Les Présocratiques Et L être Humain

antique, la justice est avant tout une valeur morale. La « justice morale » serait un comportement alliant respect et équité à l'égard d'autrui. Cette attitude, supposée innée dans la conscience humaine serait elle-même à l'origine d'un « sens de la justice », valeur universelle qui rendrait l'être humain apte à évaluer et juger les décisions et les actions, pour lui-même et pour autrui. La justice en tant qu'institution est l'organe social constitué de la justice en tant que fonction qui doit « rendre

Quel peut bien être le but de l'activité philosophique ? Aristote, philosophe de l'Antiquité, élève de Platon, s'est employé à répondre à cette question dans l'un de ses ouvrages majeurs, la Métaphysique. Dans un passage célèbre de cette œuvre, Aristote met ainsi en évidence la spécificité de cette activité, dans laquelle il s'est lui-même illustré, en remontant à ses origines. Fille de l'étonnement, la philosophie se distinguerait, selon lui, des autres activités par sa liberté, en tant qu'elle

connaissance = la raison de l’homme (rationalisme) Celui qui sait ce qui est bien fera aussi le bien. Connaissance juste -> action juste. Agir selon ses convictions = le bonheur. Souci du bien V. Platon (427-347) Disciple de Socrate. Vit sa mort être une injustice profonde (-> séparation dans son esprit entre réalité et vérité) Œuvres : L’Apologie de Socrate (discours prononcé pour se défendre) 25 dialogues philosophiques complets Nombreuses lettres Ecole : Ακαδημια : jardins à l’extérieur

des usages attestés dès l'Antiquité. Il ne s’agit donc pas d’une construction moderne basé sur du grec, forme de néologisme courant en français Les termes  (philosophos) et  (philosophein) apparaissent en quelques occurrences chez les penseurs présocratiques tels qu’ Héraclite, Antiphon, Gorgias et Pythagore, mais aussi chez d'autres penseurs contemporains de Socrate, comme Thucydide ou Hérodote. D'après un écho d’Héraclide du Pont, Pythagore serait d'ailleurs le premier penseur grec à s’être qualifié

regarder de plus prés les trois composants de la science, à savoir : L’observation, l’expérimentation et les lois. I. Naissance et évolution de la science 1) Naissance de la science Où faire remonter les origines de la science ? A la Grèce présocratique ? À Sumer ? Plus haut encore ? Ou plutôt à Galilée, à Newton ? Partant à la recherche des origines de la science, nous serons inévitablement conduits à une réflexion sur la science elle-même : selon les époques, les cultures, les disciplines, quels

ce qui arrive à l'âme après la mort par exemple, si elle est immortelle. Platon est idéaliste, pour lui l'âme survit au corps, il se détache donc des philosophes précédents, qui eux pensaient souvent que l'âme et le corps ne formaient qu'un. « Et être mort consiste bien en ceci : le corps isolé, une fois séparé de l'âme, est devenu lui-même, tel qu'en lui-même ; et l'âme isolée, une fois séparée du corps, est elle-même, telle qu'en elle-même. » Il renforce sa persuasion en ajoutant : « Se peut-il

échelle allant des formes les plus simples aux formes les plus complexes. Cependant, certains d’entre eux avaient tout de même émis à titre hypothétique des idées qui s’approchent de quelques aspects de la théorie de Darwin. Par exemple, plusieurs Présocratiques, tels Héraclite et Empédocle, prétendaient que l’univers se transforme sans arrêt. Plus tard, Épicure et Lucrèce vont enseigner une doctrine selon laquelle le hasard intervient d’une certaine façon dans le développement de la nature. 2) La

II- Les précurseurs du matérialisme et leur idéologie 1- Démocrite d’Abdère Né en 460 av. J.-C. à Abdère et mort en 370 av. J.-C., Démocrite était un philosophe grec souvent classé parmi les Présocratiques du point de vue philosophique, bien qu'il soit un peu plus jeune que Socrate, et qu'il soit mort quelques trente années après Socrate. Il est considéré comme un philosophe matérialiste en raD’après Démétrios (Diogène Laërce, IX, 36), Démocrite, passionné de connaissances

(dont la pensée est rapportée par Platon est un penseur présocratique et professeur du Ve siècle av. J.-C.,) critique le principe de vengeance, car une fois que le mal est fait, il ne peut être annulé par aucune action. Ainsi, si la peine de mort doit être infligée par la société, c'est uniquement pour protéger cette dernière contre le criminel ou encore dans un but dissuasif : « Le seul droit que Protagoras connaisse est donc le droit humain, lequel, établi et sanctionné par une collectivité souveraine

justifie apriori par la critique que Max Horkheimer fait à la raison. À travers la Théorie critique, il montre les travers, sinon les limites de la raison qui ne sert plus l’autonomie du sujet mais son instrumentalisation. La crise de la raison s’avère être la crise de la modernité, voire la crise de l’humanité, et cette crise est soutenue par la «  formalisation de la raison » [footnoteRef:8] qui s’apparente aux caractéristiques de la technique. De plus