Les Maximes De La Rochefoucauld

Pascal pose ainsi la question « Qu'est-ce que le moi ? » dans Les Pensées, et y répond à l'aide d'un développement théorique révélant que ce « moi » n'est réductible ni au corps, ni à la raison, ni aux émotions. La Rochefoucauld ou La Bruyère, toujours au xviie siècle, livrent dans les Maximes et dans les Caractères une série de descriptions, parfois critiques, qui permettent de saisir un individu à partir de ce qu'il montre ou de ce qu'il croit être. Ces moralistes cherchent donc à pénétrer la vérité

réaliste et satirique avec Furetière, et, tout à la fin du règne, avec Le Sage, qui donne ses premières esquisses de moeurs. Deux genres neufs se développent, appropriés au goût du siècle pour l'observation morale : les maximes et les portraits. La Rochefoucauld, dans ses Maximes, recherche l'amour-propre de l'homme dans toutes ses actions. Les Pensées, extraites des papiers de Pascal, se présentent comme l'oeuvre d'un profond moraliste chrétien. Enfin, La Bruyère, dans ses Caractères, sans système

libre, mêlant les registres et prenant des formes diverses (discours ou traités, comme le Traité sur la tolérance de Voltaire, 1763). Formes brèves : les pensées et les maximes – tout comme les aphorismes, ou les proverbes – tiennent un discours universel sur l'homme et se caractérisent par leur style lapidaire (La Rochefoucauld, 1665) Pamphlet : écrit court qui attaque violemment et de manière directe une personne ou une institution. Le genre peut manier l'injure et l'invective. FORME INDIRECTE :

tendre, on pleure pour être plaint, on pleure pour être pleuré ; enfin, on pleure pour éviter la honte de ne pleurer pas. » la Rochefoucauld, maxime 233. Prétendre que ces larmes sont sincères c’est faire confiance aux apparences. Mais pourquoi faudrait-il leur faire confiance ? C’est peut être accorder trop de valeur à la sincérité humaine et sous estimer ce que La Rochefoucauld appelle l’amour propre : « l’amour propre est l’amour de soi même, et de toutes choses pour soi. » donc nous dirons que les

Arrias Fiche Analytique Introduction : Avocat de Formation et écrivain classique, La Bruyère publie son œuvre principale en 1688 : Les Caractères, recueil de portraits, maximes et réflexions inspirés de Théophraste, auteur et philosophe de la Grèce Antique. Le texte étudié et tiré de ce recueil, Arrias, est un portrait qui met en scène un personnage égocentrique et imbu de lui-même préférant mentir plutôt que de paraître ignorant. Cependant, à force de mensonges et de vanité, Arrias se verra en

INTRODUCTION : La Bruyère est un moraliste connu. C'est ainsi que l'on nomme les écrivains – notamment du XVII° siècle, comme Pascal, La Rochefoucauld – qui traitent de sujets de la pensée avec des écrits courts : maximes, pensées. La Bruyère est le maître du portrait. Son principal livre, Les Caractères (1688), grâce à la caricature tend à montrer que les hommes peuvent s'améliorer. Mais il y a aussi, dans Les Caractères, des passages plus généraux comme ce chapitre XII intitulé : « Des Jugements

opérations presque infinies : le nombre de possibilités d’intervention dépasse en tout cas de beaucoup le temps d’exercitation d’un homme . La contrainte S + 7 a ainsi été appliquée à de nombreux textes comme des extraits de journaux, certaines maximes de La Rochefoucauld, la fable de La Fontaine La cigale et la fourmi (devenue La cimaise et la fraction), mais aussi, et c’est ce qui nous intéresse dans le cadre de ce travail, à un sonnet très célèbre de Gérard de Nerval. Voici le résultat obtenu par Queneau

puissances trompeuses le dominent. Son imagination brouille ses perceptions. Dans sa vie sociale, il obéit à des coutumes, fruits des conventions, confond force et justice et son amour propre le conduit à tout ramener à lui (voir aussi La Rochefoucauld Maximes, 563). Au niveau de sa morale, l’homme fuit sa misère, il tente d’y échapper par le divertissement. 2. La recherche d’un faux bonheur Il s’agit d’un amour des apparences qui satisfait l’amour propre. Il s’étourdit dans l’action, les plaisirs

Lectures analytiques – (Manuel, Le Robert) 1 – Montaigne, « De l’amitié », Essais, livre1, 1580. Manuel P. 118. 2 – La Fontaine, « Les deux amis », Fables, VII, 2,1678. Manuel P. 121. 3 – La Rochefoucauld, Réflexions ou Sentences et Maximes morales, 1678. Manuel p.123. Lecture cursive : Voltaire, Jeannot et Colin Lecture complémentaire : Cicéron, Lélius ou L’Amitié, 44 av. J.-C. Etude d’ensemble : Le mouvement

connecté à l’environnement par divers artifices (thématiques, stylistiques). C’est tout le paradoxe des Caractères. On peut définir les paragraphes de notre extrait ainsi : Le § 19 est à mi-chemin entre la maxime et le caractère : le discours est généralisant comme la maxime et juxtapose finalement plusieurs paroles à portée générale (« Les grands croient être seuls parfaits… », « C’est cependant en eux une erreur grossière de se nourrir de si fausses préventions : ce qu’il y a jamais eu