Lettres Persanes Lettre Xxvi

ou "barbares" de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques. Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie ». Montesquieu s’intéressera lui aussi à ce problème dans Les Lettres Persanes lorsqu’il dira « Comment peut-on être persan ? ». Nous avons donc pu voir que l’homme ne correspond jamais totalement à l’idée d’humanité du fait même de sa nature : il ne peut ni être bon dans l’absolu, ni être de bonne foi permanente, ni être doté de vertus

EXP IV/ LA SEQ 3 |LA 3 : MONTESQUIEU, Lettre XXIV, Lettres Persanes, 1721, p.396 | |Problématique : En quoi ce texte cache-t-il une violente satire derrière l’étonnement naïf d’un persan ? | Introduction : D'après la légende, le philosophe des Lumières Montesquieu aurait commencé à rédiger les Lettres Persanes dès 1711 pour échapper à ses études de droit, mais il est plus vraisemblable

Faire parler le « primitif », c’est une manière de lui faire dire ce que nous pensons. Prosopopée : figure par laquelle on fait parler ou agir une personne que l’on évoque, un absent, un mort, un animal, une chose personnifiée → MONTESQUIEU, Les lettres persanes (1721), VOLTAIRE, Zadig (1747) * Opposition de 2 visions différentes des « sauvages » : 1) Le primitif est un être dont le dénuement matériel trahit l’incapacité à satisfaire correctement ses besoins vitaux (économistes : les Physiocrates

de manière indirecte qu'il est impossible de vivre dans «le meilleur des mondes», les difficultés ne sont nécessaires pour donner un sens à notre vie. On a donc ici l’utilisation indirecte de l’imagination d’un homme d’esprit. Ou bien dans les lettres persanes de Montesquieu ou là il imagine une concordance épistolaire pour dénoncer. C- Apres réflexion on peut constater que La réflexion est nécessaire dans le travail poétique même pour traduire les symboles issus de l'imagination du poète. L’exemple

publication ou d'ordonnance. Pour la censure en France après 1962, voir plus bas ainsi que l'article détaillé Censure en France.   [pic]orsqu'en 1721 un auteur anonyme fait paraître à Amsterdam les Lettres persanes, il s'accorde à une double mode : celle de l'Orient et celle du roman par lettres. Mais c'est pour mieux s'en affranchir : de son modèle, l'Italien Marana, qui avait publié L'Espion turc en 1684, l'auteur retient en effet l'étonnement d'un musulman sur les pratiques chrétiennes,  mais

amoureux et qui est considéré comme le premier grand roman psychologique est écrit au XVII siècle par Madame Lafayette : La princesse de Clèves. Au XVIII siècle le genre romanesque se diversifie avec le roman épistolaire écrit par Montesquieu Les lettres persanes, ou par Choderlos de Laclos : Les liaisons dangereuses, ou des romans exotiques tels que Paul et Virginie écrit par Bernardin de Saint Pierre. Cependant c'est au XIX siècle que le genre romanesque atteint son apogée et triomphe avec les écrivains

des Lumières ont eu fort à faire pour faire évoluer les mentalités, et eurent recours à divers procédés pour déjouer l’impitoyable censure de l’époque, que ce soit en jouant la carte de l’exotisme et des faux témoins comme Montesquieu dans les Lettres Persanes, ou celle du conte philosophique comme Voltaire (Candide, Zadig, Micromégas…), etc… Dans des temps moins reculés, des écrivains ont aussi fait les frais de cette même censure de la part de régimes politiques dictatoriaux. Depuis 1990, date de

de la démocratie De la corruption du principe de la démocratie   Montesquieu est Magistrat, il a écrit notamment « les lettres persanes » qui est une critique acerbe des institutions et des mœurs françaises écrit en 1721.   Montesquieu est fasciné par plusieurs ouvrages qui avaient intéressé le public par la traduction des « Milles et une nuit ». Il imagine que deux persanes, USBEK et RICA visitent l’Europe en particulier la France : les deux voyageurs écrivent leurs impressions à leurs compatriotes

critiquer plus librement. Exprimer plus facilement leurs pensées, par un point de vue différent, voire étranger, de la population française. Ce qui permet plus d’indulgence de la part de la cour. Par exemple, dans les Lettres Persanes, Montesquieu s’exprime par le biais de deux dirigeants persans : Usbek et Rica, en exposant les opinions de deux personnes n’ayant pratiquement pas connu le paysage et la politique française. Enfin il est certain que les fables, ou même les contes, sont plutôt explicites

constat que la réalité n’est pas si bien que cela. Par la mise en évidence des absurdités de leur civilisation, et en réponse au mal du siècle, les écrivains des Lumières laissaient poindre le besoin de réforme. Les principes énoncés dans Les lettres persanes de Montesquieu ont servi de fermant à la révolution française. L’Orient par son ambiguité, par le mélange de proximité et de distance constitue pour ces écrivains à la fois une arme puisque les personnages sont des instruments de critique et