Les Liaisons Dangereuses Madame De Merteuil

incarnent, représentent. Le personnage comme le roman ont une puissance symbolique : que donnent- ils à voir, penser, rêver, réfléchir par la fiction? D onner déjà quelques trois titres montrant cette évolution du héros extraordinaire à « monsieur ou madame tout le monde », au antihéros dans la littérature contemporain. S’interroger sur le personnage de roman, c’est réfléchir à la vision du monde qu’il véhicule mais aussi c’est questionner le sens, la place du personnage (et du roman) dans l’histoire

Chevauchée sur le lac de Constance, elle rencontre Patricia Highsmith, qui vivait près de Fontainebleau, et avec laquelle elle se lie d'amitié. Pour Roger Vadim, elle incarne un avatar de la marquise de Merteuil auprès de son compère de toujours Gérard Philipe dans Les Liaisons dangereuses 1960, transposition contemporaine du roman de Choderlos de Laclos. Elle obtient le Prix d'interprétation féminine du Festival de Cannes 1960 pour Moderato cantabile de Peter Brook, d'après Marguerite Duras.

l'intrigue, devenant même une héroïne à part entière, prenant la place des hommes que l'on retrouvait dans des postures semblables à celles des héros de la guerre de Troie dans l'Iliade ou d'Ulysse dans l'Odyssée. Mais avant d'en arriver à des romans comme Madame Bovary ou encore les romans de Toni Morrison dans lesquelles la femme est véritablement une héroïne, l'utilisation de la femme a connu plusieurs étapes... Tout d'abord, on retrouve la femme dans les romans de chevalerie, ou les romans courtois: dans

s’en inspira pour Jacques le Fataliste. - Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos (1782) : roman épistolaire libertin. La libertine Mme de Merteuil demande à son complice, le vicomte de Valmont, de séduire Cécile de séduire la jeune Volanges Volanges. Celui-ci accepte et tente en même temps de séduire la prude Mme de Tourvel. Valmont est tué en duel par le fiancé de Cécile ; Mme de Tourvel meurt de honte et de chagrin ; Mme de Merteuil est soumise à l’opprobre public et Cécile rentre

aucun état d’âme, peut être aussi perçu comme un model de volonté par les lecteur. Car même si il va trop loin dans son ambition, cette droiture d’esprit peut être admirée. Tout comme les séductions intempestives de nombreux héros comme Boulanger dans Madame Bovary de Flaubert ou Henri de Marsey dans La fille aux yeux d’or d’Honoré de Blazac qui prennent les femmes comme des jeu, dont le but serait d’en séduire un maximum. L’attrait pour un personnage de roman méchant se tient aussi dans la tentation

Université Paul-Valéry Montpellier-III Service Universitaire de Formation Continue (SUFCO) Diplôme d’Accès aux Études Universitaires – A Enseignement À Distance Année 2011-2012 Cours de Littérature Enseignante : Madame Bourjea Fascicule n°3 En page précédente : Jean-Honoré FRAGONARD (1732-1806) La jeune fille lisant, v. 1776 * Sommaire 1. (Brève) introduction au XVIII° siècle 2. Article « Philosophe » de L’Encyclopédie 3. Quelques noms, titres et dates 4. Conseils bibliographiques

Gervaise dans L’Assommoir ou du Père Goriot dans le roman de Balzac. - son histoire amoureuse : par exemple Mme de Clèves, Mme de Rênal - son milieu et sa fonction sociale ; son métier : par exemple Le Dr Rieux dans La Peste, Charles et Homais dans Madame Bovary de Flaubert, Les Rougon-Macquart de Zola ; ses actions au sein de la société : par exemple Julien Sorel, Duroy. - un contexte historique précis : par exemple dans Le Colonel Chabert de Balzac, dans Nana ou Germinal de Zola, l’évocation de

personnage de roman CORPUS : LA PREMIERE APPARITION DU PERSONNAGE. Corpus : Texte 1 : Mme de LA FAYETTE, La Princesse de Clèves, 1678. Texte 2 : Choderlos de LACLOS, Les Liaisons dangereuses, 1782. Texte 3 : STENDHAL, Le Rouge et le Noir, 1830. Texte 4 : Honoré de BALZAC, LE PERE GORIOT, 1835. Texte 5 : Gustave FLAUBERT, Madame Bovary, 1857. Texte 6 : Louis-Ferdinand CELINE, Voyage au bout de la nuit, 1932. Texte 7 : Albert CAMUS, L’Étranger, 1942. Texte 8 : Nathalie SARRAUTE, Le Planétarium

l'expression faciale, aux sentiments, et par là-même aux pensées d'autrui.(Bien sûr, cette connaissance est limitée, puisque autrui peut simuler ses expressions faciales de façon à dissimuler certaines de ses émotions – tout comme Madame de Merteuil dans Les Liaisons Dangereuses de Laclos qui, s'y étant entraînée depuis son plus jeune âge, parvient à maîtriser chacune des expressions de son visage jusque dans leur moindre détail. Elle peut ainsi recevoir la plus terrible des nouvelles tout en souriant

assigné d’un « gain moral » que lui procure ce mérite. Le roman disposant d’une telle légitimité morale s’oppose ainsi au « roman immoral », celui qui se complait dans cette platitude, et qu’incarnent ces romans d’amours que se plait à lire l’héroïne de Madame Bovary. Ces romans, qui maintiennent Emma dans une illusion destructrice, participent à sa misère sentimentale dont le livre veut être une illustration. Les conséquences néfastes des lectures d’Emma sur sa vie révèlent l’ « immoralité » selon Kundera