Les Yeux de sa mère

« Louange à vous, mères de tous les pays, louange à vous en votre soeur ma mère, en la majesté de ma mère morte. Mères de toute la terre, Nos Dames les mères, je vous salue, vieilles chéries, vous qui nous avez appris à faire les noeuds des lacets de nos souliers, qui nous avez appris à nous moucher, oui, qui nous avez montré qu’il faut souffler dans le mouchoir et y faire feufeu, comme vous nous disiez, vous, mères de tous les pays, vous qui patiemment enfourniez, cuillère après cuillère, la semoule

départ et faire un origami pour sa fille, Julie. Il avait mis beaucoup de temps pour faire cette origami qui formait un oiseau ; Il l’avait placé ensuite sur le buffet de la salle à manger.(A côté de cet oiseau en papier, était posée l’horloge de sa mère qui n’avait pas servi depuis bien longtemps) . Puis il regarda avec émotion le dessin de sa fille qu’elle lui avait offert le jour où elle avait appris qu’il partait pour un moment. Ce dessin représentait sa famille. Sa femme, Laurie et lui avaient

CHAPITRE 1. Théa est une belle blonde aux yeux verts. Elle a tout pour faire craquer les hommes, mais n’en a qu’un depuis ses quatorze ans. Elle n’en a jamais connu d’autre, elle ne connaît donc pas la souffrance de l’amour. Son copain était d’ailleurs le meilleur ami de son frère. Elle craquait dessus depuis ces onze ans. C’est la plus jeune d’une famille de quatre enfants. Théa a toujours été chouchoutée par ces sœurs, son frère et ses parents. Son frère était tout pour elle, elle ne voyait

l'univers et ne rencontrer personne. Une semaine plus tard, ses yeux se posèrent sur moi. Je crus qu'ils allaient se détourner très vite. Mais non : ils restèrent et me jaugèrent. Je n'osai pas regarder ce regard : le sol se dérobait sous mes pieds, j'avais du mal à respirer. Comme cela ne s'arrêtait pas, la souffrance devint intolérable. Au prix d'un courage sans © Éditions Albin Michel S.A., 2003. 7 précédent, je jetai mes yeux dans les siens : elle me fit un petit signe de la main et rit. Ensuite

ERNAUX, « Je ne suis pas sortie de ma nuit », édition Gallimard, 1997, 115p. 2. Contenu et thèmes traités : Dans cet ouvrage, Annie ERNAUX nous fait partager son vécu face à la maladie d'Alzheimer et la lente dégradation de l'état de santé de sa mère. C'est au travers des écrits spontanés mis sur papier après ses visites qu'elle nous fait part de ses ressentis, de ses inquiétudes, de sa tristesse, sa douleur, et toute sa difficulté à faire face à l'évolution de la maladie dans son quotidien. Un

j’attendais ma mère avec qui je devais aller faire du shopping. Trente minutes plus tard , elle n’était toujours pas arrivée ; je décidai de rentrer et l’appeler de la maison . Quand j’arrivai à la maison, la voiture de ma mère était garée , chose bizarre parce qu’elle était censée être au travail . J’entrai dans le hall et criai son nom dans tout l’appartement, mais je n’eus aucune réponse. Inquiète , je fis un tour à la cuisine et c’est avec horreur que je découvris le corps sans vie de ma mère baignant

longues jambes bronzées et a ricané. — T’es vraiment nulle, a-t-elle lâché. Je lui ai aussitôt jeté un regard noir et j’ai articulé silencieusement : « Va te faire voir ! » « Dans tes rêves », m’a-t-elle répondu tout aussi silencieusement en plissant ses yeux bleus ultra-maquillés, avec une moue provocante. — Hum, hum, a fait M. Greer en réprimant un bâillement. Lui aussi avait dû se coucher tard. Mais sûrement pas, comme moi, parce qu’il essayait désespérément de terminer son discours pour la classe d’expression

par un acte de notoriété”. Pour la mère, la filiation s’établie par l’effet de la loi nonobstant sa situation juridique qu’elle soit mariée, pacsée, célibataire ou en concubinage. De plus, l’article 311-25 dispose que la filiation de la mère s’établie par “la désignation de celle-ci dans l’acte de naissance de l’enfant”: cette notion provient de l’adage “mater semper cerna est” qui est un principe de droit romain irréfragable signifiant que la mère de l’enfant est toujours connue par l’accouchement

un couvent à la mode pour les filles de la haute noblesse et de la riche bourgeoisie, c’est un lieu mondain. Suzanne accepte d’y racheter le péché de sa mère. Cependant, elle se révolte contre la persécution des religieuses rendues hystériques par leur état de femmes cloitrées. Enfin, dans son troisième couvent, à Arpajon, Suzanne rencontre un mère supérieure obsédée sexuelle. Elle est aimable, sensuelle et a transformé le couvent en un lieu de plaisir, cette religieuse représente le diable. Le passage

merveilleuse, où Alceste qui se meurt et qui ne peut plus se soutenir, dit à son mari les derniers adieux. Admète, tout en larmes, la prie de reprendre ses forces, et de ne se point abandonner elle−même. Alceste, qui a l'image de la mort devant les yeux, lui parle ainsi : Je vois déjà la rame et la barque fatale ; J'entends le vieux nocher sur la rive infernale. Impatient, il crie : "On t'attend ici−bas ; Préface 4 Iphigénie Tout est prêt, descends, viens, ne me retarde pas". J'aurais