Les Scènes De Repas

intérieur et dans ses rêves, elle et Léon dans leurs accents les plus romanesques («la mer qui élève l'âme»), Homais dans ses fureurs voltairiennes. Dans les discours antithétiques, mis en parallèle, du séducteur (scène des comices) et d'Homais (premier repas à Yonville), Flaubert inventa chaque fois un langage stéréotypé et prévisible. Enfin, Flaubert faisait passer chaque ensemble à l'épreuve du « gueuloir ». Étaient défectueuses les phrases qui ne correspondaient pas au rythme respiratoire. Elles

de VOLTAIRE et de MONTESQUIEU se rapprochent beaucoup plus. En effet, ils critiquent tous la socièté au siècle des lumière, plus particulièrement la noblesse. Jean de la Bruyère dénonce la cour, son goût pour des choses superficielles comme les repas ou les artifices de la beauté.Il dénonce aussi le roi, le culte à sa personne et la religion. Pour cela il fait une descripition péjorative de ces personnage en les décrivant comme des étrangers, des gens peu recommendables, comme un peuple différent

Par ailleurs, les orientations différentes des scènes indiquent des points de vue privilégiés selon l’évolution du convive dans la salle à manger. Ainsi, lorsque l’hôte pénètre dans la pièce, il est accueilli à l’entrée par le panneau du concours de boisson, mais le Jugement de Paris est orienté dans l’autre sens : il n’est donc pas visible depuis la porte mais depuis les lits de banquet. Il est alors possible de l’admirer à loisir pendant le repas, mais aussi d’en faire un support de conversation

des personnages. Le tout est écrit dans une langue accessible, pleine de subtilité et à la précision extrême. Point trop de description, ce qu'il faut pour que l'esprit du lecteur puisse imaginer les lieux et les personnes, des scènes haletantes (notamment les deux scènes de l'acte -réussi ou non-). Et puis, une sensibilité à fleur de page que l'on retrouve à chaque détour de phrase, de paragraphe. En voici, un petit exemple: En amour on n'est pas du soir et du matin. Marie-Anne était du soir. Jean

néant et qui tue la quasi totalité de tout ce qui peut y vivre. Au moment de cette catastrophe l’homme et sa femme attendent un enfant, mais la mère ne veut pas lui donner la vie puisqu’elle ne veut pas l’amener à vivre ainsi. Apparaît donc l’une des scènes les plus marquantes à mes yeux, le moment où une mère veut renoncer à son enfant et donc à l’essence même de notre existence ; c’est-à-dire de se reproduire et de donner vie. Dans le fond, c’est le premier fait marquant du roman qui, au final, en

uns pour les autres, offert des textes. Nous avions envie d’entendre tel texte par la voix de telle personne parce que nous voulions être surpris ou émus ou amusés. Nous avons alors organisé deux scènes slam au sein du lycée, une à la cafétéria lors d’une pause du matin, la deuxième pendant le repas du midi au réfectoire. Tout le monde pouvait participer bien sûr et un texte lu donnait droit à un café et un dessert offert. Et bien, nous fûmes nombreux à déclamer nos vers et pas seulement ceux

portrait physique est complété par des tableaux de genre comme le « repos de la servante, son repas ou encore sa vue en pied ». Ils donnent un effet de réel au portrait précédent et aident à mieux s'imaginer et peut-être comprendre le personnage. L'image finale « semblait une femme en bois, fonctionnant d'une manière automatique » laisse libre court à l'imagination du lecteur qui peut alors penser à d'autres scènes de la vie quotidienne comme par exemple, sa toilette ou encore son levé. Enfin, le portrait

intéressants sont ces frises à figures qui occupent, généralement, à peu près la moitié de la hauteur. Des thèmes variés évoquent des scènes de la vie réelle, des cérémonies funéraires, des jeux ou même de sport, mais aussi un intérêt pour la nature qui se manifeste dans la tombe de la Chasse et de la Pêche. Malgré une dégradation assez importante des fresques, les scènes sont encore visibles et les couleurs ne sont pratiquement pas altérées. De plus certaines fresques ont été reproduites à l’aquarelle

demander quel est l’enjeu de ce dénouement. Nous verrons pour cela en première partie la fin surnaturelle et divine, puis comment Dom Juan reste fidèle à lui-même. Enfin, nous verrons les aspects tragique et comique lors du dénouement. Ces deux scènes maintiennent les spectateurs en haleine, impatient de connaitre la fin. L’action est très rapide, sans débat mais très subtile et très riche. Elle prend un aspect dramatique et solennel avec l’apparition de trois allégories du Ciel. Tout d’abord

toutes les informations sur les personnages et l’histoire. Dès le début on y apprend le lieu: Angleterre « C’est parce que nous vivons dans les environs de Londres », le contexte: « Nous avons mangé » ce qui montre qu’ils viennent de finir leur repas, les spectateurs apprennent également le nom des personnages: « Mr. Smith, Anglais, (…) une petite moustache grise, anglaise.  »  «  A côté de lui, dans un autre fauteuil anglais, Mme. Smith, Anglaise, raccommode des chaussettes anglaises. ». La