Les Sentiments Des Poilus Dans Les Tranchées

Une utilisation détournée du triptyque[modifier] En dépit de la similitude des techniques utilisées (tempera sur bois, tout comme au Moyen Âge), on constate au premier regard que La Guerre ne présente aucun lyrisme religieux : le thème des tranchées est représenté froidement, de façon prosaïque. Pire, si l’on décompose le panneau central selon la méthode évoquée précédemment (cieux/espace sanctification/monde terrestre), on peut remarquer plusieurs aberrations à l’art religieux : dans la zone

panneau de gauche représente la première étape : Les soldats partent au front équipés de leur paquetage. * Le panneau central représente la deuxième étape : Au premier plan, les tranchées dans toute son horreur et son inhumanité, des corps déchiquetés évoquant les conditions abominables dans lesquelles ont vécu les poilus. Au deuxième plan, est représenté un soldat muni de son casque et de son masque à gaz, plus au centre, un cadavre suspendu qui indique la morte en passant par la souffrance et totalement

avec leur mobilisation lors des deux conflits mondiaux ? Nous aborderons tout d’abord la mobilisation de tout le monde avec le recrutement des soldats, la propagande…, ensuite les conditions de vie difficiles lors des combats notamment dans les tranchées, puis nous finirons avec les civils qui ont été victimes de ces guerres surtout avec les génocides, les bombardements… Ces deux guerres ont une caractéristique inédite par leur durée, par l’étendue des opérations, par le nombre de population touché

mourir tout en agonissant, sans qu’ils y puissent rien faire. Ils apprennent donc à anticiper le danger : ils se sont endurcis à la vue des corps morts, ils ont appris à maîtriser l’angoisse éprouvée sous les bombardements, ou lors de l’assaut de la tranchée adversaire. Leurs esprits se sont brutalisés. Également, certains hommes prennent du plaisir à tuer ; leur instinct de violence affleure, et ils éprouvent un gout pour la violence. On encourage l’assassinat, et certains soldats témoignent : « Quand

H1 La première guerre mondiale où l’explosion de la violence Comment les poilus surnommaient ces guerres ? La Grande guerre. Pourquoi ? ( 1ère guerre mondiale ( guerre longue ( mobilisation encore jamais atteinte (70 millions de soldats + civiles + industrie) ( guerre totale La première Guerre Mondiale, surnommée la « Grande Guerre » par ceux qui l’ont vécue, est une « Grande Guerre » à plus d’un titre. C’est la première guerre mondiale : ce conflit concerne plus ou moins

accrochées des chaussures de marche et un sac de couchage et à lequel est accrochée une pioche. Sur leur tête, ils portent un casque de guerre, se qui prouve qu’ils sont des soldats (il est possible d'identifier là les armes et l'uniforme portés par les poilus). Ils forment, à eux 7, une masse aveugle avançant d’un même pas vers le front et ses atrocités. A l’arrière plan, le ciel est chargé de nuages et de fumées rouges des tirs. Il y a aussi la montagne, cachée en partie par un gros nuage de brouillard

découpe en 3 phases : 1. Début de la guerre : début du mois d’aout 1914 Fin 1914 : guerre de mouvement (mobilisation et déplacement des armées)  Bataille de la Marne, 1914 2. Fin 1914 à Mars 1918 : guerre de position = guerre de tranchées Bataille de Verdun, 1916 (10 mois) ; Bataille de la Somme, 1916 ; Chemin des Dames, 1917 3. Mars 1918 à Novembre 1918 : reprise de la guerre de mouvement, victoire des forces

Oralité Thèmes et motifs Les autres L’embusqué On ne le reproche pas d’avoir peur, mais bien de jouer au poilu. Il est calamistré, débrouillard et élégant. L’arrière et le civil Ils donnent du courage (lettres), mais n’en comprennent rien. L’armée (officier EM QG médecins) La presse et le journaliste Disent toujours la même chose. Viennent regarder dans les tranchées et écrivent sans sentir Camarades (rapports entre - ) Ils se battent l’un pour l’autre, mais il y a beaucoup de

vue de leur « montée » aux cieux. Partie inférieure : le monde des Hommes, parfois une scène de l’Enfer. Otto DIX fait une parodie du triptyque religieux, visant à mettre en avant la déshumanisation des soldats et l’ubiquité de la mort dans les tranchées. Partie supérieure : « l’angelot », un cadavre suspendu à une poutre métallique et drapé d’un linge grisâtre et en lambeaux. Partie centrale : « les futurs saints », un soldat nanti de son masque à gaz et de son casque lourd ainsi qu’une dépouille

anonyme qui a été écrite par plusieurs soldats durant la 1ère Guerre Mondiale mais qui ne sera publiée qu'en 1919 par Paul Vaillant-Couturier sous le nom de « Chanson de Lorette », en référence à la colline de Lorette où se sont affrontés violemment Poilus et Allemands entre 1914 et 1915. Par la suite, elle sera appelée « Chanson de Verdun », lieu d'affrontements violents et sanglants durant l'année 1916. A sa publication, cette chanson sera censurée car elle appelle à la mutinerie. Elle