Les Furies

fin te punisse. Sus, sus, brisons la porte, enfonçons la maison ; Que des bourreaux soudain m’en fassent la raison. Ta tête répondra de tant de barbaries. Médée, en l’air dans un char tiré par deux dragons Que sert de t’emporter à ces vaines furies ? Epargne, cher époux, des efforts que tu perds ; Vois les chemins de l’air qui me sont tous ouverts ; C’est par là que je fuis, et que je t’abandonne Pour courir à l’exil que ton change m’ordonne. Suis-moi, Jason, et trouve en ces lieux désolés

tonalités majeures d’Ut et surtout de Sib et de Fa, tonalités que Rameau préconisait pour les « tempêtes, furies et autres sujets de cette espèce ». À ces choix de tonalités s’ajoute l’écriture elle-même, qui oscille entre les réminiscences douloureuses d’un passé amoureux et la détermination vengeresse. Salomon, dans les scènes de féerie monstrueuse, recourt aux poncifs de l’évocation des furies et des monstres. Le duo qui oppose une Créüse effrayée à Médée lors de l’apparition de cette dernière place

qui reste souvent d'actualité, que l'on soit chefs d'Etats (je ne pense pas qu'il y en ai beaucoup qui passe par ici), nobles ou du peuple, courtisans, moines ou prédicateurs. voici quelques passages parlant de la folie : "il en est une que les furies déchainent des enfers, toutes les fois qu'elles lancent leurs serpents et jettent au cœur des mortels l'ardeur de la guerre, la soir inextinguible de l'or, l'amour déshonorant et coupable, le parricide, l'inceste, (...). L'autre démence n'a rien de

au-delà se trouvait l'Enfer des méchants ; dans la troisième région était le Tartare, et la quatrième comprenait les Champs-Elysées. Dans l'Erèbe, on voyait le palais de la Nuit, celui du Sommeil et des Songes : c'était le séjour de Cerbère, des Furies et de la Mort. C'est là qu'erraient pendant cent ans les ombres infortunées dont les corps n'avaient pas reçu de sépulture ; et, lorsque Ulysse évoqua les morts, ceux qui lui apparurent, dit Homère, ne sortirent que de l'Erèbe. L'Enfer des méchants

prompt supplice De tant de cruautés à la fin te punisse. Sus, sus, brisons la porte, enfonçons la maison ; Que des bourreaux soudain m' en fassent la raison : Ta tête répondra de tant de barbaries. Medee Que sert de t’emporter à ces vaines furies ? Épargne, cher époux, des efforts que tu perds ; Vois les chemins de l' air qui me sont tous ouverts( Médée s’enfuit pour toujours dans un char emporté par des dragons ailés.) : C' est par là que je fuis, et que je t' abandonne Pour courir à

coups se redouble / Leur conflit se rallume et fait si furieux" les allitérations dures en «k» et en «r» renforcent l’expression de la violence; par ailleurs, l’adjectif «furieux» est mis en relief par sa position en fin de vers et par la diérèse. (furi-eux) certaines expressions sur la violence du combat sont mises en valeur: «ils se crèvent les yeux» à la fin du vers 20, «sanglants» à la fin du vers 23 ou encore le verbe «viole» au début du vers 28 .le champ lexical de la violence et du combat parcourt

viole » était un certain Jean de Sainte Colombe. Les quelques manuscrits de Marais, datant de ses débuts, qui ont récemment été mis en lumière, sont remarquables. Ces morceaux présentent souvent des « coups d’archet diaboliques », c’est-à-dire des « furies » rapides de coups d’archet séparés où la coordination de l’archet et du doigté relève de la prouesse d’un virtuose. Il n’est pas surprenant de retrouver les mêmes types de passages dans la musique de Sainte-Colombe, notamment dans ses pièces pour

tellement Hermione qu'il en devient fou. Dans les moments de folie, je voulais que les spectateurs comprennent que Oreste est devenu fou car il ne meurt pas comme les personnages des pièces tragiques. C’est pour cela que j’ai décidé de mettre en scène les furies que seul Oreste voit. Elles seraient habillées en blanc pour ne pas trop les remarqué, avec des serpents sur la tête. Ensuite, sur scène, Oreste aurait la tête baissée, serait recroquevillé et parlerai très bas car il subit son destin sans pouvoir

personnage qui a vendu son âme au diable Constance : vin exotique du Cap (Afrique du Sud) Nuits : vin capiteux de Bourgogne Partir en caravane : mener une vie de débauche Styx : fleuve qui fait neuf fois le tour des Enfers Mégère : une des Furies, qui venge les crimes impunis Proserpine : reine des Enfers Commentaire littéraire : Sed non satiata fait partie du cycle de Jeanne Duval. Le thème de la belle noire reprend une tradition du poème baroque datant du XVIIème siècle. Baudelaire

rajeunit. En Égypte, en Grèce et au Proche-Orient          Pharaon, le souverain d’Égypte, portait l’uraeus sur sa tiare. Ce petit serpent était considéré comme symbole de la royauté. Dans la mythologie grecque, le serpent était un attribut des Furies qui tourmentaient les méchants. Cependant Asclépios, le dieu de la médecine, est souvent représenté avec un serpent dont le venin peut devenir un médicament. Mercure, le messager des dieux, est connu avec son caducée, entrelacé de deux serpents, qui