Lettres Mondaines

Français 1. Les salons de conversations Un salon littéraire est une réunion d’hommes et de femmes de lettres se rencontrant régulièrement, dans un milieu intellectuel, souvent mondain, pour discuter d’actualité de l’époque concernée, philosophie, littérature, morale, etc. Leur fréquentation était plus ou moins abondante selon le salon et en fonction des sujets exposés. Avant le XIXe siècle, on qualifiait de telles réunions de « société » ou de « cercle ». Les salons littéraires se distinguent

torture, l’esclavage et la peine de mort. Il combat l’oppression intellectuelle et morale et la justice expéditive pour raison d’état. Diderot défendra l’idée de l’égalité devant l’impôt. Pour Montesquieu, la liberté est un droit naturel. Dans les Lettres persanes, il met en évidence les défauts de la société française. Au XVIIIème siècle, les croyances du peuple étaient dirigées par la religion d’état. Ainsi, les philosophes critiquèrent les dogmes injustifiés qui allaient à l’encontre de la raison

stoïcisme dans les lignes suivantes : « Contre de telles gens, quant à moi, je réclame. Ils ôtent à nos cœurs le principal ressort ! » (v.34-35) De même pour Voltaire qui ne cache pas ces tendances hédonistes dans le vers suivant, extraits du Mondain (1736) : « Le superflu, chose très nécessaire […] » Cependant ce qui sollicite la raison et le bon sens du lecteur au cours de cette démarche, c’est son recours à un raisonnement logique et structuré. Ce qui peut se traduire par des arguments reliés

  Montesquieu, un grand philosophes du 18ème siècle reconnais par ses idées inspirent le combat. Il défend la conquête de la raison, de l'esprit de tolérance. Les lettres Persanes ont été publiées anonymement en 1721 à Amsterdam. Est un roman épistolaire qui présente la correspondance de deux Persans et leurs compatriotes restés en Perse. Ils font part de leurs étonnements devant le comportement des Parisiens et devant leurs découvertes. Ce procédé permet de faire passer critique, satire et réflexion

il prend un nouveau nom, Voltaire,mais reste suspect pour le pouvoir. Il est reçu à la Cour, mais une lettre de cachet l'envoie à la Bastille. Il s'exile en Angleterre où il découvre un régime de liberté. En 1734, ses «Lettres philosophiques» sont condamnées au feu et lui à la Bastille. Il se réfugie en Lorraine, chez Madame de Châtelet. Puis il séjourne à Paris, publie la satire «Le Mondain», qui fait scandale , Voltaire s'exile en Hollande. Les premiers chapitres du Siècle de Louis XIV, publiés

sous-entendu. Il a écrit environ 47 livres dans sa longue carrière d’écrivain : Œdipe, 1718 ; La Henriade, 1728 ; Histoire de Charles XII, 1730 ; Brutus, 1730 ; Zaïre, 1732 ; Le temple du goût, 1733 ; Lettres anglaises ou Lettres philosophiques, 1734 ; Adélaïde du Guesclin, 1734 ; Mahomet, 1736 ; Mondain, 1736 ; Epître sur Newton, 1736 ; Traité de métaphysique, 1736 ; L’Enfant prodigue, 1736 ; Essai sur la nature du feu, 1738 ; Eléments de la philosophie de Newton, 1738 ; Zulime, 1740 ; Le fanatisme

Lumières, il a connu une vie mouvementée marquée par l’engagement au service de la liberté. Travailleur infatigable, il laisse une œuvre considérable et très variée qui touche à tous les domaines, renouvèle le genre historique et donne au conte ses lettres de noblesse. Très jeune, il est placé chez les Jésuites du Collège Louis-le-Grand, puis fait des études à la faculté de droit de Paris à l’encontre des souhaits de son père. À partir de 1715, il fréquente les milieux libertins et

Le terme "femme de lettres" est le terme féminisé pour "homme de lettres", celui-ci se développe à partir du XVIIe et du XVIIIe siècle. Tout commence par les salons littéraires où ces femmes jouèrent un rôle de pionnières dans la pensée féministe. Ces femmes utilisèrent plusieurs moyens pour pouvoir exprimer leurs idées notamment grâce à l'anonymat ou à l'emprunt de noms masculins. Certaines y sont parvenues avec succès, allant à se faire critiquer très sévèrement ou même tuées par des hommes qui

Louis-le-Grand), puis études de droit dans lesquelles il s'engage sans enthousiasme, préférant une vie mondaine où il côtoie une aristocratie athée et libertine. Son esprit caustique et son goût de la querelle lui valent deux séjours à la prison de la Bastille et un exil en Angleterre (1726-1728). À son retour, il connaît deux beaux succès au théâtre (Zaïre, 1732) et publie les Lettres philosophiques sur l'Angleterre (1734), oeuvre polémique qui chante les louanges de l'Angleterre au détriment

pièce, où ses talents de poète mondain triomphes. Il est renvoyé à la Bastille après une dispute avec le chevalier de Rohan, puis il s’exil en Angleterre en Mai 1726. Là bas, il est accueilli à bras ouverts par la société politique et littéraire et retrouve le succès qu’il avait en France. De retour en France, il reconquière la société parisienne avec des tragédies inspirées par Shakespeare comme Zaïre en 1732 puis il décide de lancer sans autorisation les lettres philosophique en 1734 « 1ère bombe