Les Yeux de sa mère

calculs pendant que la cliente âgée contourne la voiture d’enfant à la capote relevée. Sa canne lui donne l’allure et le pas maladroits. De ses yeux mortels – obscurs et plaintifs – à travers le voile de sa cataracte, elle insiste : — On dirait pourtant qu’il sourit. — Ça m’étonnerait, personne n’a jamais souri dans la famille Tuvache ! revendique la mère du nouveau-né en se penchant par-dessus le comptoir pour vérifier. Elle relève la tête, tend son cou d’oiseau et appelle : — Mishima ! Viens voir 

immense Qu'un peu de silence et de paix ! Pourquoi m'appelez-vous encore ? J'ai fait ma tâche et mon devoir. Qui travaillait avant l'aurore, Peut s'en aller avant le soir. A vingt ans, deuil et solitude ! Mes yeux, baissés vers le gazon, Perdirent la douce habitude De voir ma mère à la maison. Elle nous quitta pour la tombe ; Et vous savez bien qu'aujourd'hui Je cherche, en cette nuit qui tombe, Un autre ange qui s'est enfui ! Vous savez que je désespère, Que ma force en vain se défend

d'une famille C'est l'histoire d'une jeune fille, Iris aux cheveux blonds, des yeux pétillants d'un bleu profond, éblouissante et charmante. Elle était très sympathique avec son entourage. Ses trois frères étaient insupportables. Le tout premier Jean, brun aux yeux verts, se servait de son physique pour demander aux filles se qu'il voulait. Un très grand manipulateur et séducteur contrairement à Charles, roux aux yeux bleus, était plûtot réservé et timide... et enfin le tout petit dernier Pierre

20) et à la ligne 8 : « tu songes à un départ ». C’est donc l’histoire d’une femme en souffrance, qui lutte en vain contre sa dépression, ce qui la poussera à la suite à la tentative de suicide. Cette femme que nous présente le narrateur est la mère biologique de l’auteur. Dans ce prologue Charles Juliet, qui est à la fois l’auteur et le narrateur, nous introduit à son récit autobiographique Lambeaux. Ce premier texte témoigne en effet d’une implication marquée de l’auteur. Tout d’abord par

mortel depuis des années et que je tolérais de moins en moins l’ambiguïté de ma situation. » (Page 32) Tout au long de l’histoire, même lorsqu’il est éloigné de son amour secret, la mère de son meilleur ami Hubert, il tente de ne pas la « tromper ». Le respect et la fidélité sont donc des choses très importantes à ses yeux. Benoit est un adolescent de 14 ans, très bon au niveau académique et extrêmement intelligent, avec une grande passion pour la musique. Il est en effet excellent au piano. Il s’intéresse

1 : AGRIPPINE-ALBINE Néron dans les deux premières années de son règne semble utiliser son pouvoir à bon escient et se montrer bon empereur. Deux personnages l’attestent : Albine, la confidente d’Agrippine qui tente d’apaiser les inquiétudes d’une mère : « Depuis trois ans entiers qu’a-t-il dit qu’a-t-il fait Qui ne promette à Rome un empereur parfait ?  Rome, depuis deux ans, par ses soins gouvernée Au temps de ses consuls croit être retournée : Il la gouverne en père. Enfin Néron naissant

lion et un buste de femme qui terrifie la ville. Il parvient à d'une colline, craignant la prédiction de l'oracle. Celui-ci avait prédit résoudre l’énigme posée par le Sphinx : « Qui le matin marche à quatre qu'Oedipe tuerait son père et épouserait sa mère. L'enfant, les chevilles pattes, le midi à deux pattes et le soir à trois pattes ? » percées et attachées par une corde à un arbre provoque la pitié d'un Le Sphinx, vaincu, se jette du haut d'un précipice. Grâce à ses exploits, berger qui le recueille

solidement sur quelques figures. - A gauche, la mère et l’enfant. Accroupie, par terre, le buste dénudé, cette femme tient son enfant mort dans ses bras. Cette représentation n’a rien d’une photographie ; pourtant tout dans l’attitude de l’enfant évoque sa mort, tout dans l’attitude de la mère évoque la détresse. Le visage vu de profil, est renversé, tourné vers le haut. La mère hurle sa douleur. Ses narines et ses yeux ressemblent à des larmes. - Derrière la mère à l’enfant se dresse un taureau. Il rentre

particulièrement par sa grand-mère. Une fois, sa grand-mère lui a donné un petit chaperon fait de velours rouge, qui lui allait si bien qu’elle ne porterait jamais rien d’autre. Alors, elle a toujours été appelée Petit Chaperon Rouge. Un jour, sa mère lui a donné du cake et une bouteille de jus et lui a demandé de les apporter à sa grand-mère. “Dépêche-toi avant qu’il soit tard et ne cours pas hors du chemin, ou tu pourrais tomber et casser la bouteille et puis ta grand-mère n’airait plus rien.“

calculs pendant que la cliente âgée contourne la voiture d’enfant à la capote relevée. Sa canne lui donne l’allure et le pas maladroit. De ses yeux mortels Ŕ obscurs et plaintifs Ŕ à travers le voile de sa cataracte, elle insiste : ŕ On dirait pourtant qu’il sourit. ŕ Ça m’étonnerait, personne n’a jamais souri dans la famille Tuvache ! revendique la mère du nouveau-né en se penchant par-dessus le comptoir pour vérifier. Elle relève la tête, tend son cou d’oiseau et appelle : ŕ Mishima ! Viens voir