Lettre 58 Spinoza

extérieurs pour nous les approprier, ou vers ce que nous voudrions être mais que nous ne sommes pas. Le désir est-il essentiel pour comprendre ce qu’est l’homme ? compare l’homme qui désire à un tonneau percé qui ne peut jamais être rempli. Si Spinoza a pu faire du désir l’essence même de l’homme, c’est que désirer n’est pas un phénomène accidentel mais bien le signe de notre condition humaine. libido Terme latin signifiant «  désir amoureux ». Chez Freud, énergie des tendances affectives

extérieurs pour nous les approprier, ou vers ce que nous voudrions être mais que nous ne sommes pas. Le désir est-il essentiel pour comprendre ce qu’est l’homme ? compare l’homme qui désire à un tonneau percé qui ne peut jamais être rempli. Si Spinoza a pu faire du désir l’essence même de l’homme, c’est que désirer n’est pas un phénomène accidentel mais bien le signe de notre condition humaine. C’est d’abord le signe d’un manque : on ne désire que ce que l’on n’a pas. Il y aurait au cœur de l’homme

mouvement d’idée : - Hobbes : Contrôle de l’Etat sur la religion ; la Nature a échoué à faire vive les hommes ensembles. La peur de la mort est ce qui fonde l’Etat (il faut dc une souveraineté illimité du souverain, y compris sur la religion). - Spinoza s’oppose à Hobbes : Il souhaite qu on passe de la crainte à l’observation spontanée des règles issues de tte république. C’est possible avec l’alliance droit/sécurité. Loch : Mep le projet d’émancipation de l’indiv & réunit deux conceptions de ce

Passerelle 2001•SUJETS 27/12/01 17:58 Page 1 collection annales Annales du concours Passerelle ESC 2001 Sujets Les corrigés sont proposés dans l’ouvrage complet en vente en librairie ESPACE ÉTUDES ÉDITION Passerelle 2001•SUJETS 27/12/01 17:58 Page 2 SOMMAIRE Présentation du concours Passerelle ........................................................ Épreuves communes aux 1re et 2e années .......................................... Synthèse de dossier ........................

dit un aspect, au moins, de l’atmosphère morale et sentimentale où grandit Vauvenargues » 89. 88 89 « Quand on a que le livre d’un homme, on n’a guère que la lettre morte de son talent et de son âme, mais quand on étudie l’un et l’autre à la lumière d’une correspondance ou d’une autobiographie, on en tient réellement la lettre vivante, et la critique peut hardiment se prononcer »91. « Nous avons désormais en Vauvenargues un sujet plus compliqué qu’on ne l’imaginait, un sujet plus mélangé

Mise en page sur papier format : LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’) Édition numérique réalisée le 12 juin 2008 à Chicoutimi, Ville de Saguenay, province de Québec, Canada. [pic] TABLE DES MATIÈRES Préface Avertissement de l’éditeur [1945] Avant-propos MONTAIGNE DESCARTES PASCAL Conclusion de l’auteur Fin du texte PRÉFACE « Et je continue d’écrire pour comprendre comment je survis... » Léon Brunschvicg, lettre à Jean Wahl du 28 décembre 1941.

meilleurs types de gouvernements possibles selon les lieux, il sera sensible à la théorie des climats (initiée par Montesquieu) mais aussi au relativisme préconisé par son illustre prédécesseur. - - - o o - Enfin, c’est un homme de lettres : il écrit notamment des contes, mais surtout des romans. Privilégiant la forme dialoguée, il propose souvent des situations de débat (supplément au voyage, le Neveu de Rameau). Il écrit souvent ses romans en plusieurs fois (20 ans entre le début

format LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’) Édition complétée le 5 novembre 200 3 à Chicoutimi, Québec. 2 Alain, Abrégés pour les aveugles (1942) Table des matières 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. THALÈS ET LES IONIENS PYTHAGORE LES ÉLÉATES HÉRACLITE EMPÉDOCLE ANAXAGORE LES ATOMISTES LES SOPHISTES SOCRATE PLATON ARISTOTE DIOGÈNE LES STOÏCIENS ÉPICURE CICÉRON DE LA PHILOSOPHIE RELIGIEUSE DESCARTES Le Doute Distinction de l'âme et du corps Dieu Les Passions 18. SPINOZA 19

indique une absence de dieu revendiquée en Grèce dès le Ve siècle av. J.-C. et prend le sens de « rompre la relation avec les dieux » ou « nier les dieux » à la place de l’ancien sens asebēs (en grec : ἀσεβής ), « impie ». αθεοι (« atheoi ») dans la lettre aux Éphésiens (2,12) attribuée à Paul de Tarse - Papyrus 46 [3] du début du IIIe siècle Les traductions modernes des textes antiques transcrivent « atheos » en « athée ». Il existait aussi le terme ἀθεότης (atheotēs), « athéisme ». Cicéron traduisit

par exemple, jamais ne s’arrête et ne se demande s’il a raison de chasser la souris. Mais une telle liberté, parce qu’elle est sans sujet qui par derrière elle pourrait choisir et décider, est une illusion. C’est ce que peut nous fait comprendre Spinoza : « pour rendre cela clair et intelligible, concevons une chose très simple : une pierre par exemple reçoit d’une cause extérieure qui la pousse, une certaine quantité de mouvement et, l’impulsion de la cause extérieure venant à cesser, elle continuera