Les Fables Sont Elle Divertissantes

contradiction mérite qu’on approfondisse la fonction de divertissement qui semble être la seule que l’on puisse attribuer aux artistes. Que font-ils alors exactement en nous divertissant ? 2. L’artiste : dangereux et nuisible ? a. « Chassons les artistes de la cité » Imitateur au troisième degré, l’artiste, en nous divertissant, nous détourne du Vrai. La belle imitation ne donne pas accès au Vrai mais seulement à une image déformée du Vrai. Or, cette image, aussi inconsistante soit-elle du point

l’égoïsme ; le texte de Hugo s’inscrit dans un cadre autobiographique (Choses vues), le texte de Prévert recourt à une forme poétique dont la dimension narrative et la rupture finale à valeur consécutive ne sont pas sans rappeler la construction des fables. Les différences se situent également sur le plan de l’implication : distanciation pour La Bruyère ; implication directe chez Hugo, qui intensifie l’effet de réel en se donnant comme témoin ; focalisation interne dans un premier temps chez Prévert

commentaire littéraire Durant l’année 1678, alors sous la protection de madame de la Sablière, chez qui il réside, La Fontaine a l’occasion régulière de rencontrer bon nombre de personnages de la cour. Il écrit cette même année un second recueil de Fables, jugées beaucoup plus spirituelles, mais aussi plus engagées politiquement. On trouve au livre VIII de ce recueil une fable intitulée « Les obsèques de la Lionne ». Il s’agit de la fable 14, dont la construction en vers et achevée par une morale

l’égoïsme ; le texte de Hugo s’inscrit dans un cadre autobiographique (Choses vues), le texte de Prévert recourt à une forme poétique dont la dimension narrative et la rupture finale à valeur consécutive ne sont pas sans rappeler la construction des fables. Les différences se situent également sur le plan de l’implication : distanciation pour La Bruyère ; implication directe chez Hugo, qui intensifie l’effet de réel en se donnant comme témoin ; focalisation interne dans un premier temps chez Prévert

sujets sérieux et son emploi à bon escient peut conférer plusieurs avantages. Premièrement, cela permet à l’auteur de transmettre un message à un plus grand nombre de personnes. En effet, l’humour, par son côté divertissant, détend, trompe l’ennui et touche ainsi un public varié. Les fables sont des exemples très appropriés dans ce cas. Etudions celles de La Fontaine, sans doute le fabuliste le plus connu. A première vue, ses œuvres, en raison de leur forme et de leur fantaisie, semblent adressées

lecteur de réfléchir et, par conséquent, de changer son comportement. Pour commencer, la littérature a pour rôle de nous instruire. La littérature essaie de nous éduquer en nous faisant passer un message. Nous pouvons le constater dans l'une des fables de la Fontaine : Le Corbeau et le Renard où le corbeau est perché avec un bout de fromage dans le bec avec le renard qui le flatte. Le corbeau se sent extrêmement heureux d'être flatté, lâche son fromage, alors le Renard le ramasse et le mange.

nobles et des puissants. Montrant un monde meilleur et perçu comme possible ou envisageable, l’utopie possède un immense pouvoir de fascination sur le lecteur. c. Leur forme narrative propose en plus un texte divertissant et facile à lire pour le plus grand nombre, à l’image des autres argumentations indirectes comme le conte ou la fable. Moins tournées vers un public enfant comme les précédentes, leur simplicité leur permet de pénétrer facilement dans les milieux

furent les moralistes, peintres de mœurs et de caractères, qui au 17eme siècle représentèrent de façon plaisante les travers de leurs contemporains. La Fontaine quant à lui illustre les défauts des hommes par des animaux qu'il met en scène dans ses fables. La fable proposée, intitulée « Les obsèques de le Lionne » constitue un récit animé qui dépeint sans indulgence la comédie en usage à la cour. Lecture du texte Nous nous demanderons quels sont les procédés satiriques utilisés par LF dans cette

interlocuteur, tenir compte de sa dualité d’être de raison et d’émotion : recours à des moyens supplémentaires ou autres pour parler à l’imagination de son lecteur. II. Quelle littérature pour persuader ? dans quel contexte ? Dans « Le pouvoir des fables », fable de La Fontaine (VIII, 4), un orateur, dans l’Antiquité, essaie de retenir l’attention de son auditoire en multipliant les arguments. Peine perdue ! En leur racontant une histoire, il se fait écouter… Persuader : agir sur la sensibilité

OBJET D’ETUDE 1 : La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation (Œuvre intégrale : La Fontaine, Fables) Commentaire Les animaux malades de la peste Introduction : Cette fable est l’amorce du deuxième recueil. La Fontaine s’est inspiré d’Esope et de Pilpay (fabuliste oriental). Thème de la fable : mal fréquent, sujet grave, évocation du monde de la Cour à travers les animaux. I. Un récit à caractère théâtral, à multiples rebondissements 1. Une exposition longue