Les Munitionnettes

syndicalistes), et l’arrivée de nouveaux secteurs industriels qui supplantent les traditionnels (sauf en Italie) : métallurgie.  Evolution des industries de guerre bien plus favorable que celles de paix. ♀ : La plus forte présence de femmes (« les munitionnettes » en France) dans les usines de guerre (avant, elles étaient dans le textile pour la plupart). Les grèves féminines, qui ne sont pas sanctionnées pour les femmes d’un envoi au front, sont plus spontanées et couronnées de succès que les grèves

lois concernant l'ensemble des travailleurs auraient parfois été préférables. En tous cas, il faut attendre 1909 pour que la fonction maternelle si souvent affirmée, soit un peu protégée (emploi garanti à l'issue des couches). En 1914-18, les "munitionnettes" paraissent vaillantes sur les affiches, mais les mesures de protection sont suspendues, les journées longues (12 h), les salaires bas. Les grèves sont d'ailleurs nombreuses en 1916, 1917. La démobilisation est brutale et les femmes sont immédiatement

guerre – en France, femmes passent de 38 à 46% de la main d'oeuvre entre 1911 et 1918) que par déplacement sectoriel : cantonnées jusque là dans l'agriculture, la domesticité et le textile, les femmes sortent de leurs rôles traditionnels - ainsi « munitionnettes » des usines d'armement, conductrices de tramway, professeurs de lycées. D'où paradoxe : rôle réel des femmes prépondérant dans l'économie de guerre ; mais discours et représentations les cantonnent dans des rôles idéaux (épouse fidèle, infirmière

l’effort de guerre. En France, le 7 août 1914, elles sont appelées à travailler par le chef du gouvernement Viviani150. Dans les villes, celles qui fabriquent des armes dans les usines (comme les usines Schneider au Creusot) sont surnommées les « munitionnettes ». Les femmes auront fabriqué en quatre ans 300 millions d’obus et plus de 6 milliards de cartouches. Désormais, les femmes distribuent aussi le courrier, s’occupent de tâches administratives et conduisent les véhicules de transport. Une allocation

parle pas du droit du travail, jusqu’en 1945, on parle de cours de législation industrielle. PGM : un grand nombre d’ouvriers sont sur le front, on fait appel à des ouvrières : irruption des femmes dans le monde du travail avec notamment les munitionnettes. 1917 : le ministre du travail, Albert Thomas est à l’origine de la création dans le contexte de la PGM dans les usines d’armement de la première forme de représentation des salariés avec des délégués ouvriers qui sont les ancêtres des délégués

l’effort de guerre. En France, le 7 août 1914, elles sont appelées à travailler par le chef du gouvernement Viviani[126]. Dans les villes, celles qui fabriquent des armes dans les usines (comme les usines Schneider au Creusot) sont surnommées les « munitionnettes ». Les femmes auront fabriqué en quatre ans 300 millions d’obus et plus de 6 milliards de cartouches. Désormais, les femmes distribuent aussi le courrier, s’occupent de tâches administratives et conduisent les véhicules de transport. Une allocation

femmes. Début 1918, les femmes forment un quart de la main-d’œuvre dans l’industrie de guerre. Elles viennent de tous les horizons : couturières, ménagères, artiste au chômage, jeunes filles sans travail, et forment quatre cent trente milles « munitionnettes ». Elles sont aussi très nombreuses dans la fabrication des obus –on les appelle également « obusettes » -, des cartouches, grenades et fusées. Les ouvrières donnent très vite satisfaction et on rapporte que le maréchal Joffre se serait exclamé :

des générations de militants démocrates et antiracistes parmi lesquels Martin Luther King et Nelson Mandela. 126. Moritz von Bissing Officier allemand. Il fut durant la Première Guerre Mondiale le Gouverneur-Général de Belgique. 98 127. Munitionnettes La plupart des hommes en âge de travailler avaient été mobilisés en 1914. Au fur et à mesure que s'envola l'espoir d'une guerre courte et qu'on s'engageait dans une guerre longue et totale exigeant une mobilisation de l'économie, il fallut ramener

l’effort de guerre. En France, le 7 août 1914, elles sont appelées à travailler par le chef du gouvernement Viviani121. Dans les villes, celles qui fabriquent des armes dans les usines (comme les usines Schneider au Creusot) sont surnommées les « munitionnettes ». Les femmes auront fabriqué en quatre ans 300 millions d’obus et plus de 6 milliards de cartouches. Désormais, les femmes distribuent aussi le courrier, s’occupent de tâches administratives et conduisent les véhicules de transport. Une allocation

l’effort de guerre. En France, le 7 août 1914, elles sont appelées à travailler par le chef du gouvernement Viviani[126]. Dans les villes, celles qui fabriquent des armes dans les usines (comme les usines Schneider au Creusot) sont surnommées les « munitionnettes ». Les femmes auront fabriqué en quatre ans 300 millions d’obus et plus de 6 milliards de cartouches. Désormais, les femmes distribuent aussi le courrier, s’occupent de tâches administratives et conduisent les véhicules de transport. Une allocation