Les Gueules Cassées

chapitre VI Et, sous ses pieds, les coups profonds, les coups obstinés des rivelaines continuaient. Les camarades étaient tous là, il les entendait le suivre à chaque enjambée. N'était-ce pas la Maheude, sous cette pièce de betteraves, l'échine cassée, dont le souffle montait si rauque, accompagné par le ronflement du ventilateur ? A gauche, à droite, plus loin, il croyait en reconnaître d'autres, sous les blés, les haies vives, les jeunes arbres. Maintenant, en plein ciel, le soleil d'avril rayonnait

etc.. . Mais ce n'était pas de tout repos non plus, les forts étaient remplis de bêtes, moustiques, puces, rats, etc.. . A Verdun les combats ont durés près d'une année, les soldats n'en revenaient pas indemne, souvent fous, sourds, ou bléser (gueules cassées), mais la plus part n'en reviendront pas. Là bas ont périt près de 360 000 soldats allemands et français, témoins de l'atrocité de cette guerre.

tout au long du texte. Discours direct : « -Et quand ça casse ? –Ah ! Quand ça casse… »l.19-20 Il utilise le discours direct pour rendre la scène plus réaliste. I I-Une étude naturaliste sur la condition de travail des ouvriers : Animalisations : « les puits avalaient des hommes » l.1, « elle replongea, puis jaillit de nouveau »l.22, « pour engloutir une autre charge d’hommes »l.23, « Le puits en dévora de la sorte, d’une gueule plus ou moins gloutonne »l.24 « Toujours affamé, de boyaux

aussi l’impact de la violence de la guerre avec les traumatismes, les blessures, les handicaps liés à la guerre (« les gueules cassées ») et enfin qu’il indique que la guerre a eu des conséquences sur les hommes qui ont connu les violences du front (traumatismes psychologiques). (3 pts) Seront valorisées les copies qui s’appuient sur un vocabulaire précis (« gueules cassées », « poilus », …) et qui s’appuieraient sur des exemples précis. Exercice 2. HISTOIRE Maitriser différents langages pour

Titre Prager Strasse Nom de l'artiste Otto Dix Date de création 1920 Nature de la production Tableau Dimensions 101x81 cm Techniques Peinture et collage Lieu d'exposition Musée d'art de Stuttgart Mots clés -autobiographie -guerre -mutilés -gueules cassés La biographie de l'auteur Otto Dix est né à Gera en 1891. Il fera des études d'arts appliqués de 1909 à 1914. Dix s'essayera au cubisme, au futurisme et plus tard au dadaïsme. Lorsque la première guerre mondiale éclate, Dix s'engage en tant

». La métaphore filée et la personnification permettent donc de métamorphoser le monde de la mine, en animal, en monstre. Nous retrouvons en plus de la description de la mine, une description de l’animal, la cage peut effectivement représenter la gueule de l’animal. L’ambiance est limite terrifiante, le son, l’absence de son et la lumière contribue à rendre l’animal effrayant et à rendre le monde de la mine inquiétante. Oui, cet animal fait du bruit, il beugle « un beuglement sourd et indistinct

cartes autour d’un guéridon. Les trois personnes sont assises sur des chaises. La scène se passe dans une pièce sombre, éclairée par une simple lampe. => Scène banale, de la vie quotidienne. Personnages : 3 anciens combattants invalides (« gueules cassées ») : - le 1er, à droite, est amputé des membres inférieurs, n’a plus de mâchoire et porte une médaille (la croix de fer : décoration donnée à ceux qui ont fait preuve d’un grand héroïsme lors des combats) sur sa veste. - Le 2nd ne semble plus

idiot/stupide. Il aussi utilisé des brochures, des coupures de journaux, des tractes (antisémites) Avec inscrit dessus « Juden raus » qui signifie « les juifs dehors » Au lendemain de la Guerre on pouvait compter 6 millions d'invalides, d’amputés, de gueule cassées. Le peintre veux montrer leur souffrance en caricaturant leur traits et handicaps. On ne retrouve aucune ligne permettant de trouver le point de fuite, ce qui interdit toute impression de stabilité. Tout le tableau inspire donc le chaos. Ceci

le vocabulaire propre à sa technique et en expliquant sa composition. Univers sombre, Porte-Manteau, Journaux, lampadaire à tête de mort  sinistre, pessimiste 3 personnages jouent aux cartes : 1. A g. homme joue avec son pied (manchot) gueule cassée, main articulée, appareil auditif (les traces de la guerre) 2. Au milieu homme scalpé, cul de jatte, œil de verre, mâchoire articulée,… 3. A dr Pas de jambes, 2 bras articulés, une drôle de main, mâchoire articulée,énasé, une croix de guerre

Kriegskrüppel (Mutilés de guerre jouant aux cartes). Il appartient au courant artistique appelé Nouvelle Objectivité. Le tableau (huile et collage sur toile, 110 x 87 cm3) représente trois anciens combattants mutilés de la Première Guerre mondiale (Gueules cassées) jouant à un jeu de cartes, le skat, très populaire en Allemagne. Il fait partie d'une série de quatre tableaux peints en 1920 : La Rue de Prague, Le Marchand d'allumettes (Streichholzhändler), Les Joueurs de skat, et La Barricade (Die Barrikade)4