Les Munitionnettes

l’approvisionnement non seulement à l’arrière mais surtout au front. La guerre étant plus longue que prévus, il faut rapidement faire appel aux femmes, dans des secteurs qui leur étaient jusqu’alors étrangers, comme certains travaux des champs et d'usine (munitionnettes), qui sont extrêmement physiques et éprouvants pour les corps féminins. Elles doivent donc non seulement assuré leur rôle traditionnel (travaux féminins) mais, en l’absence des hommes, en assumer de nouveaux, qui leurs sont généralement inconnus

l’effort de guerre. En France, le 7 août 1914, elles sont appelées à travailler par le chef du gouvernement Viviani[127]. Dans les villes, celles qui fabriquent des armes dans les usines (comme les usines Schneider au Creusot) sont surnommées les « munitionnettes ». Les femmes auront fabriqué en quatre ans 300 millions d’obus et plus de 6 milliards de cartouches. Désormais, les femmes distribuent aussi le courrier, s’occupent de tâches administratives et conduisent les véhicules de transport. Une allocation

enfants, les vieillards mais aussi les ouvriers de l’usine (doc. 2) participent à l’effort de guerre. Par exemple, les femmes jouent le rôle de chef de famille, remplacent les hommes aux champs ou produisent dans les usines d’armement comme les « munitionnettes ». Pendant la guerre, la population civile a souffert car elle a fait l’objet de restrictions alimentaires (doc. 2), elle a subi les pénuries et les réquisitions. Enfin, de la même façon que les soldats, la population civile a subi la propagande

totale car elle mobilise à la fois les esprits et les ressources matérielles et financières du pays. Une économie de guerre est mise en place : toutes les activités économiques sont orientées vers les besoins de la guerre (travail féminin (munitionnettes), productions industrielles de type militaire (Renault par exemple... ). L'effort financier est important : les gouvernements doivent recourir à l'emprunt auprès des populations civiles pour financer la guerre. L'arrière est touché par les

morale des soldats ont deux conséquences : des mutineries et des mutilations. II. Une guerre totale : se battre à l’arrière A. Une mobilisation de masse 25% des personnes qui travaillent dans les usines d’armement sont des femmes (munitionnettes). De plus, les ingénieurs et les chercheurs, les chimistes, les mécaniques, les cirédurgiers... sont rappelés pour faire des avancées technologiques. A cette mobilisation civile s’ajoute une civilisation militaire. De fait, 70 millions d’européens

acheminement vers les usines d’armement et de leur trouver un hébergement. Les femmes se mettent à travailler dans des entreprises, occupant un emploi dont elles n’ont pas la formation. Celles travaillant dans les entreprises d’armement furent appelées « munitionnettes », c’est elles qui fabriquent les obus ou encore les munitions. Il leurs arriver de travailler plus de 10h par jour. En 4 ans, elles fabriquèrent plus de 300 millions d’obus et plus de 6 milliards de voitures. Dans l’industrie de guerre, elles

novembre 1918. Une guerre totale Une mobilisation générale Les hommes au combat : 60 millions d’hommes au front et appel aux populations des colonies. L’arrière au travail : recours à la main d’œuvre féminine dans les usines (munitionnettes) La première guerre moderne  Une guerre industrielle : réquisitions d’usines, économie de guerre, innovations techniques (sous-marins, gaz…). Une guerre coûteuse : augmentation des impôts, emprunts (auprès des particuliers ou des

lances flammes II Mais cette guerre est aussi une guerre économique et industrielle Faute d'hommes, le gouvernement demande aux femmes de construire des armes, notamment des obus, pour les soldats du front. Ces femmes sont appelées '' Les munitionnettes '' qui travaillent 11 heures par jour ou encore Renault qui arrête sa production de voitures pour produire des chars. Le gouvernement est en déficit à cause de cette guerre qui était prévue pour durer 3 semaines mais qui durera 4 ans. Le gouvernement

que les hommes sont aux combats, les femmes deviennent un indispensable soutien à l’effort de guerre. Elles remplacent les hommes dans le monde du travail. Dans les villes, celles qui fabriquent des armes dans les usines sont surnommées les "munitionnettes". Désormais, les femmes distribuent aussi le courrier, s’occupent de tâches administratives, conduisent les transports, travaillent dans les champs... .

corps sont affaiblis. Au fur et à mesure qu’on s’engage dans une guerre longue et totale, il faut de plus en plus faire appel à la main d’œuvre féminine. Les femmes sont désormais affectées dans les usines d’armement et prennent le nom de « munitionnettes ». Ce travail est extrêmement physique et éprouvant. Leur quotidien est rythmé par l’angoisse de perdre un mari, un fils ou un frère au front. Cette attente insoutenable est source de véritables souffrances morales. Il ne faut pas oublier les