Les Fantasmes

Géo : Devoir Réfugiés : le fantasme de l'infiltration terroriste L'argument est répété à longueur d'interviews par des personnalités comme Marine Le Pen ou Christian Estrosi : des terroristes se cacheraient parmi les migrants... Mais est-il crédible ? Autant le dire tout de suite : non, et on vous explique pourquoi. On le voit depuis deux semaines, l'accueil des réfugiés syriens et irakiens n'est pas sans créer une certaine crispation dans une partie de la population. Avec pour leitmotiv le fameux

demande-t’ont. Cette question s’inscrit bien dans la modernité de nos société car notre monde est celui qui certainement aura été le plus attentif et soucieux de nos rêves : il les étudies, il les associe a notre sentiments de liberté, il nous fait fantasmer, il nous projette vers un idéal. Du rêve a la rêverie: George sand «  indiana « : échapper a la réalité, construction d’un idéale avec un paris sublimé. JJ rousseau : les rêveries du promeneur solitaire : les sentiments animent la rêverie , échapper

le narrateur ne décrit pas le ton de sa voix, ne lui prête aucun sentiment (est-elle agacée ? tendre ? sévère ?). Aucun accès à la psychologie de Mme Arnoux elle n’est qu’une pure enveloppe charnelle, un pur objet du regard, objet de tous les fantasmes. C’est d’ailleurs par l’échange de regard « leurs yeux se rencontrèrent » que l’amour est provoqué. Mme Arnoux est décrite dans un mouvement de rapprochement, d’une impression d’ensemble (« assise, toute seule, éblouissement ») aux traits du visage

sexuel et désir d’enfant, et donc de réconcilier en pratique sexualité et reproduction. Mais, comme le rappelle Joyce McDougall, ce à quoi nous avons affaire en analyse c’est au désir enfoui du patient(e) d’avoir un enfant du père, de la mère ; fantasmes inconscients « à l’abri » de toute libération sociale de la sexualité, enracinés dans l’infantile, à un âge où la contraception n’a pas de réalité psychique [4]. La leçon psychanalytique que l’on peut tirer des bouleversements intervenus ces dernières

personnels : c’est le second aveu de la pièce, l’aveu d’un amour incontrôlé et excessif. Pour étudier cette scène, nous montrerons, dans un premier axe, que Phèdre construit un fantasme puis nous étudierons dans un 2e axe, les notions de fatalité, de monstruosité et de violence. AXE 1 : LA CONSTRUCTION D’UN FANTASME Un fantasme est une image qui est associé au désir le plus profond d’un être humain. C’est donc l’image d’Hippolyte qui s’impose dans le discours de Phèdre, à tout moment et à tout propos

parler d'une différence entre le désir animal et humain : l'homme représente dans son esprit ce qu'il désire, il déforme donc l'objet du désire. C'est le problème du fantasme, l'homme imagine toujours ce qu'il désire en les rendant mieux dans son esprit qu'ils ne le sont en réalité. Le problème étant que quand l'homme réalise ses fantasmes, il est déçu. Il se fait des illusions de ses désirs par la conscience. La question est donc, est-ce qu'on a la capacité de se contenter de l'illusion ? Rousseau

de sexualité peut ne pas être assimilée à une souffranceFACTEURS DU DESIR • Désir sexuel spontané: déclenché par des stimulations internes • Désir sexuel déclenché par des stimulations externes • Facteurs incitateurs: testostérone, oestrogènes, fantasmes, attirance, sentiment amoureux… • Facteurs suppresseurs: dépression, pensées négatives, anxiété +++, conflits dans le couple, mauvaise estime de soi… • La recherche scientifique doit continuer, car très peu d’éléments pour la compréhension du désir

dernier à s’extasier, non sans une ironie latente. De prime abord, le poète est traversé par des doutes religieux. L’univers chrétien le dispute à l’univers païen. Le christianisme est associé au poison qui entache le poète. S’ensuit un fantasme de la damnation que ce dernier ressent au quotidien. Cette tension semble alors désamorcée par l’humour empreint dans la parodie religieuse. Tout d’abord, le christianisme est vécu comme un empoisonnement et une déception. Premièrement,

suppose un fantasme ou un rêve érotique de l'auteur. Il parût dans son recueil Les Contemplations publié en 1856 dans la partie « Autrefois », qui recense des poèmes du passé en confrontation avec les plus récents dans la partie « Aujourd'hui ». Ce recueil est marqué par le deuil de sa fille et son exil ordonné par Napoléon III suite au réquisitoire de V-H du 17 juillet 1851. Or, ce poème est l'un des seuls à ne pas aborder ces sujets. Il évoque un souvenir sauvage (ou un fantasme) de jeunesse

patient (avec les différents intervenants, qui ne se cachent pas d’informations les uns aux autres) Un réalisme lucide C’est loin d’être l’écoute bienveillante des fantasmes du patient, cherchant leur signification par rapport au passé. On écoute plutôt la souffrance du patient, jusqu’à ses origines lointaines, et on sait que les fantasmes créés pour échapper à ces souffrances peuvent conduire au crime. Le thérapeute doit naviguer entre empathie et distance. C’est la dualité de ces hommes qui oblige