Les Grands Cimetières Sous La Lune

Cet extrait provient de l’œuvre nommée Les Grands Cimetières sous la lune écrit par Georges Bernanos en 1938. Ce dernier fut le témoin en Espagne des crimes auxquels se livrent les milicesfrancistes. Il décide dans son œuvre de relater les faits qu’il a vus en Espagne. Dans cet extrait, l’auteur dénonce l’indifférence des pays européens face aux massacres en Espagne et n’hésite pas à critiquerviolement les responsables de ce massacre. Est-ce que les faits relatés par l’auteur sont réels où ont-ils

de Corneille créée en 1637. Le second est une lettre ouverte publiée par Emile Zola en 1897 au cœur de l’affaire Dreyfus et intitulée « Lettre à la jeunesse ». Le troisième document est un extrait d’un pamphlet de Georges Bernanos, Les grands Cimetières sous la Lune (1938). Tous ces documents font dialoguer deux générations : les jeunes et les ainés. Quels sont les portraits de la jeunesse donnés dans ce corpus ? Nous verrons qu’ils varient selon celui qui l’exprime. Les quatre documents de

__________________ Vivien a créé il y a deux ans avec une dizaine d’amis l’association Allez les rouges !, association de supporters de leur équipe de football favorite. Cette association, immatriculée après dépôt des statuts à la préfecture, a connu un grand succès puisqu’aujourd’hui, elle compte plus cinquante-cinq adhérents. L’association a même une partie de tribune qui lui est réservée. Lors du dernier match, des adhérents se sont battus avec les supporters de l’équipe adverse et également avec les

 Présentation d’un auteur du XXème siècle Georges Bernanos (1888-1948) I. Biographie Georges Bernanos naît à Paris le 20 février 1888. Il passe la plus grande partie de son enfance à Fressin dans le Pas-de-Calais, terreau fertile pour l’imaginaire du futur romancier qui y fera vivre la plupart de ses personnages. Homme de foi et de passion, anticonformiste et polémiste, Georges Bernanos débute dans le journalisme dans un hebdomadaire royaliste. Il conservera toute sa vie ses convictions monarchistes

universellement confondues des fascismes et des "démocraties" hypocritement réfugiées derrière l'écran de la non-intervention. Traques, exécutions sommaires, tortures, fausseté des bonnes intentions, trahison tranquille des valeurs du christianisme sous couleur d'anti-bolchevisme, toute l'horreur de la guerre civile est montrée, sans complaisance mais sans omission. Stupeur de Bernanos : l'église d'Espagne jusque dans sa hiérarchie épiscopale soutient et absout le massacre de masse, les nonnes elles-mêmes

Analyse du texte Charles Baudelaire ”Spleen”(LXXVI) Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867. Il a été un grand poète du XIXème siècle connu parfois pour ses oeuvres, parfois par sa vie de bohème. Il était un étudiant en droit, mais en étant attiré par la vie de bohème et les bas-fonds parisiens, ou la prostitution et l’alcoolisme dominé partout, il finit par renoncer à ses études de droit. Pour qu’il renonce à ses

souvenirs que si j'avais mille ans. » deuxièmement, le poème dans son entier, est composé de strophes irrégulières, comme si elles donnaient un aperçu du déséquilibre intérieur du poète. Nous nous apercevons ensuite que le poème est composé de deux grandes strophes ; la première du vers 2 au vers 14 et la deuxième du vers 15 au 24. cette coupure du poème en deux indique une évolution dans l'esprit du poète, il est d'abord envahit par des souvenirs désordonnés et confus, son passé le rattrape. Puis,

Le navire La troisième, elle, est d’un navire Avec tous ses drapeaux au ciel, La troisième, elle, est d’un navire Ainsi qu’ils vont sous le soleil, Avec leurs mâts avec leurs ancres, Et leur proue peinte en rouge ou vert, Avec leurs mâts, avec leurs ancres, Et tout en haut leur guidon clair. Or, la troisième, elle, est dans l’air, Et puis aussi, elle, est dans l’eau, Or, la troisième sur la mer Est comme y sont les blancs bateaux, Et les rochers, et les accores, Et terre dure ou

Rimbaud ! Tes dix-huit ans réfractaires à l'amitié, à la malveillance, à la sottise des poètes de Paris, ainsi qu'au ronronnement d'abeille stérile de ta famille ardennaise un peu folle, tu as bien fait de les éparpiller aux vents du large, de les jeter sous le couteau de leur précoce guillotine. Tu as eu raison d'abandonner le boulevard des paresseux, les estaminets des pisse-lyres pour l'enfer des bêtes, pour le commerce des rusés et le bonjour des simples.Cet élan absurde du corps et de l'âme, ce boulet

qu'il s'était chargé la conscience d'une bonne quantité de sang versé, et surtout parce qu'il portait une veste rouge lorsqu'il descendait insolemment à la foire aux chevaux pour obliger un paysan terrifié à lui vendre à bas prix sa meilleure monture, sous peine de s'exposer à diverses variétés de morts subites. Il avait vécu terré dans la montagne, à quelques heures de marche de son village natal, et ses méfaits s'étaient longtemps bornés à divers assassinats politiques et au rapt d'une douzaine de