Les Paradis artificiels

que  traversée  d’autres  amours.  En  1857,  il  publie  Les  Fleurs  du  Mal,  qui  est  aussitôt  condamné  pour  ‘immoralité’  et  voit  son  recueil  amputé  de  poèmes  jugés  particulièrement  scandaleux.  En  1860,  il  publie  Les  Paradis Artificiels (célébration  des  drogues)  et  continue  son œuvre  de critique  d’art  lucide  et hardi. Tandis qu’il  travaille  à  une sorte d’autobiographie, Mon cœur mis à nu,  et qu’il publie, en 1862, des poèmes en  proses  sous  le  titre  du Spleen de 

la vision d’un monde paradisiaque ( Le soleil est symbole de vie, la mer de liberté et d’infini ). L’ile évoqué au vers 5, représente le paradis originel. Il est délimité et préservé de la civilisation, c’est le lieu Utopique par excellence. Elle incarne ainsi toutes les aspirations de l’imaginaire. De plus les adj mettent en valeur les deux composantes du paradis beaudelairien : l’exotisme (« des arbres singuliers » ) et la sensualité (« des fruits savoureux ») . A la description de la végétation

En 1860, il publie Les Paradis artificiels, un essai dans lequel il traite de la relation entre la drogue et la création poétique. C'est à partir de ce moment-là que les premiers signes du délabrement de sa santé se font sentir. Il connaîtra une très longue agonie jusqu'à ce qu'il décède le 31 août 1867. Bibliographie La Fanfarlo (1847) : nouvelle Du vin et du haschisch (1851) : pièce de théâtre Les Fleurs du Mal (1857) : recueil de poèmes Les Paradis artificiels (1860) : essai Le Spleen

achève de se fragiliser en s’intéressant au vin et au haschich. En 1857, il publie Les Fleurs du Mal, qui est aussitôt condamné pour ‘immoralité’ et voit son recueil amputé de poèmes jugés particulièrement scandaleux. En 1860, il publie Les Paradis Artificiels et continue son œuvre de critique d’art lucide et hardi. Tandis qu’il travaille à une sorte d’autobiographie, Mon cœur mis à nu, et qu’il publie, en 1862, des poèmes en proses sous le titre du Spleen de Paris, il souffre de plus en plus de la

imaginant que « chaque îlot signalé » est « un Eldorado promis par le Destin » et se retrouve au final déçu face à la découverte « d'un récif » . Cette idéalisation de terres inconnues « rend le gouffre plus amer » face à la réalité de l'absence de paradis terrestre. D'autre part, la notion d'ennui perdure dans le voyage lorsque les voyageurs narrent leur périple. Ils reconnaissent s'être « souvent ennuyés, comme ici » et avouent avoir « vu partout, et sans l'avoir cherché, » «  le spectacle ennuyeux

l'oubli mon âme sans remord,  Et, charriant le vertige,  La roule défaillante aux rives de la mort ! Charles Baudelaire - Les Fleurs du mal Dans ce poème, Baudelaire tente de s’évader de la réalité, de s’échapper du spleen, et ce grâce à des paradis artificiels : le vin, l’opium, et l’amour (la femme). Mais, dès le titre, on comprend que ses tentatives sont déjà vouées à l’échec. Dans la première strophe, il parle du vin. Au début, cela semble plutôt positif (« luxe miraculeux ») mais le poète essuie

nouvelle · Du vin et du haschisch (1851) · Fusées (1851), journal intime · L'Art romantique (1852) · Morale du joujou (1853, réécrit en 1869) · Exposition universelle (1855) · Les Fleurs du mal (1857) · Le Poème du haschisch (1858) · Les Paradis artificiels (1860) · La Chevelure (1861) · Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains (1861) · Richard Wagner et Tannhäuser à Paris (1861) · Petits poèmes en prose ou Le Spleen de Paris (1869), poème en prose (posthume) · Le Peintre de la vie

». Par la suite, Rimbaud et plus tard les surréalistes s'inspireront beaucoup de l'œuvre de Baudelaire et de sa vision artistique. Voici quelques œuvres extraites de la bibliographie de Charles Baudelaire : Les Fleurs du mal (1857) Les Paradis artificiels (1860) Petits poèmes en prose ou Le Spleen de Paris (1862), poème en prose Mon cœur mis à nu (1864), journal intime RESUME - 1827 : Mort de son père. Il va se retrouver sans père rapidement avec un beau-père, le commandant Aupick ; ils ne

mais aussi : La Fanfarlo, 1849. Etonnante nouvelle qui retrace l’histoire d’un jeune homme de lettres parisien (Samuel Cramer) amoureux d’une danseuse. Il s’agir d’un portrait cruel et ironique dans la lignée des portraits d’Hoffmann Les Paradis artificiels, 1860 L’ironie est une des principales caractéristiques des PPP. On retrouve également dans La Fanfarlo un certain artificialisme, une volonté de s’illusionner. C’est un trait majeur de l’esthétique de Baudelaire. Ainsi dans La Fanfarlo Samuel

son expérience de la dualité entre divinité et enfer, le Spleen et l’Idéal, ses amours maudits (Jeanne Duval la mulâtresse) ou platoniques (Madame Sabatier, sa muse et protectrice), l’expérience douloureuse ou spirituelle de la solitude, les paradis artificiels (vin, opium, haschich), la débauche et les voluptés interdites (homosexualité, plaisirs sadiques). Baudelaire parle encore de ses rapports avec la religion, qu’il exècre, et de la tentation qu’il éprouve envers la mort. Toutes ces expériences