Les Munitionnettes

600 h de Dinant exécutés en août 14), obligation d’entretenir les troupes d’occupation, déportations vers des camps de travail en Allemagne (ex : 1500 h d’Amiens). Appel à la main-d’œuvre féminine pour remplacer les hommes dans les usines (« munitionnettes ») et les champs. Appel aux industriels pour qu’ils produisent des armes et du matériel militaire pour l’Etat (ex : Louis Renault passe à la production d’obus, chars, moteurs d’avions). Recours massif à la propagande (usage massif des moyens

financières du pays. Toutes les catégories sociales sont impliquées: Les ouvriers, les paysans, les femmes. Une économie de guerre est mise en place : toutes les activités économiques sont orientées vers les besoins de la guerre (travail féminin (munitionnettes), productions industrielles de type militaire (Renault par exemple... ). L'effort financier est important : les gouvernements doivent recourir à l'emprunt auprès des populations civiles pour financer la guerre. L'arrière est touché par les pénuries

conseil, en 1914. Ce fut un changement important car elles ont pu accéder à des métiers et ainsi faire leurs preuves dans des domaines professionnels très variés. Dans les villes celles qui fabriquent des armes dans les usines sont appelées les « munitionnettes » mais elles peuvent aussi distribuer le courrier s'occuper de taches administratives et conduire des véhicules de transport. {draw:frame} {draw:frame} {draw:frame} {text:soft-page-break} Dans les campagnes, elles s'occupent des travaux

de guerre ; les conditions de vie se dégradent, le rationnement des produits alimentaires s'installe pour conserver le maximum de ressources pour le front ; les femmes remplacent les hommes aux champs mais aussi dans les usines (ce sont les « munitionnettes ») ; les ressources des empires coloniaux sont également utilisées (matières premières et troupes) – l'économie est tournée vers l'effort de guerre : l'industrie adapte sa production aux besoins de la guerre (munitions, matériel, armes) comme

maniables, plus résistants et plus puissants. Les machines d’artillerie se doivent d’être plus dévastatrices et les gaz qui font leur apparitions, plus mortels. Les ingénieurs et chimistes se heurtent tous les jours à de nouveaux problèmes. Les munitionnettes doivent créer de plus en plus de balles tous les jours, Les coûts sont très importants. Malgré les temps difficiles, l’injustice règne encore énormément dans les pays: l’homme toujours mieux payé que la femme, l’ouvrier payé 20 fois plus que

travailler dans les fermes... En 1914, les hommes partent en masse à la guerre . Les femmes les remplacent dans tous les domaines. Elles fabriquent des armes dans les usines, comme les usines Schneider en France où elles sont surnommées les « munitionnettes ». Elles distribuent aussi le courrier, conduisent les camions, les tramways ... Dans les campagnes, les femmes s’occupent souvent seules ou avec leurs enfants ou leurs vieux parents des fermes. Beaucoup sont infirmières dans les hôpitaux

coloniales (dominions, 600 000 indigènes) B) Des économies de guerre - Le rôle de l’Etat coordination économie de guerre, efficacité, répartition des matières premières) -La main d’œuvre (appel aux étrangers et femmes, « munitionnettes ») - Le financement des opérations militaires (dépenses de guerre, création de monnaies, inflation) C) Mobilisation idéologique et psychologique -Entretenir le moral de l’arrière (lettre contrôlés, propagande, censure,..

vont pouvoir accéder à des postes avec plus de responsabilités (les maîtresses pourront devenir directrice, les ouvrières dans le textile pourront devenir contremaître). Elles feront leur apparition dans certain secteur comme l’industrie (les munitionnettes, certaine deviennent conductrice de tramway). C/ La guerre de propagande : Pour arriver à ces fins, l’Etat va publier de nombreuses affiches. Pour la mobilisation économique notamment, en 1916 (doc 3 p 92). Le vocabulaire employé est alors

l’arrière et c’est ainsi que l’on fit appel à une main d’œuvre essentiellement féminine. On les embaucha dans diverses usines d'armement, leur offrant des emplois d'un secteur qu'il leur était jusque là étranger, et les appela communément « les munitionnettes ». Elles s’habillaient comme des hommes, font des gestes d’hommes, travaillent comme des hommes. L'emploi des femmes dans les usines Renault de Billancourt Effectif salarié total Nombre de femmes salariées % de femmes au sein du personnel

(métallurgie, industrie mécanique). Le nombre de femmes employées dans l’industrie allemande passe de 1,4 million en 1914 à 2,1 millions en 1918 ; en France, elles forment également un quart environ de la main d’œuvre industrielle : c’est le temps des « munitionnettes ». Le financement des opérations militaires L’accroissement des dépenses de guerre amène les belligérants à trouver de nouvelles ressources. En Allemagne et en France, les États ont largement recours à l’emprunt intérieur (on fait appel à l’or