Les Pouvoirs Du Président En Période De Cohabitation

Longtemps inenvisageable, la cohabitation est cependant devenue réalité 28 ans après la promulgation de la Constitution de 1958 et ce, par l'interaction de plusieurs facteurs : La volonté des électeurs qui, à trois reprises (1986, 1993, 1997), ont imposé cette situation au sommet de l'Etat. La spécificité du texte constitutionnel qui organise une dyarchie à la tête de l'Etat, accentuée par l'instauration en 1962 de l'élection du Président de la République au suffrage universel direct

cycles constitutionnels. A partir de 1789, l'Histoire constitutionnelle française était régie par deux logiques: une première révolutionnaire (le régime d'assemblées) et une seconde réactionnaire (le gouvernement consulaire concentrant tous les pouvoirs dans les mains de l'exécutif). Il décrivit ainsi trois cycles: 1789-1830 1848-1870 1870-milieu du Xxème siècle Mais cette théorie est très contestable. Il est difficile de rationner des différents phénomènes. C'est un propos

« Une dérive monarchique » Tout d’abord, beaucoup pensent que suite à De Gaulle et la mise en place de la Vème Constitution française du 4 Octobre 1958, le président de la République est devenu une sorte de « pseudo-monarque ». De Gaulle et son Premier Ministre, Michel Debré, avait qualifié cette constitution comme faisant du Président de la République la « clé de voute » du régime. Or, beaucoup considèrent cette clé de voute comme empiétant sur les principes fondamentaux de la République. Mais

de rapports équilibrés entre les pouvoirs. La Cinquième République établit un régime parlementaire, mais dans le même temps elle restaure un exécutif bicéphale. Les débuts du régime sont marqués de l’empreinte du général De Gaulle mais rapidement, le régime évolue vers une sorte de présidentialisme et dans le même temps consacre l’abaissement du Parlement. En 1962 s’opère une révision constitutionnelle essentielle pour le régime : c’est l’élection du président au suffrage universel direct et de

des pleins pouvoirs en Algérie. Le gouvernement Français n’a donc plus aucune autorité en Algérie, il n’a d’ailleurs plus vraiment d’autorité en France, puisque la police et les CRS se désolidarisent également de l’Etat, et refusent tout ordre provenant de ce même gouvernement. La France est au bord de la guerre civile. En Algérie, l’idée chemine que le retour de De Gaulle, qui répond aussitôt, en remettant à la presse une déclaration dans laquelle il se dit prêt à assumer les pouvoirs de la République

un président de la République élu par le peuple et qui détient des pouvoirs importants mais il n’y a pas cette séparation stricte des pouvoirs : cette indépendance entre l’exécutif présidentiel et les chambres. Il faudra supprimer la responsabilité du gouvernement devant les chambres, supprimer le droit de dissolution pour obtenir un régime présidentiel. Depuis 1962, nous avons un régime semi-présidentiel du fait de l’élection du chef de l’état au suffrage universel direct et ses pouvoirs que

<= De Gaulle détestait la 4ème République => après la guerre se met en place un régime d’assemblée sous la 4ème République => instabilité politique + De Gaulle va vouloir changer ce régime. 4ème République = période assez curieuse Paradoxalement c’est une période de prospérité économique <= Plan Marshall. Elle a permis de grandes avancées juridiques, en particulier le Préambule de la Constitution de 1846 est un texte important dans l’histoire de la protection des libertés publiques

majorité des Etats du monde, dans laquelle le régime politique concerné est le régime parlementaire. Des caractéristiques précises encadrent un tel régime, à savoir l’équilibre des pouvoirs, une séparation souple de ces pouvoirs, un parlement bicaméral ou monocaméral, mais aussi des conceptions dualistes ou monistes du pouvoir. Toutes ces particularités du régime parlementaire sont appliquées de diverses manière selon les Etats, ils ont leur propre conception du régime parlementaire, celui-ci s’adapte

du service national dans les limites fixées par décret. Sur proposition du ministre de la défense, le président de la République et le Premier ministre français ont convenu en juin 2001 que seraient immédiatement suspendues les incorporations en vue d’accomplir les obligations du service militaire. La professionnalisation des armées et la suspension de la conscription, décidées par le président de la République français Jacques Chirac, en février 1996 et organisées par la loi du 28 octobre 1997 se

date à partir de laquelle cette durée est contestée en raison des pouvoirs étendus du Président de la République. Charles De Gaulle refusa néanmoins de faire des modifications sur ce mandat. Sous la présidence de Georges Pompidou, l’argument en faveur de la mise en place du quinquennat est invoqué en raison de la probabilité de se trouver en présence de majorités divergentes, c'est-à-dire d’une cohabitation qui amoindrirait le pouvoir présidentiel. En 1973, il avait souhaité réduire la durée du mandat