L'existentialisme est un humanisme

théorie. - L’inconscient est un danger éthique en ce qu’il dépouille l’homme de sa liberté et de sa responsabilité. Cf Alain « L’inconscient est une faute », Eléments de philosophie et J-P. Sartre « L’inconscient est de la mauvaise foi », L’Existentialisme est un humanisme. - Sans la conscience, la réalité humaine serait amputée d’une dimension essentielle. Cf Blaise Pascal « Toute la dignité de l’homme consiste en la pensée ». Pensées www.educationcontinue.net CORRECTION DU DEVOIR DE PHILOSOPHIE

au temps et, à cette horreur qui le saisit, il y reconnaît son pire ennemi. Demain, il souhaitait demain, quand tout lui-même aurait dû s'y refuser. Cette révolte de la chair, c'est l'absurde ». Bien qu'apparenté dans une certaine mesure à l'existentialisme, Albert Camus s'en est assez nettement séparé pour attacher son nom à une doctrine personnelle, la philosophie de l'absurde. Définie dans Le Mythe de Sisyphe, essai sur l'absurde (1942), reprise dans L'Etranger (1942), puis au théâtre dans Caligula

de tout inventer. Sartre, en accord avec cette thèse, définit justement l'homme comme néant, comme indéfinissable et comme un être qui n'a pas de nature puisque son existence précède son essence. Il développe cela dans son ouvrage « L'existentialisme est un humanisme », Sarte ne parle alors plus de nature mais de choix, il explique que nos différents traits de caractères comme la timidité ne s'explique pas par la nature mais par le choix de nos actes, si je suis timide, se n'est pas par nature, mais

métaphysique de l’existentialisme, ou aux courants littéraires. Mais, dans tous les cas, elle désigne ce qui est contraire à la raison et à la logique. « Dans les années 1930-1940, de nombreux écrivains dressent le constat d’un monde absurde. A la tentation du désespoir, ils réagissent par l’exigence de l’action. " Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie" ( Malraux) : à l’homme de "nier le néant", par l’art ou par la révolte. Ce courant, qui aboutit à l’existentialisme, s’inspire certes

la volanté de développement, le progrès industriel, après la grande dépression de 1873 à 1896, dominent. Les maîtres de l’avant-guerre ce sont Anatole France, Maurice Barres, traditionaliste et nationaliste, Charles Maurras, Charles Peguyet son humanisme chrétien, Romain Rolland qui propage l’héroïsme populaire qu’il oppose à la tendance à cette époque, ils jouent une grande importance en philosophie, aussi. Au début du XXe siècle existe la volanté de renouveler le roman pour presenter les impressions

philosophie, l’existentialisme, qui sera retranscrite dans L'existentialisme est un humanisme. Sa publication, par l'éditeur Nagel, est faite à l'insu de Sartre qui juge la transcription ex abrupto, nécessairement simplificatrice, peu compatible avec l'écriture et le travail du sens que celle-ci implique. Tout le beau monde se veut maintenant « être » existentialiste, « vivre » existentialiste. Saint-Germain-des-Prés, lieu où habite Sartre, devient le quartier de l'existentialisme, en même temps

Bertrand Russell : Problèmes de philosophie ; Science et religion. Deux ouvrages qui proposent une réflexion claire sur le savoir et sur la vérité. Bachelard : Le nouvel esprit scientifique ; La psychanalyse du feu. Jean-Paul Sartre : L’existentialisme est un humanisme ; Situations philosophiques. « L’homme est liberté ». Karl Popper : Conjectures et réfutations. L’exposé d’un « rationalisme faillibiliste » : ensemble d’articles clairs, consacrés surtout à la philosophie des sciences. Ludwig Wittgenstein

que je ne peux être moi même au sens où je ne suis plus ce que j'ai été et où je suis ce que je serais (ce que je me ferais être, grâce à ses projets, à mon élan vers l’avant me pousse à me construire chaque jour...).Il écrit donc dans L'existentialisme est un humanisme: "L'Homme existe d'abord, se rencontre et se définit après [...]s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. L'Homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait" C’est finalement en cherchant à découvrir ce "soi même"

moyens d’y parvenir. C’est pourquoi, une partie de sa morale peut alors être construite par lui-même à ce moment. En effet, on ne peut choisir que soi-même ce qui peut changer notre vie. C’est cette thèse que défend Jean-Paul Sartres dans L’existentialisme est un humanisme avec la phrase « L’action contraint à choisir, et c’est l’action engagée qui révèle alors les valeurs qu’on se donne, et que nul ne peut nous donner à notre place, sans être pris lui-même dans l’action ». 2. D’autre part, la morale

choix, c'est-à-dire la prise de risque. Tout homme est amené pour être libre à faire des choix qui l'engagent totalement sans que la raison puisse par avance certifier que ce choix est le meilleur possible, comme l'explique Sartre dans L'existentialisme est un humanisme. Conclusion On peut donc se risquer à dire que paradoxalement, avoir le choix, est bien in fine le critère de la liberté. Mais pour que ce critère soit suffisant, il faut avoir épuisé les possibilités de la raison. Ce n'est donc