Les Paradis artificiels

excentriques ou l’acquisition de coûteuses œuvres d’art. Esthète oisif, il continue à écrire de la poésie en dilettante, se met à fréquenter Théophile Gautier — avec lequel il partage notamment un attrait marqué pour le haschich et l’opium ; voir les Paradis artificiels — et Théodore de Banville. Son train de vie ne tarde pas à écorner son héritage : pour éviter la dilapidation de sa fortune, son beau-père et sa mère le placent sous tutelle judiciaire. Baudelaire, souffrant dès lors de ne pouvoir disposer librement

Santé se détériore sous l’effet de l’opium et du haschisch. 1864, paralysie et aphasie au cours d’une tournée de conférences en Belgique. Ramené à Paris où il meurt en août 1867. Après sa mort seront publiés les Petits poèmes en prose, les Paradis artificiels ainsi que ses journaux intimes et ses articles de critique littéraire et picturale. Tempérament mélancolique, goût du morbide, de la solitude. Conception particulière de la Beauté qui est la chose suprême en ce monde, plus éternelle et plus

mais il n’a presque aucune expérience amoureuse, ce qui dans son cas semble être un handicap qui l’empêche de développer des liens avec les gens qui l’entourent. Pour combler ce manque, il va chercher satisfaction dans la pornographie et les paradis artificiels ( il n’y a qu’à mentionner le mélange de médicaments et d’alcool qui tout en étant un exutoire de sa réalité, constitue par le fait même un important signal de détresse inconscient). Ensuite, il y a Kim la fille désespérément prisonnière d’une

Naissance 9 avril 1821 Paris, Royaume de France Décès 31 août 1867 (à 46 ans) Paris, Empire français Langue d'écriture français, latin Genre(s) Poésie, poème en prose, essai, critique d'art Œuvres principales Les Fleurs du mal (1857) Les Paradis artificiels (1860) Le Spleen de Paris (posthume) Charles Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 à Paris. Il est l'un des poètes les plus célèbres du xixe siècle : en incluant la modernité comme motif

Baudelaire qui est connu pour mettre en poème son mal-être et ses montées d'angoisse. Le spleen est une source d'inspiration inépuisable. Car le spleen est toujours à l'œuvre. Baudelaire essayait d'échapper par plusieurs moyens. Par l'amour, par les paradis artificiels, par le voyage réel, par le voyage de l'imagination, par la beauté. Mais le spleen prend toujours le dessus. L'écriture, et l'art en générale, lui paraît comme le moyen le plus sûr d'échapper au Spleen et d'atteindre l'idéal. J'en conclue que

se détériore sous l’effet de l’opium et du haschisch. 1864, paralysie et aphasie au cours d’une tournée de conférences en Belgique. Ramené à Paris où il meurt en août 1867. Après sa mort seront publiés les Petits poèmes en prose, les Paradis artificiels ainsi que ses journaux intimes et ses articles de critique littéraire et picturale. = Tempérament mélancolique, goût du morbide, de la solitude. Conception particulière de la Beauté qui est la chose suprême en ce monde, plus éternelle

médiévale de l’ordonnance du cosmos ( ? je n’ai pas trop compris). Organisation des Fleurs du Mal = -Contraste entre élévation vers le haut et chute -Tentative d’évasion dans monde superficiel de la grande ville -Tentative d’évasion dans les paradis artificiels -Abandon des être dans une destruction qui les fascine -Sarcasme et révolte contre Dieu -Repos dans la mort, l’inconnu absolu Cette organisation architecturale du recueil établit une distance avec le romantisme qui « laisse aller l’inspiration »

Un trait commun à certains d’entre eux est leur caractère inaccessible, insaisissable : « l’eau informe et multiforme », « le lieu où tu ne seras pas », « l’amant que tu ne connaîtras pas ». Une autre constante de cet univers , ce sont les paradis artificiels dénoncés dans « Les Fleurs du Mal » : les fleurs « monstrueuses », les parfums « qui font délirer » , autrement dit l’attirance vers ces drogues qui sont des substituts à l’ennui, au Spleen. Enfin, l’évocation des chats associés à l’image des

Baudelaire 1821-1867 Père du symbolisme (mais ne se dit pas symboliste) Critique d’art et poète Les fleurs du mal, 1857 Censure : interdit de publication en raison de l’immoralité du recueil. Publié plus tard et obtient un grand succès. Les paradis artificiels, 1860 Spleen et idéal Vision du monde remplie de dualités. Fleur du mal = oxymore Spleen : écrasement de l’être, mal dont on ne connait pas la source, MÉLANCOLIE. Idéal : poésie, monde utopique permettant de fuir la réalité. Arthur Rimbaud

la célèbre « Vénus Noire », qu’en dépit d’autres amours, il gardera comme compagne jusqu’à sa mort. C’est la période la plus heureuse de son existence ; il écrit déjà quelques poèmes des « Fleurs du Mal ». Mais comme il gaspille sa fortune, (paradis artificiels, maîtresses, etc.) sa famille lui impose un Conseil Judiciaire qui lui octroie 200 Francs par mois. Désormais, il va devoir « travailler » pour survivre. Il devient critique d’art (c’est un des maîtres du genre) : « Salons » (1845-46 et 59)