Lettre De Poilus

La propagande va également rassurer l’arrière: les mensonges faits à l'arrière redonnent de l'espoir aux familles. Ils mentent sur l’état des soldats au front, qu’ils qualifient comme des héros. Cette propagande peut prendre la forme de fausses lettres de soldats, qui ont pour but essentiel de cacher aux civils la réalité de la guerre, et surtout d’empêcher l’arrière de prendre conscience de l’ampleur du massacre. On encourageait les civils à garder de la confiance, et à continuer à travailler pour

Les « poilus » (surnom donné aux soldats de la Première Guerre Mondiale), vivent dans des tranchées, au milieu des rats, dorment sous la neige durant l'hiver, possèdent de peu de ravitaillement et sont obligés de se rationner, le manque de nourriture les rend faibles, ils côtoient leur camarades laissés morts qui n'ont pas été évacués, à longueur de journée.La guerre atteint également le moral des combattants. On parle de violence psychologique. Ces derniers sont censurés. Toutes les lettres qu'ils

humaine est prise à tribut. La richesse d'un siècle de travail intensif. L'expérience de plusieurs civilisations. Sur toute la surface de la terre on ne travaille que pour moi... Des âmes prient. Des chirurgiens opèrent. Des marraines(1) écrivent des lettres. Mille millions d'individus m'ont consacré toute leur activité d'un jour, leur force, leur talent, leur science, leur intelligence, leurs habitudes, leur c'ur. Et voilà qu'aujourd'hui j'ai le couteau à la main. Blaise Cendrars, J'ai tué, 1919

C’est nerveux […] cela me serre le cœur. » ou alors : « Je me sens solidaire de tout ce qui arrive. Je prends part, je ne peux pas rester indifférent. » Bérenger, qui, au début de la pièce était passif, devient actif. Il dit vouloir envoyer des lettres aux journaux, écrire des manifestes ou encore solliciter une audience au maire. Selon lui, il faut couper le mal a la racine. Bérenger est révolté de voir que tous les gens qu’il admirait (Jean, le logicien, Daisy qu’il aime, ses collègues) deviennent

devenir homme. -Répétitions de "et". Il fait des phrase très longues, ce qui participe à la confusion causées par la guerre. -Celine utilise l'argot dans ses phrases. Associé au texte et au contexte, on peut penser que c'est la manière dont les "poilus" parlent. Il emploi des mots qui ne s'utilisent normalement qu'à l'oral ou des mots qu'on ne retrouve pas souvent à l'écrit. "ça" "caracolant" "pétaradant" -Il utilise de nombreux adjectifs péjoratifs, de nombreuses énumérations, gradations, hyperboles

à l'attaque, il en serait resté moitié mutinent-ils ? et on n'aurait pas avancé pour cela. Peut-être que vous ne Pourquoi la lettre recevrez pas ma lettre, ils vont peut-être les ouvrir et du soldat n’est- celles où l'on raconte ce qui se passe, ils vont les garder ou elle jamais arrivée les brûler Moi je m'en moque, j'en ai assez de leur à sa femme ? guerre... » Lettre d'un soldat de la 5e Compagnie (3e RI, 5e DI) à sa femme (1917) (conservée au contrôle postal) « Je vais vous dire que nous avons

morale, à l'arrière comme au front. Si l'arrière subit le rationnement, la surexploitation et le travail des enfants, les poilus manquent de tout, d'hygiène, d'amis, d'humanité. Vivants dans des tranchées boueuses, obéissant aveuglément à des ordres qu'ils savent parfois suicidaires, il arrive qu'ils se sentent abandonnés d'un état-major loin des réalités de la guerre. Les lettres du front sont souvent censurées pour ne pas répandre l'horreur vécue vers l'arrière. En 1917, les mutineries sont sévèrement

gagner, c’est un acte d’insubordination. B. La guerre totale à l’arrière. Même si la vie est difficile çà l’arrière, elle n’a rien à voir avec les conditions du front. CENSURE ET PROPAGANDE La censure est par exemple le non passage de lettres de poilues. Certain passage sont recouvert de noir car les militaires ne veulent pas que l’arrière soit au courant de ce qui se passe au front. On dit qu’ils édulcorent les propos. La censure est organisée par le Président du Conseil et le Président de

toile de tente. Un peu plus loin était la cabane du cantonnier; elle était pleine de sang, des blessés avaient dû s'y réfugier, pour se mettre à l'abri des éclats d'obus, et beaucoup y avaient été certainement pansés. Ambroise Harel, Mémoires d’un Poilu breton, Editions OuestFrance, 2012. DOCUMENT 4. « La compagnie était rassemblée dans un champ en pente, à chaque minute, l'ennemi lançait sur le croisement quatre obus à gaz de calibre 210 qui venaient éclater devant nous avec un bruit d'enfer. Heureusement

plan psychologique. La 3e compagnie fait référence aux Martyrs de Vingré : 24 poilus accusés injustement d'avoir reculés devant l'ennemi . 6 de ceux-ci ont été fusillés pour l'exemple, l'histoire se passe aussi le même jours que celle des Maryrs de Vingré. Dans leurs letrres écrite avant de mourir , ils parlent d'injustice , demandent pardon à leurs familles et parlent de leurs dernier recourt : la prière. Ces lettres ainsi que le livre « c'était la guerre des tranchées » ont pour but de montrer