Les Menteuses

lecteur se fait de l’un et de l’autre va être considérablement modifiée. La nature du loup, qui n’apparaissait dans le conte oral comme ni bonne ni mauvaise, devient chez Perrault, et plus encore chez les frères Grimm, rusée et calculatrice, menteuse, cruelle et impitoyable. Le loup de Perrault en effet, lors de sa rencontre avec le Chaperon Rouge, «eut bien envie de la manger ; mais il n’osa pas, à cause de quelques bûcherons qui étaient dans la forêt». Rusé, il demande à la fillette quel

moins, elles ont la volonté et dans les deux films, même si elles sont liées à leur malfrat de mari, elles ne les aident pas. Elles veulent partir, mais pour ça, elles ont besoin d’argent. D’où le vol à planifier. Les Femmes fatales sont aussi des menteuses invétérées, d’excellentes actrices qui mentent aux hommes. Carmen ne fera que mentir à Marlowe et à son père, ce qui n’aidera en rien sa situation. Vivian ment tout autant puisqu’elle est grandement impliquée dans la disparition de Regan, que son

époux de pêcher. » Le fait est que le petit coutil et moi, nous ne bougions pas plus que deux souches. Nous restions là, le nez sur l’eau, comme si nous n’avions pas entendu. Cristi de cristi, nous entendions bien pourtant : « Vous n’êtes qu’une menteuse. – Vous n’êtes qu’une traînée. – Vous n’êtes qu’une roulure. – Vous n’êtes qu’une rouchie. » Et va donc, et va donc. Un matelot n’en sait pas plus. Soudain, j’entends un bruit derrière moi. Je me r’tourne. C’était l’autre, la grosse, qui tombait

comportement était hormonal). Ces femmes présentaient des symptômes de paralysie, convulsions mais quand on explorait, elles n’avaient aucune déficience organique, rien ne permettait d’expliquer leurs symptômes. On dit alors qu’elles sont comédiennes, menteuses, simulatrices : incompréhension totale. Meynert refuse de les prendre en charge et les me à la porte. Ce refus de les soigner réfère surtout à une impuissance autrement dit, les médecins n’ont aucun savoir, n’y comprennent rien. Ces femmes étaient

Thérèse évoque avec des mots durs la nuit de noces. Elle simule le plaisir, ment à son mari. « Ce fut horrible…Non, non ; elle jouait à ce jeu : ne pas se trahir. Un fiancé se dupe aisément ; mais un mari ! N’importe qui sait proférer des paroles menteuses ; les mensonges du corps exigent une autre science. Mimer le désir, la joie, la fatigue bienheureuse, cela n’est pas donné à tous. Thérèse sut plier son corps à ces feintes et elle y goûtait un plaisir amer. » (p.50) « Mais le désir transforme l’être

Philippe n'est qu'un "faiseur de sentence". La parole des gens du peuple n'est pas non plus mensongère. On peut lui reprocher d'être médisante ou sotte comme l'imbécile qui a la scène 5 de l'acte 5 divague sur le chiffre 6.  Mais il existe une parole menteuse et perverse porté par plusieurs personnages dans la pièce. Le personnage le plus représentatif en est le cardinal Cibo qui est particulièrement machiavélique. Le duc lui-même ment a la marquise, a sa manière tyrannique et grossière. Lorenzo lui

peut-on dire que c'est un faux-cul ? ** "Ca veut dire quoi Osef ?" - "On s'en fou !" - "Bah moi jveux savoir :/ !" ** Donner c'est donner, reprendre c'est voler. On a gagné les doigts dans le nez, ils ont perdu les doigts dans le cul. Oh la menteuse, elle est amoureuse. T'as une tache! PISTACHE! Ta grand mère a des moustaches. Ça te dérange, tête d'orange, tu te l'épluche et tu te la mange. Tu veux ma photo? Oui, comme ça je pourrais la mettre dans mon album de singe. Ferme ta boite a camembert

qui nous ‘met la puce à l’oreille’ + elle assure ses arrières (dernière réplique). II,5 : métaphore de la chasse (cf « gibier » ds l’extrait précédent) : Electre traque la vérité comme du gibier. II,6 : 1er aveu involontaire de Clytemnestre (« Menteuse ! » : elle s’est trahie sans le vouloir) ; Electre commence à comprendre grâce à Agathe. Mise en scène : le nom Egisthe est prononcé par un pers extérieur, il précède l’arrivée du pers sur scène = effet dramatique, il arrive à point nommé. II,7 :

traditionnel n’ont de cesse de diffuser des métaphores sexistes, reléguant les femmes à la chasteté, au péché, à l’hystérie, à la folie, à la soumission. Que ce soit le mythe de Pasiphaé la nymphomane qui condamne tout son peuple ou celui de Phèdre la menteuse qui accuse de viol son beau-fils ou encore les Livres sacrés religieux, on note toujours un point commun criant sur le statut de la femme : bonne mère fidele et « pondeuse »(p.15) ou trainée indigne, mais dans tous les cas soumise à l’homme. Dans

Réécriture Nous le prenons Nous le prenons Nous le prenons Et pourtant J’ai toujours détesté cet appartement, immédiatement, sans raison, une intuition viscérale et profonde, celle d’un lieu impropre au bonheur. Il y a des endroits comme ça, beaux, lumineux, apparemment gais et qui, pourtant, émettent des ondes négatives.Alors, pourquoi t’ai-je laissé choisir pour nous ? Pourquoi ai-je fait semblant de le trouver à mon goût ? Surement parce qu’aucun argument rationnel ne me permettait de plaider