Les Personnages Chez Beckett

Dans Fin de partie, si tous les personnages sont reliés entre eux par divers critères dont la miséré ou l'absurdité de leur existence, on peut néanmoins dégager deux couples majeurs qui prédominent dans ces relations: le couple Hamm-Clov et le couple Nagg-Nell. Interresons nous ici plus particulièrement à celui-ci. Nous pouvons en effet nous demander quelles sont les caractéristiques du couple Nagg-Nell et quell est sa place de la pièce de Samuel Beckett? Tout d'abord on peut observer de nombreuses

Littérature La pièce étudiée, est une oeuvre de Beckett, intitulée "Fin de Partie", écrite en 1957. Ce pilier de la littérature française a révolutionné le théâtre, jusqu'alors classique, pour proposer au lecteur un théâtre de l'absurde. Ainsi, nous allons essayer de dire en quoi cette pièce peut être qualifiée de farce tragique. Nous montrerons le contraste entre la notion de comique et le tragique, qui permet d'ailleurs de renforcer cet aspect de "farce tragique". Fin de Partie est une pièce

parole, le langage, le dialogue). Dans notre théâtre occidental, pendant longtemps (rappel : la théorie d’Artaud), la parole, l’échange verbal ont constitué l’essence même du théâtre. Or, comme pour tous les aspects déjà envisagés, le théâtre de Beckett remet en cause, déconstruit, tourne en dérision et même parfois parodie le théâtre traditionnel, et le langage n’y échappe pas, il est même un aspect essentiel de son théâtre. Si l’on considère que les impératifs du théâtre traditionnel sont de nommer

écrivains sont très divers mais des caractéristiques les réunissent dans leur utilisation du personnage, leur absence d’intrigue, leur nouvelle écriture.   I.    Histoire du Nouveau Roman   a)    Origines du Nouveau Roman La fin de la Deuxième Guerre Mondiale a déclenché une volonté de la part de quelques écrivains de rompre avec le roman traditionnel du 19e siècle (écriture romantique, personnages précis, enchaînement défini des situations) et sa structure (langage soutenu). Plusieurs d’entre

l'absurde (Samuel Beckett, Albert Camus). La période de l'absurde permet aux romanciers d'écrire un nouveau type de romans, comportant des personnages, non plus conformistes, mais singuliers et originaux. En quoi est-il plus intéressant pour un roman de représenter des personnages singuliers et originaux, plutôt que conformistes ? Dans une première partie, nous nous intéresserons aux personnages romanesques conformistes. Puis dans une deuxième partie, nous étudierons les personnages romanesques orignaux

enseignants (Baccalauréat, épreuve de literature en terminale L). « Se sentir un peu drôle » dans Fin de partie de Beckett. (Tous les numéros de pages renvoient à l’édition du programme, Fin de partie, les Éditions de Minuit, pièce de 1957, réédition de 2007). Le titre de cette communication « Se sentir un peu drôle » est dans les premiers moments de Fin de partie de Beckett, quand Hamm répond à Clov: « Moi, je me sens un peu drôle » (p. 17). J’en fais l’objet de cette communication, parce

Nagg et Nell, personnages troncs de la pièce Fin de partie de Beckett, jouent un rôle essentiel dans la progression de l’intrigue : d’une part parce qu’ils permettent de faire avancer les répliques des personnages, d’autre part parce qu’ils forment eux même un couple peu ordinaire et bien distincts des autres personnages de Fin de partie. Quel est l’aboutissement de cette union ? Nous pourrons voir après avoir détaillé leurs rapports, que ces personnages grotesques suscitent aussi le pathétique de

Eugène Ionesco, Samuel Beckett, Arthur Adamov, Jean Genet, voire Harold Pinter sont parmi les auteurs de ces œuvres qui ont bouleversé les conventions du genre. La particularité de Ionesco et de Beckett est qu’ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toutes possibilités de communication, ôte toute cohérence à l’intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène. Toutefois, Beckett a toujours nié faire partie

étant sans conteste le traumatisme, la chute de l’humanisme à la sortie de la Première Guerre mondiale. Ionesco, Adamov, Beckett, Genet, voire Pinter sont parmi les auteurs de ces œuvres qui ont bouleversé les conventions du genre. La particularité de Eugène Ionesco et Samuel Beckett est qu’ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toutes possibilités de communication, ôte toute cohérence à l’intrigue et toute logique

divines. En fait, il réussit la plupart du temps à surmonter les obstacles qui se dressent devant lui. L'objet de sa quête est presque toujours atteint. Il est donc héroïsé et est aussi promis aux plus hautes destinées. De même dans les épopées, le personnage est magnifié par l'ampleur de ses exploits qui le rendent quasi invincible. (L'Iliade d'Homère ou l'Odyssée même si parfois les héros sont victimes des dieux). A cause du contexte historique notamment, le statut du héros dans les romans va être