Les Fenêtres Allitération

révèle le désir de l'homme que la mer soit à l'image de la terre (v. 28 à 32). En effet, sont énumérés les éléments de la terre apparaissant comme rassurants : les formes géométriques régulières (« cubes »), le minéral solide - (« pierre »), les fenêtres -synecdoques des maisons, lieu sûr et intime -, la nature domestiquée, (« pots de géranium »), une élévation stable (le « coteau », et non la vague), « la gare d'un funiculaire » soit une façon plus sûre de voyager. Enfin, le « drapeau » (M. 29)

Apollinaire, Eluard, Aragon. La poésie lyrique exprime les sentiments les plus passionnés. La nature Le monde et la nature sauvage est au cœur de l’expérience lyrique. Le promontoire de V.Hugo, la maison du berger de Vigny, le vallon de Lamartine, les fenêtres de Baudelaire figurent la relation du poète au monde extérieur, naturel ou urbain. L’espace dessine une géographie intime qui ressemble au paradis perdu (ex : verger, vallon, jardin, lac, montagne). Le temps Automnes ou crépuscules, aubes, printemps

se modifient tranquillement. Cette voie raconte une histoire, celle d’une femme en fin de journée qui cherche une autre âme vivante, errant comme elle. Cette femme rentre pour s’asseoir à sa fenêtre et de nouveau chercher une autre âme vivante comme elle à sa fenêtre. Jusqu’au jour où elle voit une autre fenêtre comme la sienne avec le store levé, mais sans âme à travers. Et pour finir, à la fin d’une longue journée descend les escaliers pour aller dans la berceuse de sa mère ou cette dernière est

syntaxien. Sa poésie est instrumentation verbale. II Une poésie auto-référentielle C'est qu'il s'agit ici non pas de religion mais de poésie. a) Les métaphores du texte 1) Plusieurs termes réfèrent assez explicitement à la poésie : la « fenêtre » (v. 1), comme le « vitrage » (v. 9), est un châssis de ver(re)s, le « vitrage » c'est l'action de garnir de ver(re)s ; le vitrail, c'est de la peinture sur ver(re). La « flûte » (v. 4), c'est un verre à pied. Or le poème « Sainte » est, fait assez

vois » (vers 25). - perceptions olfactives : « fleurs », « odeurs » et « senteurs » - perceptions tactiles : « des meubles polis » (vers 16) - perceptions auditives : crées par la richesse des assonances et des allitérations. Ainsi la deuxième strophe est dominée par les allitérations de consonnes continues liquides et vibrantes : les plus rares fleurs mêlant leurs odeurs. De même les assonances en « an » sont fréquentes aux vers 19-23. Les sensations s'enrichissent en se mêlant ou en s'ajoutant

| Champ lexical de l'Eglise | (l.5)"mon dieu" (l.18)"bénit" (l ;20)"seigneur" (l.27)"Adam" (l.29)"fétiches" | Voltaire met en valeur les contradiction entre les fondements de la religion et le traitement des noirs. | Patronyme à double sens Allitération Assonance | (l.9)" Venderdendur " | Van düren, libraire hollandais, avec lequel Voltaire s'est accroché. "Vendeur à la dent dure" souligne le caractère cruel du négociant. | Champ lexical du négociant | (l.7)"maître" "Venderdendur" (l.8)"négociant"

frappe. « Thunder-ten-Tronckh » qui pour le coup est complètement inventé. D’emblée, c’est un nom qui prête à rire : Thunder c’est la “foudre” en anglais, c’est l’attribut de Jupiter, donc c’est très orgueilleux, et l’imitation du tonnerre avec les allitérations en T est ridicule, on dirait que le nom a été inventé pour faire peur aux gens. De plus, ce nom installe une atmosphère satirique. Puisque Voltaire, au cours de son œuvre, dément la théorie optimiste du philosophe Leibniz. Celui-ci étant Allemand

escaliers qui « n'étaient pas éclairés » (ligne 2), de sa peur des « cafards » (ligne 8), du « couloir puant », de « sa petite chaise, crevée » qui « s'enfonçait sous lui » (ligne 18). Les deux occurrences de l'adjectif « petit » ( « une toute petite fenêtre » à la ligne 10) renforcent cette insistance sur la pauvreté, de même que les tournures négatives ou restrictives de la ligne 2 soulignent le manque. Mais nous remarquons un contraste entre ce réalisme (1. 10-13) (1. 18) et le lyrisme qui domine

sa pauvreté. Pour se moquer de lui, Voltaire utilise l’ironie. On a plusieurs exemples comme le nom invraisemblable de son château, (allitération en t, difficilement prononçable) ou sa province, la Westphalie, qui est extrêmement pauvre. On oppose « M. le baron était un des plus puissants seigneurs de Westphalie » à « car son château avait une porte et des fenêtres ». Les deux propositions ont des significations opposées et leur rapport est strictement illogique. Puis l’auteur assimile des termes

à justifier son pouvoir. Il utilise un argumentaire raisonné et logique,puis il se montre plus humain qu’il n’y paraît. Il appelle Antigone à la pitié, parle de son fils: «Alors, aie pitié de moi, vis. Le cadavre de ton frère qui pourrit sous mes fenêtres, c’est assez payé pour que l’ordre règne dans Thèbes. Mon fils t’aime. Ne m’oblige pas à payer avec toi encore. J’ai assez payé.». Il se montre même bon, dans une certaine mesure: «je veux te sauver», «je vais tout de même perdre le temps qu’il faudra