Les Onze Mille Verges

croître de jour en jour. Pourtant, il n’a pas oublié son dernier amour Annie, qu’il regrette. L’année 1906 est assez difficile pour lui. A cause de son besoin d’argent, et son goût pour le style de littérature « libre », il publie en 1907 Les Onze Mille Verges puis, en 1911, Les Exploits d’un jeune Don Juan. Deux romans érotiques qu’il ne signera pas. Vers 1908, il rencontre le peintre Marie Laurencin, qui elle-même lui fera rencontrer George Braque et André Matisse. La forte influence qu’elle a

retiennent : « Dame de mes pensées au cul de perle fine ». Est parfois passé pour un pornographe aux yeux de ses contemporains (entre sa 20e et sa 30e année, il publie sous le manteau des romans érotiques « Mirely ou le Petit Trou pas cher », « Les Onze mille verges », « Les Mémoires d’un jeune Dom Juan »). - Goût pour les bouges, les bars, les univers glauques et cosmopolites où se mélangent maquereaux, bohémiennes et prostituées : « J’aimais les femmes atroces dans les quartiers énormes

du roman. ____________________________________________________________ _____________________ “Les onze mille verges ou les amours d'un hospodar” (1907) Roman Du Paris du début du XXe siècle au Port-Arthur de la guerre russo-japonaise de 1905, Mony Vibescu, « hospodar » roumain, qui se vante de pouvoir faire l'amour vingt fois de suite (et s'il n'y parvient pas, que onze mille verges le châtient !) voyage à travers l’Europe d’est en ouest jusqu’aux confins de l’Asie, enchaînant les rencontres

Petit Trou pas cher, roman érotique écrit sous pseudonyme pour un libraire de la rue Saint-Roch à Paris, 1900 (ouvrage perdu). Que faire ?, roman-feuilleton paru dans le journal Le Matin, signé Esnard, auquel G.A. sert de nègre. Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un hospodar12, publié sous couverture muette, 1907. L’Enchanteur pourrissant, illustré de gravures d'André Derain, Kahnweiler, 1909. L'Hérésiarque et Cie, contes, Stock, 1910. Les Exploits d'un jeune Don Juan, roman

­s’engage volontairement dans l’armée pour la première guerre mondiale  ­critique d’art  ­précepteur  ­employé de banque    Ses oeuvres principales:  ­​ poésie​ , ​ Poème à Lou; Calligramme; Alcools  ­​ romans et contes​ , ​ Le poète assassiné; Les onze Mille Verges; L’enchanteur pourrissant;  L'hérésiarque et Cie  ­​ Ouvrages critiques et chroniques ​ : ​ La peinture moderne; Les peintre cubiste; les poètes  d’aujourd’hui  ­​ théâtre et cinéma​ , ​ Les mamelles de Tirésias; Casanova  ­​ Correspondance​

confesser ce matin Tu lis les prospectus les catalogue les affiches qui chantent tout haut Voici la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d’aventures policières Portraits des grands hommes et mille titres divers J’ai vu ce matin une jolie rue dont j’ai oublié le nom Neuve et propre du soleil elle était le clairon Les directeurs les ouvriers et les belle sténodactylographes Du lundi main au samedi soir quatre fois par jour y passent Le

bibliographie importante, le grand public retiendra les incontournables «Le Pont Mirabeau», «Les Exploits d'un jeune Don Juan» ou encore «La Rome des Borgia» Apollinaire est aussi l'auteur d'un certain nombre de romans érotiques, avec notamment «Les onze mille verges», écrit en 1907. En 1880 La famille Kostrowitzky quitte l'Italie pour 
la France et s'installe à Monaco. Apollinaire poursuit ses études 
à Monaco, Cannes, puis Nice où il entre en rhétorique pour y préparer, en vain, son
baccalauréat et en

poèmes de la paix et de la guerre, 1918 -Poèmes à Lou, 1947 -Le Bestiaire ou cortège d'Orphée, 1911 Œuvres en prose et fiction: -L’Hérésiarque & Cie, 1910 -La fin de Babylone, 1914 -Les trois Don Juan, 1915 Romans érotiques: -Les onze mille verges ou les Amours d'un Hospodar, 1907 -Les exploits d'un jeune Don Juan, 1911 Théâtre: -Les mamelles de Tirésias, 1917 -Couleur du temps, 1920

ou le Petit Trou pas cher, roman érotique écrit sous pseudonyme pour un libraire de la rue Saint-Roch à Paris, 1900 (ouvrage perdu). Que faire ?, roman-feuilleton paru dans le journal Le Matin, signé Esnard, auquel G.A. sert de nègre. Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un hospodar[12], publié sous couverture muette, 1907. L’Enchanteur pourrissant, illustré de gravures d'André Derain, Kahnweiler, 1909. L'Hérésiarque et Cie, contes, Stock, 1910. Les Exploits d'un jeune Don Juan, roman érotique

Il commence alors en 1902 à Paris, à écrire ses premières publications dans La Revue Blanche de L'Hérésiarque. Par la suite, il publie sa propre revue Le Festin d'Esope et publie deux romans érotiques, Les Exploits d'un jeune don Juan et Les Onze mille verges. Etabli à Paris en 1907, il s'impose, par sa culture et ses écrits, comme une figure de l'avant-garde artistique. C’est pourquoi, à partir de 1909, il débute la collaboration en tant que critique d'art à L'Intransigeant et au Mercure de France