Les Inégalités De Politisation

...................................................... 287 a) L’incorporation de la pauvreté comme caractéristique héritée et partagée ................................................. 288 b) Identification à un groupe social et acceptation des inégalités..................................................................... 291 c) L’adhésion identitaire au Labour.................................................................................................................. 292 d) Confiance modérée

excommunicationnelle ». Une autre question posée par l’approche comportementaliste est qu’elle postule que les différents sujets sont capables de procéder à des calculs rationnels, c’est-à-dire à des compromis entre les avantages et les coûts. Cette inégalité repose sur l’existence d’intérêts et d’aspirations divergents voire contradictoires. Si tout le monde est d’accord, il n’y a plus besoin de pouvoir. Les acteurs doivent procéder à un calcul pour savoir s’ils ont intérêt ou non à accepter la décision

structuré et peu malléable, il comporte en effet de nombreuses normes juridiques. Destiné à l’origine à garantir l’emploi des fonctionnaires, et à les protéger des pressions politiques et sanctions arbitraires, il conduit quelques fois à produire des inégalités et des contre performances. Nous verrons notamment pourquoi, dans la section qui suit. Ses principes fondateurs engrangent un manque de souplesse dans la gestion des hommes. Nous évoquerons les voies d’accès bien souvent limitées à celle du concours

RECOMMANDATIONS 5 1 Etude de cas 5 2 Recommandations CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXES SOMMAIRE Mémoire de Master1/P. Maxime OUOBA 7 Mémoire de Master1/P. Maxime OUOBA 8 INTRODUCTION La question de la réduction des inégalités constatées entre les sexes était perçue à ses débuts comme un problème pouvant se résoudre par le simple apport de la parité ou d’un simple partage des rôles entre les hommes et les femmes. Il a été question, de la liberté, de l’égalité, de la

entre l'offre et la demande »[10] . En particulier aux États-Unis, les prêts « subprimes » ont incité une partie de la population à consommer au-dessus de ses moyens, ce qui permettait en retour d'assurer la rentabilité du secteur immobilier. Les inégalités de revenus sont devenues très fortes: « l'écart de rémunération entre un PDG et un salarié aux États-Unis de 1 à 40 en 1980, est passé de 1 à 411 en 2005 »[11] , la création de richesse ayant été captée pour l'essentiel par une petite partie de

vie moyen n’a cessé d’augmenter jusqu’aux années 60 et où les classes moyennes sont nettement majoritaires. Autre aspect important du modèle américain : le melting pot, c’est à dire la capacité d’intégrer des immigrants venus du monde entier. Inégalités, exclusions sociales et ségrégations se révèlent cependant considérables. Elles suscitent des contestations, notamment durant les années 60. En 1962, on estime à 40 millions ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. La plupart sont alors

économiques, culturels (niveau d’instruction) et symboliques (prestige) : corrélations du vote avec les niveaux de diplôme, de revenu, avec la structure sociale (les CSP + votent plus…) - à ces inégalités de statut social correspondent des inégalités d’intérêt et de compétence politiques  : plus on s’élève dans la hiérarchie sociale, plus les individus disposent des ressources nécessaires (connaissances, vocabulaire, expression, idéologies…) pour participer

des interdits officiels. Par exemple, dans la question urbaine, il y a de la ségrégation spatiale, les pauvres ne peuvent accéder au marché du logement des riches, il y a des écoles où l'on concentre les richesses et d'autres où l'on concentre les inégalités sociales. Et des interdits subjectifs/invisible , c'est le plus intéressant, celui qui pose le plus gros problème intellectuel. Ce sont les interdits qui ne sont pas exprimés, mais qui sont intériorisés par l'individu et qui sont tellement puissants

fonctionnaire de l’État, mais pas le Président de la Cour de cassation ? Est-ce que dans ce dernier cas cela ne vaudrait pas mieux que le système actuel qui réserve ce droit au chef de l’État, avec tout ce que cela implique d’arbitraire, de brigue et de politisation de la haute magistrature ? A contrario, comment le mécanisme de la succession héréditaire, a-t-il pu longtemps être considéré si légitime qu’il ne serait venu à personne l’idée même de se poser des questions de ce genre à son propos ? À toutes

pas le Président de la Cour de cassation ? Est-ce que dans ce dernier cas cela ne vaudrait pas mieux que le système actuel qui réserve ce droit au chef de l’État, avec tout ce que cela peut potentiellement impliquer d’arbitraire, de brigue et de politisation de la haute magistrature ? A contrario, comment le mécanisme de la succession héréditaire a-t-il pu longtemps être considéré si légitime qu’il ne serait venu à personne l’idée même de se poser des questions de ce genre à son propos ? À toutes ces