Les Misérables Germinal L étranger

narration L'espace romanesque où se déroule la fiction se construit à partir de descriptions plus ou moins précises ; dans le roman réaliste du XIXe siècle, les lieux sont plus importants (ils déterminent une situation sociale dans le naturalisme, Germinal, Zola) et renvoient souvent à des lieux réels. La description d'un lieu peut également avoir une fonction symbolique en apportant des informations sur la psychologie du personnage. Le temps romanesque correspond à celui de la durée de l'intrigue

symbolique : ouvrière chez Mme Fauconnier, elle habite rue Neuve-de-la-Goutte-d’Or ; patronne, elle possède une boutique au rez-de-chaussée de la grande maison ouvrière ; puis au fur et mesure de sa déchéance, elle loge dans des espaces de plus en plus misérables et réduits.Le quartier de la Goutte-d ’Or est situé au nord de Paris, dans l’actuel XVIIIe arrondissement. Zola, qui habitait à proximité, aux Batignolles, l’a d’abord choisi à cause de son nom, venu des vignes qu’on y cultivait depuis le XVIIIe

diable dans son film. Entre le cinéma (fiction) et la scène (pas de récit). Mise en scène différente des Lumière, vue composée (avec des décors). Cadrage large : point de vue du spectateur d'un la salle, frontalité. Univers de la magie, déguisement, étrange créatures (humains à tête d'oiseaux). Film à trucs, ex : l’arrêt de la caméra (invention par erreur: transformation du bus en corbillard) quand le gâteau s'ouvre, à la disparition du diable dans la fumée. Principe de surimpression : on film

la préface de Thérèse Raquin, texte qu’il n’avait pas prévu d’écrire mais qu’il a tout de même fait dans sa deuxième édition après que les critiques lui aient reproché une « littérature putride » : « Mon but a été scientifique : expliquer l’union étrange qui peut se produire entre deux tempéraments différents ». Par ailleurs, les romanciers parlent d’une époque et des faits qu’ils connaissent. Le sous-titre des Rougons-Maquart « Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second empire »

Dans un passage de son roman « L'Education sentimentale » (1869) Flaubert [1821-1880] donne à voir l'irruption d'un peuple révolté et la mise à sac du palais des Tuileries lors des soulèvements de 1848. Dans sa grande fresque épique intitulée « Les Misérables » (paru en 1862), Victor Hugo [1802-1885] met en scène un grand moment de l'histoire républicaine. Sous la Monarchie de Juillet, faut-il le rappeler, tous les hommes politiques au pouvoir comptent dans leur parenté des guillotinés conduits à l'échafaud

139, 1670 : “quand je m’y suis mis quelquefois à considerer les diverses agitations des hommes … Car il est malheureux tout roi qu’il est si il y pense.” 2. Voltaire, Candide, Chapitre 30 : Conclusion : « Ayant dit ces mots, il fit entrer les étrangers dans sa maison … - Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin. » 3. Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, Lettre 48, 1782. 4. Alain, Propos sur le Bonheur, “L’Eloquence des passions” 1913 : « L’éloquence des

Dans un passage de son roman « L'Education sentimentale » (1869) Flaubert [1821-1880] donne à voir l'irruption d'un peuple révolté et la mise à sac du palais des Tuileries lors des soulèvements de 1848. Dans sa grande fresque épique intitulée « Les Misérables » (paru en 1862), Victor Hugo [1802-1885] met en scène un grand moment de l'histoire républicaine. Sous la Monarchie de Juillet, faut-il le rappeler, tous les hommes politiques au pouvoir comptent dans leur parenté des guillotinés conduits à l'échafaud

de Paris (1832), roman Les Misérables (1862), roman Poète,  romancier,  dramaturge  et  homme  politique,  Victor Hugo est l’écrivain emblématique du romantisme français. Élu « chef de file des romantiques », il a mené  également une vie politiquement engagée, intervenant  dans de grandes causes comme l’abolition de la peine de mort. Durant  le  Second Empire,  il  fut  contraint à  l’exil (1851-1870) à Jersey, puis à Guernesey où il écrivit  notamment Les Misérables. À sa mort en 1885, la République lui organisa des obsèques 

effectuent un voyage en France et partagent leurs impressions de voyage. La découverte dune société radicalement différente de la leur les fait aller de surprise en surprise~: le roman devient une satire des mœurs, car nos coutumes, aux yeux de deux étrangers, semblent souvent absurdes. Montesquieu met ainsi en valeur les travers de la vie parisienne~: «~Je trouve les caprices de la mode, chez les Français, étonnants. Ils ont oublié comment ils étaient habillés cet été~; ils ignorent encore plus comment

déjà contribué à poser les grands enjeux de la réflexion critique. Le troisième chapitre envisage les différentes analyses suscitées par Les Rougon-Macquart. Deux exemples privilégiés sont plus longuement étudiés : celui de L'Assommoir et celui de Germinal. Enfin, le dernier chapitre présente un guide de recherche bibliographique. La réédition – sur le site Internet de l’ITEM – de cet ouvrage, depuis longtemps épuisé en librairie, reprend, pour l’essentiel, le texte publié en 1993 chez Nathan, dans