducation. Victor, retrouvé dans la fin des années 20, dans une forêt. Libre : les enfants sauvages = MALSON. Enjeux : Qu’est ce qui ce passe quand on est privé de culture ? Ce n’est pas seulement sa nature biologique qui détermine