Les Limites De La Conscience

l’homme a puisé sans limite sur ces ressources afin d’en tirer le plus de profit possible. Il n’a pas hésité à aller au-delà des limites fixées auparavant, sans penser aux erreurs irréversibles qu’il commettrait. La société actuelle est prise dans un tourbillon de nouvelles nécessités dont elle se rend dépendante et qui la conduit à un futur qui se veut de moins en moins rassurant et optimiste. Il est certain que la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui a atteint ses limites et qu’il faut avant

autrui peut lui-même être présenté comme une certaine forme d'obstacle, puisque il m'empêche, indirectement, de faire tout ce que je veux. Il semble alors légitime de s'interroger sur la véritable valeur d'autrui quant à sa relation avec la liberté. Limite t il ma liberté, ou au contraire est il une condition nécessaire à ma liberté? I) S'interroger sur la valeur qu'autrui tient dans notre liberté, c'est d'abord s'interroger sur notre liberté en général. Car il n'y a pas un moment ou autrui est

sociétés, comment ferions nous pour accéder au bonheur ? Nous pourrions franchir ses limites pour atteindre le bonheur. Imaginons que le bonheur pour un être serait de tuer un autre être. Le ferait-il pour atteindre son bonheur ? Il franchirait la limite, mais après ? Sa conscience le rattrapera. Elle fera obstacle à son bonheur. La conscience constitue notre dignité mais aussi notre douleur. Tout d’abord la conscience implique la responsabilité de nos actes, puisque je suis conscient de ce que je fais

ce que j'ai conscience d'être ? La conscience humaine semble faire de l'homme un être capable de se représenter le monde qui l'entoure, mais aussi le rend apte à se connaître lui-même, à se représenter. La conscience me permet de connaître mes pensées, mes sentiments, mes actes. Elle me renvoie à ma simple présence au moment où je pense, sent, agit, juge, critique. Elle fait de moi un sujet, et me rend capable de penser par moi-même et donc d'agir au sens plein. Si la conscience fait ma misère

profonde complexité, pour ne citer que celles-là. Il va de soi que la conception de tels robots implique la maîtrise de compétences pointues dans le domaine de l’ingénierie, compétences approfondies jour après jour par des hommes ivres de repousser les limites de la Science. Maîtres de leurs créations, ces derniers furent cependant sujets à de nombreux doutes concernant leurs prouesses électroniques. En effet, bien qu’à l’origine de ces robots extrêmement puissants, l’Homme n’hérite pas seulement du mérite

A priori, la liberté de penser n’a pas vraiment de limite, sachant qu’elle est déterminée par celui qui pense. Les capacités à le faire sont donc les mêmes pour chacun normalement, et selon Descartes, la volonté serait infinie, contrairement aux facultés. Sommes nous si peu maîtres de notre conscience que nous aurions besoin de nous imposer une éthique mentale? D'accord on ne dit pas la plus part de ses pensées en public, mais pouquoi donc s'empècher de les penser? Car penser ne veut pas forcément

que nous sommes conscients de ce que nous faisons. La conscience de sois est aussi la conscience du monde. Mais sommes nous réellement familier avec toute notre intériorité ? Est que notre idée de nous connaître parfaitement est faussée et serions-nous au contrairement étrange à nous-même ? L’étrange c’est ce qui nous paraît inhabituel, ce qu’on pense ne pas connaître, ce n’est pas quelque chose avec lequel nous sommes familier. Notre conscience est la connaissance de notre existence, de nos pensées

situe au-dessus de la perception. C’est une certitude délivrée des illusions, des croyances, des opinions, des calculs d’intérêts –on serait tenter de dire, un connaissance objective, mais il faudra revenir sur ce mot-. L’accès à cette prise de conscience du monde et de soi, passerait par la validation d’illusions, de croyances, de fausses perceptions, de concepts erronés. L’aspect nécessaire de ce passage est renforcé par le verbe « parvenir » : « arriver à destination, non sans efforts ni difficultés

droits, de pouvoir faire ce que bon nous semble et donc de choisir nos actes. Tandis que la responsabilité, c'est le fait d'être conscient et d'assumer pleinement nos actes, nos décisions, etc. Selon E. Kant, la liberté est directement liée à la conscience, et à la responsabilité envers les autres. Nous pouvons aussi remarquer que chaque être vivant est libre mais que cette liberté est limitée dans le but de se respecter les uns les autres. Ce qui implique de nouveau la notion de responsabilité. Ainsi

d'entendre, par exemple à propos d'un chauffard qui double en aveugle dans un virage : « il est complètement inconscient » ; or ce n'est pas un compliment mais bien plutôt un reproche d'ordre moral, voire le reproche par excellence, si l'on pense que la conscience est précisément ce qui définit l'être humain et touche à sa dignité. C'est ainsi que, plus généralement, l'anathème du manque d'intelligence revient souvent dans le vocabulaire des injures (« rien dans le crâne », « petit pois dans la cervelle »