Les Lilas Louis Aragon

Sauras-tu jamais ce que leur silence Un éclair aura connu d'inconnu Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme S'y taise le monde au moins un moment Donne-moi tes mains que mon âme y dorme Que mon âme y dorme éternellement. Les mains d’Elsa Louis Aragon, Le Fou d’Elsa Ce poème est écrit pour une femme, au nom de ses mains. Le poète évoque ici une personne de sa famille, la femme qu’il a aimée puis épousée. Angoissé, il attribue à Elsa une fonction protectrice. Il la prie, la sollicite et l’implore

entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’œil fatigué de voir et le corps engourdi. Et voici tout à coup, silencieuse et verte, Une vallée humide et de lilas couverte, Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, - Et la route et le bruit sont bien vite oubliés ! On se couche dans l’herbe et l’on s’écoute vivre, De l’odeur du foin vert à loisir on s’enivre

étrangé;en revanche ,la photo centrale ,bien droite ,veut montrer que grâce a la police ,l'ordre est rétablie . La liste rouge me fait penser a la lettre de Missak Manouchian destiné a sa femme le 21 février 1944 car il en parle ainsi que au poème de Louis Aragon qui été « strophes pour se souvenir » car lui aussi en parle et cela me fait penser au Mt Valérien car ce fut le lieu ou toutes les personnes de la liste rouge furent exécuté . Cette affiche a peu de temps après susciter un petit peu de résistance

mis ce poème comme contraste contre le reste des poèmes, comme une forme d’aborder différemment le même thème : la nature. Surréalisme : Louis Aragon (Le Crève-coeur, 1941) http://lapoesiequejaime.net/aragon.htm LES LILAS ET LES ROSES    O mois des floraisons mois des métamorphoses Mai qui fut sans nuage et Juin poignardé Je n'oublierai jamais les lilas ni les roses Ni ceux que le printemps dans les plis a gardés Je n'oublierai jamais l'illusion tragique Le cortège les cris la foule et

Choix de poèmes et textes sur la Grande Guerre 1- Louis Aragon, Le Roman inachevé, 1956, «La guerre, et ce qui s’ensuivit» La guerre, et ce qui s’ensuivit [...] On part Dieu sait pour où Ça tient du mauvais rêve On glissera le long de la ligne de feu Quelque part ça commence à n’être plus du jeu Les bonshommes là-bas attendent la relève [...] Et nous vers l’est à nouveau qui roulons Voyez La cargaison de chair que notre marche entraîne Vers le fade parfum qu’exhalent les gangrènes

ainsi que les sens de l'homme. De plus, le poète peut également s'apparenter à un magicien car il sait dévoiler ce que les autres ne voient pas, à l'image du poète voyant et du poète surréaliste. C'est le cas notamment de Louis Aragon, auteur surréaliste. Dans son poème "Les lilas", il représente l'état à mi-chemin entre le réveil et le sommeil, un état surréaliste. Mais le poète sait également s'étonner d'objets en apparence banals, dont il révèle le mystère et la profondeur cachés. C'est le cas d'Arthur

mutations culturelles . 2a) En peinture et en littérature, la diversité des courants artistiques l'emporte. Pendant les Années folles, on voit la naissance d’un nouveau mouvement qui est le surréalisme crée par André Breton qui le portera avec Louis Aragon, Philippe Soupault avec le recueil de poésies Le Champ Magnétiques en 1919 selon le principe novateur de l'écriture automatique ou encore Manifestes du surréalisme en 1924 et 1930 qui met en avant le rôle de l'inconscient : les jeux d'écriture

cuirassiers La poule noire des nuages Pond les oeufs pourris de la mort Les coqs éplumés des villages N'annoncent que les vents du Nord Car l'aube avait du plomb dans l'aile Et le soleil est un obus Qui fait sauter les citadelles Et les lilas sur les talus Le ciel de France est noirci d'aigles De lémures et de corbeaux Ses soldats couchés dans les seigles Ignorent qu'ils sont des héros Ni Chartres, ni Rouen, ni Bruges N'ont assez d'anges dans leurs tours Pour lutter contre le

vague marine, Pendant que le parfum de verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans âme au chant des mariniers. Charles Baudelaire (1821-1867) Exil Si je pouvais voir, ô patrie, 
Tes amandiers et tes lilas, 
Et fouler ton herbe fleurie, 
Hélas !
 
Si je pouvais, - mais, ô mon père, 
 O ma mère, je ne peux pas, -
 Prendre pour chevet votre pierre, 
 Hélas !
 
Dans le froid cercueil qui vous gêne, 
Si je pouvais vous parler bas, 
 Mon frère Abel

mes yeux …" Ensuite, la poésie, grâce à sa forme particulièrement travaillée, est capable de restituer dans toute sa variété le sentiment amoureux. "Je vis, je meurs, je me brûle et me noie / J'ai chaud extrême en endurant froidure…" : ces vers de Louise Labé ne se contentent pas de décrire toutes les ambiguïtés et les tourments de la passion, ils les font vivre au lecteur par leur rythme heurté, leurs sonorités contrastées et leurs images antithétiques. Ce poème, construit de manière cyclique et