Les Sanctions Du Principe De Legalite

par la chambre criminelle de la Cour de cassation, le 21 janvier 2009 présente des caractères tant contestables que rationnels, en effet, au détour de sa solution, on peut envisager un rapprochement entre peine et mesure de sûreté ainsi que des sanctions prononçables à l’encontre des personnes irresponsables pour cause de trouble mental (instaurées par la loi du 25 février 2008). Patrick X a été accusé le 25 octobre 2007 d’homicide volontaire. Déclaré irresponsable pénalement sur le fondement

du code pénal introduit le principe de l’exception d’illégalité dans le droit positif. Il consiste en ce que le juge pénal puisse apprécier de la légalité d’un acte ou d’une décision administrative dès lors que ceux-ci déterminent la décision finale du procès dans lequel ces actes ont été soulevés. Il le dispose en ces termes : "Les juridictions pénales sont compétentes pour interpréter les actes administratifs, réglementaires, individuels et pour en apprécier la légalité lorsque, de cet examen, dépend

Arrêt KADI doc 11 copieEn l’espèce, dans son arrêt Kadi, du 3 septembre 2008 rappelons le, la CJCE a dérogé aux principes des libertés fondamentales, et n’a pas directement mis en application le droit international en faveur de la protection des droits de l’Homme des droits fondamentaux fixé dans le droit primaire. Ainsi, le nom de M.Kadi a été identifié comme étant une personne associée à Oussama Ben Laden et donc, par le même fait, associé au réseau Al-Qaida, il a été inscrit sur la liste

Problématique : Quelles justifications peut-on apporter au principe de la légalité criminelle ? §1. La justification historique Ce pcp de légalité est apparu assez tardivement au XVIIIe en réact° au Dpén de l’AR qui accordait un rôle essentiel au juge ds la répression des infractions. On a d’ailleurs pu dire de ce D qu’il reconnaissait « l’arbitraire du juge ». Aussi, sous l’AR, la pratique adoptée par les tribunaux avait créé pour certains comportements de véritables coutumes jud suivies

nullum judicium sine lege. Il y a pas de crime, pas de peines, pas de justice, sans loi. Le principe de la légalité des délits et des peines est un principe qui garantit la sécurité juridique des citoyens. Il faut que chaque citoyen puisse connaître à l'avance quelles sont les comportements antisociaux et la peine auxquels ils s'exposent s'ils commettent ces comportements. Pour assurer la légalité des délits et des peines la loi doit donc être prévisible. Le législateur l'a inscrit dans le code

juridique du droit pénal : la délinquance Le juriste n'est pas un spécialiste de la délinquance en tant que phénomène social, mais le pénaliste doit la connaître, parce que sa matière s'applique à la délinquance. Le droit pénal a pour finalité de sanctionner la délinquance et de ce fait de la prévenir. Même si la délinquance n'est pas une notion juridique, elle est donc au coeur du droit pénal. 1) Comment connaître la criminalité ? Selon Ferri, Lombroso, Garofalo, qui font partie de l'école positiviste

seul des sanctions à appliquer. En effet, dans les sociétés primitives, le paterfamilias avait tout pouvoir pour rendre la justice et pour apprécier quelles sanctions seraient le mieux appropriées (la peine de mort était une sanction particulièrement courante). Deuxièmement, seconde hypothèse, si l’auteur de l’infraction et la victime n’appartenaient pas à la même famille, la situation devenait plus délicate car on se trouvait en présence de deux paterfamilias distincts aptes à sanctionner. L’Histoire

* * * * * * * * * * * * Les quatre types de contentieux administratif La mission du juge administratif est, globalement, de contrôler et, éventuellement, de sanctionner l’administration. Les recours, qui peuvent être exercés devant lui, se répartissent en quatre catégories selon une classification établie par Édouard Laferrière (1841-1901), vice-président du Conseil d’État de 1886 à 1898, dans son Traité de la

D’un premier volet, la légalité de la peine ou les justifications pour son application varient à travers les siècles, selon les attitudes et les orientations : sa rétribution, le rétablissement de l’ordre moral, l’amendement du délinquant. Le problème a été étudié sous l’angle philosophique, religieux, politique, criminologique. C’est le point de vue criminologique et de politique criminelle qui intéresse cet exposé et plus particulièrement l’enjeu voire l’objectif de la sanction. Seulement ce dernier

La légalité se présente comme un rapport entre l'activité administrative et les règles qui régissent cette activité. Il faut donc rechercher quelles sont ces règles que l'administration ne peut pas méconnaître et dont la violation est de nature à entraîner une sanction juridictionnelle (annulation ou réparation par le juge). Ces règles ne sont pas seulement constituées par la loi, mais aussi par d'autres normes telles que la Constitution, les traités internationaux, les actes administratifs généraux