Les Fables Universelles

sociaux. Sa valeur est collective, universelle. Le récit fait évoluer des personnages humains qui représentent des catégories, (humaines, sociales) dont ils sont des exemples types : un seigneur, un sage, une veuve, un berger … . Ils sont aussi représentatifs d'une époque. Les animaux sont eux chargés d'une valeur symbolique, ils permettent, par transposition, d'évoquer les comportements, les caractères des hommes. Les thèmes abordés sont très divers. Les fables critiquent la vie sociale ou la vie

Supervielle est un auteur du 19ème, 20ème siècle. A son nom on fait référence à l’une de ses plus célèbres œuvres La fable du monde. Au son de ce titre notre vision se porte directement sur la fontaine puisque nos souvenirs sont gorgés par ses célèbres fables. Mais le fait que le mot fable soit présent signifie t-il que ces deux œuvre se ressemblent ou que se soit de même pour ces deux auteurs. Cela semble être l’avis d’Eluard lors de son entretien avec Claude Roy. De ce fait une ressemblance telle que

a écrit trois recueils de fables, tous dédiés à des membres ayant un lien avec louis XIV. Considérés comme chef d’œuvre de la littérature, ces recueils ont assurés le succès à JDF meme au temps de l’opposition entre son mécène M. Fouquet et le roi soleil. C’est au second recueil que nous allons nous interessé et plus particulièrement au livre VII. Celui-ci s’adresse plus particulièrement aux adultes puisque pour l’écrire, JDF s’inspire de l’indien Pilpay dont les fables sont beaucoup plus satiriques

L'imitation des Anciens : pour garantir la perfection, et pour s'inscrire dans une histoire littéraire. La Fontaine s'inspire d'Esope , un fabuliste grec de l'Antiquité. • • Le souci de l'universel : on croit à l'existence du Vrai et du Beau, valeurs universelles et éternelles et on cherche à peindre la nature humaine (défauts, comportements, qualités) Le style : on respecte la décence (pas de scènes choquantes), on écrit de façon claire, sans vulgarité. II. Enjeux du Classicisme • • L'honnête homme : un

L'enseignement des doctes est fondé sur le respect de modèles grecs et latins. Leurs œuvres sont considérées comme des exemples à imiter (exemple : les fables d'Esope et de Phèdre imitées par La Fontaine). La longévité des œuvres antiques explique la considération dont elles font l'objet. En effet, le classicisme recherche ce qui est permanent et universel, et peint la nature humaine, non la diversité des hommes. Cette imitation est cependant mise en question à la fin du siècle. Le classicisme atteint

Voltaire Séquence 2. Argumenter et délibérer (Objet d’étude 4 : Convaincre, persuader et délibérer : formes et fonctions de l’essai, de la fable et du conte) Corpus : GT (1. Essai : Baudelaire 2. Trois fables de La Fontaine 3. Un extrait de Candide Lecture complémentaire : Les Fables (livres V, VI, VII) Séquence 3.Formes et enjeux de l’écriture autobiographique (Objet d’étude 5 : L’auto biographie) Corpus : Les Confessions de Rousseau (livres I-IV) + GT (Chateaubriand, Proust, Yourcenar)

tardivement dans l’“ample comédie aux cent actes divers” que sont les Fables. Hormis deux apparitions isolées au Livre IV (Le Singe et le Dauphin) et au Livre VII (La Cour du Lion), le Singe ne s’intègre vraiment à la population des Fables que dans le dernier recueil, paru en 1694, tout à la fin de la vie de l’auteur : on le rencontre dans deux fables à partenaires animaux du Livre IX (Le Singe et le Léopard et Le Singe et le Chat), et trois fables aux acteurs disparates du Livre XII (Du Thésauriseur et du

le fondateur de l’apologue. Cet ancien esclave qui aurait vécu au VIe siècle av. J-C a laissé des centaines de fables en prose mettant en scène des animaux et développant une morale facile à comprendre. La tradition ésopique s’est ensuite transmise grâce au fabuliste latin Phèdre au Ier siècle, puis grâce à l’humanisme au XVIe siècle qui a donné des traductions et des imitations des fables antiques, et enfin grâce à l’œuvre de La Fontaine au XVIIe siècle qui s’est inspiré des Anciens. • Depuis l’antiquité

II] Préparation de texte sous forme de commentaire La Fontaine est un fabuliste et un moraliste du XVII ème siècle. Il est l’auteur des Fables qui lui ont donné tout sa notoriété, cette œuvre a été rédigée en trois temps, entre 1668 et 1694. C’est un auteur qui appartient au courant classique, qui se veut respectueux des règles d’écriture et a la volonté de plaire « Castigat ridendo mores ». Les auteurs classique aiment la facilité et sont à l’origine d’œuvres stylisées et tout comme les humanistes

border le noir rivage.- J'ôte le superflu, dit l'autre, et l'abattant,Le reste en profite d'autant.Le Scythe, retourné dans sa triste demeure,Prend la serpe à son tour, coupe et taille à toute heure ;Conseille à ses voisins, prescrit à ses amisUn universel abatis.Il ôte de chez lui les branches les plus belles,Il tronque son Verger contre toute raison,Sans observer temps ni saison,Lunes ni vieilles ni nouvelles.Tout languit et tout meurt. Ce Scythe exprime bienUn indiscret Stoïcien :Celui-ci retranche